Bore-out

Bonjour

j'ai commencé un emploi il y a plus d'une année et j'ai su assez vite que j'allais m'ennuyer. La charge de travail ne correspondant pas du tout au taux de travail.... Au début, certains jours, j'étais frustrée de ne pas être dans cette agitation, dans ce speed stimulant...

Mais le salaire est très bon, je me pouvais pas me permettre de passer par la case chômage.

Je me demande juste si à la longue ca va pas me peser.

Est-ce que quelqu'un a déjà vécu çA ?

Ben je vis un peu cela... En fait non. Cela fait 7 ans que je suis où je suis. Au début, tout nouveau, tout beau, pile poil ce que je cherchais! Et là depuis un ou deux ans, je m'ennuie ferme. Pourtant le travail est le même que lorsque j'ai commencé, mais voilà, je pense que j'ai fait le tour de ce poste. J'ai perdu mon entrain. Des choses qui ne me dérangeaient pas au début me pèsent énormément depuis un moment. Ce qui me stimulait au début, je n'en ai plus envie maintenant (les responsabilités notamment)... Je n'ai plus la petite flamme, j'ai aussi d'autres priorités. Et j'angoisse un peu de ne pas arriver à quitter ce poste. J'y ai plein d'avantages, un très bon salaire, peu de stress, des horaires flex. Je peux ne travailler qu'à 50%. Du coup je reste.. par peur et manque de confiance, et aussi car je ne sais pas où aller ailleurs, ni ce que j'aimerais faire d'autre... Mais cela me pèse, et honnêtement je trouve que cela ne passe pas vraiment...

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Je me demande si après un certain nombre d'années au même poste c'est pas normal de ressentir cela.
Je pense que tu peux voir pour changer d'entreprise, y aura forcément cet aspect nouveauté que tu cherches

Oui, je le sais cela, au fond de moi... il me faut autre chose je crois... Mais je ne sais pas si j'ai vraiment envie de rester dans mon domaine... Si oui, les places ne sont pas hyper nombreuses non plus... Je ne sais pas ce que j'aimerais faire en fait.. Mais je garde ouvert mes yeux et mes oreilles ces jours on va dire... au cas où.
Et aussi, j'essaie de faire des choses qui me plaisent à côté. Pas facile de trouver le temps de le faire avec une petite à la maison, mais le soir, les week end, j'essaie vraiment de trouver le temps de me consacrer à faire quelque chose que j'aime.

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Personnellement je ne pense pas que c'est lié au nombre d'années à la même place de travail. Mon job me plaît toujours autant et je ne m'ennuie pas. Il y a des jours moins motivants que d'autres, mais dans l'ensemble mon poste me plaît beaucoup.

Je pense que oui, en attendant profite des avantages et trouve de quoi te nourrir en dehors.
Même si tu as la petite à la maison, question d'organisation, entre le papa etc y a toujours moyen de trouver du temps pour soi. Même si c'est que quelques petits instants.

J'essaie de faire ca aussi mais je ne pense pas que je ferais 10 ans.

Ben voilà, c'est exactement ce que je fais... Et oui, le soir je profite de faire ma peinture etc... le week end aussi. J'ai pas trop de soucis pour prendre du temps pour moi, y'a toujours moyen, j'ai de la chance...
Je me dis qu'une occasion se présentera, que le vent va tourner...

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Je vis ça aussi. Quand j'ai commencé, il y a 3,5 ans, c'était super. Nouveau boulot, nouveau challenge. Puis très vite, j'ai vu que c'était un peu plat, mais j'avais un chouette projet qui me tenait à coeur. Le projet fini, j'ai eu ma fille, j'ai pu prendre 5 mois de congé maternité, c'était super. Quand j'ai repris, je ne voyais pas trop le temps passé. C'était une période où j'avais pas mal de choses à faire au boulot et à la maison, ça me convenait bien. Et là, depuis l'automne passé, je m'ennuie fermement au boulot. L'ambiance a changé (des collègues sont partis), et le job à faire n'est pas très stimulant pour moi. Je regarde les offres d'emploi, mais ne suis pas tellement dans une recherche active. Nous avons le projet de faire un 2ème enfant, du coup je prends un peu sur moi en me disant que c'est l'endroit idéal pour avoir le deuxième, et que je chercherai quelque chose après. Parfois c'est pesant, et je trouve que c'est beaucoup d'organisation pour ne quasi rien faire certains jours... J'ai peur de perdre confiance en moi et en mes capacités à la longue aussi... J'essaye de tenir en me disant que c'est un période de ma vie où je mets un peu ma carrière entre parenthèses pour privilégier ma vie privée, et que j'ai encore le temps de trouver un boulot qui me plaît vraiment. Mais sincèrement, si je n'avais pas la perspective du 2ème, je chercherais vraiment à partir.

