Mes emmerdes : acte II

Les suites de l'affaire :

Scene I :
Lors d'une réunion professionnelle l'hiver dernier, les faits remontant à luillet 2k2, mon responsable me prend à part pour me confier que la personne chargé des affaires juridiques ou pénales du personnel au sein de ma société a transmis mes coordonnées de conducteur au service de Police : il me dit sur le ton de la grivoiserie que j'aurais, selon les autorités "pincer une conductrice".Je suis rester 5 bonnes minutes à passer au crible tous les faits recents pouvant répondre à ce critere, notamment à examiner les conditions de circulation en centre ville tres hardue dans une petite ville de Province (Auxonne) en raison de tous les passants circulant en tout sens sur la chaussée, aurais-je serré qq'un avec l'arriere de mon véhicule, sans m'en rendre compte ?J'écarte du geste toute possibilité de pincage de fesses comme il semblait en attendre la confidence cauteleuse !
Et puis, "l'affaire" a surgi du treffond de ma mémoire, oui, ça ne pouvait etre que cela : mais, alors , pincer ????elle se prévaudrait donc d'un dommage corporel, mon sang ne fait qu'un tour, je comprends en un clin d'oeil qu'il est vrai qu'il y a des personnes qu'il suffit de croiser dans le rue pour rencontrer le mal !

Scene II :
Je recois à quelques semaines d'écart l'inévitable convocation au poste pour "affaire vous concernant" : je m'y rends pour un exposé complet et vivant des faits et il apparait que cette frappée (oups !) s'est fait délivrer un certificat médical pour un coincage de sa main dans la portiere de son véhicule suite au coup que j'ai délivré, un individu , argue-t-elle, a surgi de nul part et s'est mis à frapper violemment sur mon véhicule alors que j'en sortais sans raison, plusieurs coups sans un mot d'explication aucune.Je replace alors les faits dans le détail de leur déroulement et m'attarde sur les conditions d'un coincage de main dans une portiere qui, de toute évidence est resté fermée et des conséquences au combien plus dramatiques ausquelles ce fait aurait donné lieu : je l'aurais vu, c'est le minimum, j'en aurais été ému, vous imaginez la gravité des blessures d'une porte se refermant sur des doigts, on est bien placé à surveiller nos bibous pour qu'une telle occurence ne se produise pour en etre averti, j'ai le BNS (Brevet National de Secourisme) et je crois encore etre un homme parant ses mauvais gestes, je suis meme plutot prompt à accorder mon soutien surtout si je suis en cause, je ne fuis pas mes responsabilités meme si elles me sont dommageables, alors ou va-t-on ? Je conclus que la porte est restée fermée, que la malveillente n'a cherché en aucun cas à sortir, ce qui était d'ailleurs une sécurité que je cherchais à maintenir et qui ne m'a demandé en l'occurence aucun effort !Elle aurait monter un courage qui m'aurait touché mon respect !mais c'est totalement en dehors des clous puisque c'est cette explication d'humain à humain que je cherchais et que je n'ai rencontré qque le mépris !
fin du round !j'en sais toujours pas plus les blessures alleguées, mais la situation d'inconfort moral touche à son comble

Je dois dire avant de continuer qu'apres l'avertissement de ma société sur un pincage, j'ai longuement examiné la possibilité tout à fait inenvisageable cependant que le pincage ait eu lieu dans l'entrebaillement du haut de la vitre suite à son débattement durant les deux coups, j'en aurais eu le message visuel, mais c'est la seule occurence possible, toute les autres étant cadenacée par les faits : exemple, la premiere partie du corps que l'on sort d'une porte que l'on ouvre est la cheville, ce qui prouve quand les souvenirs étaient frais qu'aucune autre solution ne me venait à l'esprit et pour cause