Et toi, qu'est-ce qui te fait rester? Je pense que c'est important de mettre en balance tous les éléments et d'essayer de trouver la solution qui te convient pour ce moment de ta vie. Si tu t'ennuies trop et que tu n'as pas de contrepartie, il faudrait peut-être quand même essayer de trouver autre chose...

Ce qui me fait rester c'est le salaire, le fait que le job est situé pile ou je voulais et donc pas de gros trajets et le fait également de vouloir faire un autre enfant, le fait de ne pas être trop stressée, de ne pas passer par la case chômage.

ce qui me fait peur par contre c'est de me dire que si ce bébé ne vient pas tout de suite, je peux me retrouver coincée 2, 3 ans .

Mais du coup pour toi aussi, si ce bébé vient rapide ca va, tu fais ta grossesse, ton congé maternité et puis tu prendras le temps de chercher autre chose. Mais on ne sait pas combien de temps la nature prendra.

Oui ça c'est sûr... Je pense que si je ne suis pas enceinte début de l'année prochaine, je chercherai quelque chose. Il ne faudrait pas non plus que ta situation au boulot te rongent tellement qu'elle t'empêche de lancer le projet bébé...

Les points qui te font rester ne sont pas négligeables. Si tu arrives à tenir en pensant à tes projets persos, ça peut valoir la peine de serrer les dents quelques mois.

Dans mon cas, j'ai des trajets (1h porte à porte), donc ce n'est pas l'idéal. Mais le reste va, flexibilité, liberté dans l'organisation et pas de stress. Ce qui me rassure, c'est aussi de me dire que si je tombe enceinte demain, je n'aurai aucune appréhension au moment où je l'annoncerai, idem pour mon départ en congé mat et mon retour après. Et je crois qu'actuellement, c'est quelque chose qui est important pour moi et qui compense le manque de stimulation. Ma priorité va clairement à ma vie privée actuellement, donc autant avoir un boulot qui n'empiète pas trop dessus. Je pense par contre que je ne tiendrai pas 10 ans, mais le temps que ma fille (et mon espéré futur enfant) grandissent un peu.

effectivement, les projets privés font qu'on met l'énergie ailleurs et que ca passe de ne pas forcément mettre notre énergie processionnellement

Par conter je sais que je ne ferais pas encore des années comme ca

après faut juste doser et ne pas attendre d'avoir perdu confiance ou du coup de ne plus avoir l'énergie ou le courage pour chercher autre chose.

C'est un peu ce qui me fait peur aussi... perdre la confiance en mes capacités, m'enliser... Déjà que j'ai pas des masses de confiance en moi!!!
Mais comme dit Gaïa, c'est important aussi de mettre dans la balance les avantages que l'on peut tirer de notre job actuel... Avec ma vie de famille, ce que j'ai ici je le trouverai difficilement ailleurs. La situation est "idéale" niveau salaire, lieu, horaires, etc.. Aprs effectivement niveau stimulation... hum...

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C'est aussi toujours une question de choix, est-ce que je choisis le salaire ou quelque chose de plus stimulant ?
Après je choisis de rester et de prendre les avantages en compte alors je fais avec, je souris, j'y vais de bonne humeur

le jour ou j'aurais plus envie d'aller, ou j'aurais plus envie de me lever pour aller bosser ou je préfèrerais être malade plutot que d'y aller, je réagirais.

plus jamais je laisserais aller une situations ou je pleure au boulot tous les jours ou je rêve d'une gastro pour plus aller bosser etc.

je réagirais avant

pour l'instant c'est pas le cas, c'est juste que je me demande si je m'y habituerais à la longue

C'est clair qu'il faut rester attentive à sa santé, et la faire passer avant tout (santé physique et mentale)! Comme tu dis, il faut essayer de sentir le truc, et de ne pas laisser aller jusqu'à un point de non-retour.

Franchement, je ne pense pas que tu t'y habitueras. Après, tout dépend aussi de la formation que tu as et des perspectives que tu pourrais avoir. Si tu sais que tu ne pourrais pas avoir mieux au niveau du fond, peut-être que tu peux réussir à te faire une raison. Mais si, au vu de ta formation et de ton expérience, tu sais que tu pourrais plus, alors à mon avis tu ne peux pas t'y habituer... mais ce n'est que mon avis!

Oui, je pense que c'est difficile de s'y habituer... Et je ne suis pas sûre de vouloir m'y habituer en fait... J'ai surtout envie de trouver mon équilibre, de réussir aussi à trouver ce que je veux vraiment!

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le problème c'est pas vraiment le job en lui même parce que j'aime ce que je fais même si c'est pas intéressant de fou. Et oui je pourrais avoir mieux, plus intéressant.
Pour moi le problème c'est le manque de quantité de travail en fait.

Genre à 60 % tu as du travail pour 30.

Ah oui donc c'est du bore out dans toute sa splendeur... C'est tellement dommage, si le travail te plaît encore !
Ici, je sais que ce qui me pèse le plus, ce n'est pas tant le travail en soi. C'est que je suis seule. Je n'ai pas de collègues, et les interactions, discussions (je parle de discussions au niveau pro donc einh), me manque et me pèse beaucoup! Je sais que les collègues ne sont pas toujours que du bonheur, mais les échanges, ne serait-ce que pour une prise de décisions me manque et je ne trouve pas ça super stimulant d'être seule toute la journée. Je tourne un peu en rond!

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oui je comprends cest quelque chose qui m'avait fait refuser un poste y a quelques années. D'être seule toute la journée.
En plus à cette époque j'étais célibataire donc être seule toute la journée et le soir ca faisait beaucoup.

on peut échanger beaucoup avec des collègues, tant professionnellement, aussi un soutien lors de cas difficile au job et aussi sur le plan humain.

j'ai l'impression que tu devrais changer. A te lire. Mais qu'il te manque le déclic ou que tu as peur.

Oui... voilà, me manque le déclic et la peur! C'est vraiment ça, je le sais! Je patiente...

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Par contre, je ne pense pas que niveau salaire, je pourrais avoir plus et puis le lieu me convient, le job en lui même aussi.
L'ambiance est pas incroyable mais ca va.

par contre je reste attentive à mes sentiments.

Je sais pas la relation que vous avez avec vos supérieur mais vous en avez parler avec eux ? Y a peut être moyen d'arranger les choses, un projet a venir, un remplacement a faire ?

De mon côté ca fait qq temps que je m'ennuie au job, sentiment d'avoir fait le tour et des projets d'amélioration qui tarde à venir. Après discussion ouverte avec ma cheffe je me sens plus sereine même si je sais que ça va pas changer du jour au lendemain.

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Maman de 3 p'tits mecs de 2013, 2015, 2019 (hémophile)

J'en ai déjà parlé à mon chef, mais je ne sais pas s'il se rend vraiment compte. Il va y avoir du changement en fin d'année normalement, mais ça ne va pas tout révolutionner pour moi. Je dis aussi ouvertement que si mes collègues ont besoin d'aide sur leurs projets je suis dispo

Oui, je leur en ai parlé et l'impression que j'ai eu, c'est qu'ils ne veulent pas entendre! Comme si je parlais dans le vide... Comme s'ils ne m'écoutaient pas. Ils ont glissé sur mes propos comme chat sur braises... Un peu dur à expliquer par écrit...

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Pour moi c'est un peu compliqué, j'ai un peu peur genre qu'on me vire ou qu'on me demande de baisser le pourcentage même si le problème est connu puisque les 5 personnes avant moi... oui oui... avait signalé que c'était pas hyper motivant et qu'il n' y avait pas toujours assez de travail.

Et que dans le reste de l'entreprise, c'est le même cas pour tout le monde...

Disons que je dis bien dès que j'ai l'occasion que je suis dispo pour d'autres choses.
.

Est-ce que tu aurais la possibilité de te former en ligne durant ses 30% qui te manque ? ça serait un avantage pour l'entreprise et tu ne verrais plus le temps passé.

ça ne parle ce que vous écrivez... En effet, trouver du sens est essentiel dans un travail. J'ai 31 ans, une formation universitaire, une fille de 2 ans et une grande envie de faire un autre bébé. J'ai tourné la chose dans tous les sens, et je crois que je préfère prendre sur moi encore quelques temps pour vivre ma grossesse et l'arrivée du second bébé en ayant ce job pas top top mais pas affreux non plus (je m'ennuie pas mal, n'ai pas assez à faire, jusqu'à maintenant c'était par période, mais là la période dure depuis octobre l'année passée). En effet, les hommes n'ont pas ces questionnements. ça m'énerve parfois de réfléchir à ça, de me retenir de changer parce que je n'oserais pas tomber enceinte à peine après avoir commencé un nouveau boulot. Ma foi, je me dis que c'est la vie, ma vie, et que ce sont des années un peu particulière. Je suis un peu en stand-by niveau professionnel, j'en suis consciente, et je ferai en sorte que ça ne dure pas trop longtemps. Je regarde quand même les offres d'emploi pour ne pas louper une belle opportunité, mais quelque part la situation me convient dans le sens où je peux mettre toute mon énergie dans ma vie personnelle. Ce qui est dommage est que sur le papier, mon poste est intéressant. L'avantage est que ça ne fera pas tâche sur mon CV, mais à force de m'ennuyer j'ai perdu toute motivation à lancer des nouvelles choses pour le boulot et à m'investir.
J'ai aussi le sentiment profond que je trouverai autre chose après. Je ne m'éclate pas dans mon boulot actuel, mais les projets à côté font que finalement l'équation fonctionne bien. Je pense que j'envisagerai une nouvelle formation, ou une reconversion d'ici à 40 ans. Je me prenais énormément la tête avec ça en début d'année, et suis plus sereine maintenant (même si certains jours je chiale en rentrant le soir tellement je me suis fait ch***)

Comme elle le dit, les hommes ne se posent pas la question mais quand ils se font licencier c'est souvent un gros questionnement à ce moment là en fait.
Et comme maintenant , on ne fait plus toute sa vie dans la même entreprise, qu'on change de métiers dans uen vie, je pense que c'est toujours des bons questionnements à faire avant d'être forcée en fait.

je me demande aussi ce que j'aimerais faire si j'ai le choix.

Je vais voir pour prendre du temps pour chercher quoi faire, en formation du soir par exemple etc.
profiter de ce temps libre... qui m'est donné la journée pour trouver une voie.

C'est vraiment intéressant de vous lire! C'est fou, ce post tombe vraiment à pic, car ce sujet est vraiment source de gros questionnements pour moi ces jours... Et c'est assez ce que je ressens... J'aimerais que mon métier ait du sens, en tous cas pour moi, et là souvent j'ai l'impression de pisser dans un violon... D'être inutile... Du coup je compense beaucoup dans ma vie à côté : j'entretiens mon côté créatif que j'avais négligé trop longtemps, je fais un peu de bénévolat, j'essaie de me donner des petits défis... Je me dis qu'une occasion se présentera à moi, que les choses se mettront en place.. En attendant je surveille, j'ai les oreilles et les yeux ouverts...

En même temps en réfléchissant et en discutant avec une copine là, je me rends compte qu'aussi loin que je me souvienne, que ce soit en stage, ou dans tous les jobs que j'ai pu faire, à temps complets ou partiels, j'ai TOUJOURS eu du temps pour mort, pour glander, tout en faisant tout mon travail...

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Y a avoir du temps et avoir du temps...
Dans mes précédents emplois, il arrivait des temps morts mais c'était pas quelques minutes par ci par là ou plus par période...
mais là c'est 3 - 4 h par jour...

après je pense qu'il faut se départir de la croyance que seul le travail nous donne une place dans la société.

Mais en même temps c'est normal de vouloir quelque chose de stimulant, c'est quand même une grosse partie de la vie.

Alors je dois dire que j'ai pas souvent eu à me stresser pour faire mon job hum... Est-ce que je suis souvent "mal" tombée pour ça? Franchement j'en sais rien...

Je suis aussi d'accord, quand tu dis que ce n'est pas le travail qui nous définit (heureusement en ce qui me concerne ahah), ni ne définit notre place dans la société... mais comme tu dis, c'est pas une raison pour se faire chier au quotidien non plus!

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Bonsoir,

Vos expériences me parlent car j'ai moi-même vécu un gros bore-out. Je passais mes journées à surfer sur le net et mon chef me félicitait pour la quantité de travail que j'abattais. J'avais le sentiment d'être un imposteur, je me disais que je serais virée lorsqu'on découvrirait le temps que je passais à jouer à Angry birds... J'avais du boulot à faire, mais toujours la même chose: du catalogage, des demandes de prêt-inter, quelques lecteurs... Eh oui, moi aussi je suis bibliothécaire:-) à côté de mon job, je fabriquais des tonnes de macarons et je donnais des cours de pâtisserie en amateur.
Et puis j'ai eu des déclics: d'abord la rencontre avec mon mari qui m'a redonné un peu confiance en moi, puis un bilan de compétences qui m'a montré tout ce que je savais et aimais faire et qui m'a confortée dans l'idée que j'aimais mon métier, mais pas mon environnement et mes activités. J'ai fait un diplôme en cours du soir pour passer le temps et me donner encore plus de confiance.
Puis, je suis passée outre mon chef, je suis allée voir la directrice, je lui ai dit que je voulais un autre poste et 18 mois plus tard, j'ai eu une promotion.
Bonheur total, enfin je ne voyais plus les journées passer, plus d'internet pour passer le temps, de la reconnaissance, de la créativité! J'ai eu mon premier enfant, puis une deuxième l'an passé et à mon retour de congé mat, j'ai eu une seconde promotion.
Tout ça pour dire qu'avec le recul seulement, je me rends compte combien ça allait mal. À l'époque, je me disais contente d'avoir un chef sympa, du temps pour faire autre chose au travail, genre mes paiements et ma déclaration d'impôts, un bon salaire, etc. Mais en fait, je n'aurais plus tenu très longtemps je crois...

Oui, je crois qu'on se connait.. Ou que tu travailles avec mon mari... ou alors je confonds ahah

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Ah bon, ton mari est aussi bibliothécaire?
En tout cas, je pense que l'ennui, le manque de reconnaissance et le sentiment de ne servir à rien est propre à notre boulot. J'avais vu une fois une enquête qui disait que les métiers dans lesquels on fait le plus de dépression sont prof, infirmier et bibliothécaire. Les deux premiers, on peut comprendre, entre le stress, les responsabilités, la pression... Mais bibliothécaire? Ben oui, parce qu'on a n'a parfois l'impression de ne pas exister...

Oui, on est un couple de bibliothécaire huhu

Mais TELLEMENT! Alors ici ce qui me fait énormément aussi, c'est le manque de reconnaissance et l'impression de ne pas exister, qui en serait presque comique s'il ne me désespérait pas autant!!! (j'ai eu mon premier entretien de fin d'année en 6 ans l'année dernière..., Si je ne vais pas moi-même à la pêche aux infos à la Commune on ne m'avertis de rien... je ne reçois jamais les mails de la Commune car ils m'oublient, jusqu'à il y a 5 ou6 ans la bibliothèque n'était pas invitée au repas de fin d'année de la Commune, et j'en passe...) Et encore.. Je suis la seule salariée et la responsable de la Bibliothèque (de taille totalement modeste, ce n'est pas comme si j'étais cheffe de la BCU), donc quand même une certaine responsabilité, un certain "poids" sur mes épaules. C'était d'ailleurs cela mon challenge d'il y a 7 ans, me dire que j'étais capable d'endosser cette responsabilité. Alors cela se passe bien, mais clairement, être la cheffe ce n'est vraiment pas mon trip...

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C'est tellement ça... le temps sur internet, à faire des choses perso etc...

Comme questionnement

Personnellement dès que je me suis ennuyée au boulot et surtout senti sous-employee je suis aller voir ailleurs si pas de possibilités en interne

Les arguments de confort (lieu, salaire..) n’ont jamais été de vraies valeurs
Ca se retrouve ailleurs

La vie est trop courte pour s’ennuyer et finir par déprimer au travail

Sans stress mais garder l’oeil Ouvert pour d’autres opportunités

ma princesse est née en janvier 2009

Ses grands-freres ont 25, 30 et 32 ans

Doublon desolee

ma princesse est née en janvier 2009

Ses grands-freres ont 25, 30 et 32 ans

Ce qui me fait peur aussi c'est de me dire que si un jour on change de chef, de direction, car certains sont très proches de la retraite, il voudra peut être faire le ménage et diviser les effectifs par deux...

Tu as le temps de "voir venir"... Et justement...cela sera peut-être un déclic! Et aussi... tu feras peut-être aussi partie de ceux qu'ils vont garder!

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oui tout à fait
non mais je pense que je vais faire encore 2 ans là pis après je chercherais autre chose.