Scene III :
Lettre d'un association de médiation locale : je suis convoqué pour tenter de trouver un compromis suite aux blessures infligées lors d'une altercation..... : Je m'y rends pour m'expliquer sans détour comme il est, à mon avis, normal de le faire.La médiatrice a déjà rencontré la plaignante, je m'encquiert de son état de santé et d'un témoignage profane de l'étendue des blessures, ça reste assez confus et assez inappréciable, mais elle a un certificat dument délibré par l'autorité médicale !
J'explique les circonstances et elle m'expose les conditions financieres de réparation assez exorbitantes notamment avec une clause ouverte de poursuite de ces réparations financieres à concurrence d'un millier d'euros qui serait conjoint au retrait immédiat de sa plainte s'il était donné en une fois.Donc, en gros, on me propose d'acheter du silence pour ne pas faire face à ma responsabilité.
Devant les discours divergents qu'il apparait que nous tenons, je demande avant d'examiner cette "offre" inconvenante d'etre confronté à ma "victime", c'est bien le moins.J'attends donc une semaine que la mauvaise foi ait le front de soutenir ses accusations en face et je retrouve plutot surpris ma victime dans le bureau de la médiatrice qui a devancé l'heure du rendez-vous. Chacun expose ce qu'il a vecu, la médiatrice est un peu dépassée.Je ne me départis pas d'un exposé clair et consistant malgré les injonctions multiples et malvenues de la médiatrice qui tente de faire valoir mon déni.La victime s'abrite derriere son statut de victime pour enflammer le débat, le porter sur le terrain de l'outrage violent, les faits sont systemetiquement dénigrés, ralentis, bafoués, je suis obligé pas à pas de lui faire reconnaitre les détails cuisants du scénario sous les hauts cris de la médiatrice qui en releve la part de non-reconnaissance du préjudice physique
Je ne vais pas vous passer les détails sordides de cette confrontation, mais j'avertis ici que j'aurais evidemment une certain aplomb pour ne pas dire un aplomb certain pour tenir sous le flot ravageur de la culapabilité en tentant de garder la dignité du débat et sa valeur humaine devant un representant de justice, mais c'est le reproche qui m'en est formulé de façon diffuse par la Médiatrice
Bien sur, la vérité et l'honneteté ayant leur atout en lieu sur, je ne rompts, je ne plie meme pas, je reste coi et que doit-il se passer dans le choc de deux évidences antagonistes, la vérité va se frayer un chemin sur la pate humaine, et c'est ce qui arrive.
Madame la malveillante enflée de colere rageuse, profere des accusations sur mon éthylisme évident au moment des faits, "et dire que la Police était en faction au bout de rue, et que c'était le flag si j'avais poursuivi ma route cent metres", (mais de quoi, bon Dieu, quand je ne suis pas encore sorti de ma voiture ?), elle éructe sur ma question de la raison du coup de frein devant une médiartrice qu bord de gouffres "Oui, j'ai freiné à mort pour que vous me rentriez dedans et que vous ayez tout dans le cul" (texto), je suis sur que vous sortiez du café du bout de la rue, avouez-le que vous étiez ivre, vous aviez les yeux injectés de sang ! Madame la médiatrice," j'ai peur, encore aujourd'hui , vous me faites peur" s'égosille-t-elle en proie aus affres du mensonge et au comble de la méchanceté
Quelques minutes avant, j'avais tenu à ce que l'on reconstitue dans les conditions des faits avec sa voiture les circonstances vécues qui avaient provoqué les blessures invoquées : elle s'est donc mise sur le siege conducteur, j'ai essayé de mouvoir la portiere qu'elle reconnait restée fermée pour reproduire un si grave préjudice, selon elle, c'est son petit doigt sur le loquet de la porte qui s'est coincé en raison de choc porté de l'extérieur du véhicule, comme cette sinistre farce a tourné en haut de boudin, je vois tout d'un coup, interdit, Madame la malveillente me prendre au collet au comble de la rage me vomir au visage que j'étais ivre, que j'ai porté plusieurs coups d'une extreme violence etc etc

Trop, c'est trop, j'ai donc dit à la médiatrice que, ne fuyant pas mes responsabilités qu'en la circonstance, seul une décision de justice serait à meme de me faire m'engager dans des réparations financieres, j'ai dicté le compte-tendu à la médiatrice qui ne pouvait plus tenir son stylo, son mari me tenant un discours totalement décalé sur le sentiment de toute puisssance de l'automobiliste, sur le fait que ça allait me couter beaucoup plus cher etc etc
Donc, Madame la malveillente, à l'étroit dans ses chaussures, commencait à ne plus vouloir poursuivre le proces de l'injustice(pour elle), qu'il fallait pas "que ça lui coute", (aussitot rassuré par la médiatrice que tout serrait à ma charge le jugement rendu), je lui ai faite, malgré tout, la proposition d'une somme équivalente à sa demande minimum pour préjudice moral qu'elle a refusé bien évidemment à l'étonnement agard de la médiatrice.J'ai quitté le bureau puisque le débat était clos, en les voyant papoter un peu de concert

Rendez-vous bientot avec mon avocate et au tribunal !

Tom (08.9.2k1), Frédérique et François

Other Topics: