Gérer ses colères, ses émotions qui a fait? Qui est passé par là?

J’ai énormément de peine à gérer mes colères et émotions. Encore plus une dizaine de jours par mois. Je souffre d’un syndrome prémenstruel fort et prend entre autre du millepertuis et d’autres médicaments.
J’ai un thérapeute (psy) qui m’a déjà parlé de me mettre quelques mois sous antidépresseurs pour cela. Je vais lui en parler encore et voir dans quelle mesure il peut m’aider pour ça.
Mais j’aimerais apprendre déjà à mieux exprimer mes colères, mes émotions qui sont très fortes: colères fortes ou émotions parasitées par larmes.
Cela me pourri la vie. Et je vois les cobséquences sur mon entourrage, mes enfants quand je suis à bout, fatiguée ou stressée. Ca m’arrive avec n’importe qui. Je cris, je vais loin verbalement...
Je vie avec quelqu’un qui a de la peine lui même à communiquer ses émotions (il vient d’une famille ou c’est très tabou de dire les choses, c’est beaucoup dans le « superficiel », on n’aborde pas les choses facilement, on se fâche pas. Donc quand il se fâche c’est aussi disproportionné.
Bref, y en a-t-il qui sont passées par là ou passe par là?
Qu’avez-vous fait méthode, thérapie, astuces, livres...
Merci de m’avoir lue.

Pour suivre.... Je ne peux que compatir...

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Coucou!
Ça prend un peu de temps mais 20mn de meditation « pleine conscience » par jour ou de la cohérence cardiaque (tu trouves des appli ou sur you tube)! Et conscientiser d’où vient l’émotion, quelles sont les pensées qui sont liées (ce que tu te dis dans ta tête....)
Ça demande une certaine rigueur au début d’y penser et d’appliquer...

Mais la plupart du temps c’est les mêmes situations et les mêmes pensées...

A dispo par mp

Oh je te mp plus tard. J’ai un mal fou à me duscipliner pour la cohérence. :-( mais je vais essayer de m’y remettre.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

Tu as essayé le gatillier? C'est une plante assez réputée pour ça, tu peux t'en faire préscrire par ta psy ou ton gynéco, il me semble que c'est pris en charge par ton assurance de base.

Ce que tu raconte me fait penser à ma soeur, qui a un trouble de type borderline. Elle ressent les choses très fort, très violemment, elle a peu de nuances dans ses émotions. Son trouble pré-menstruel est horrible, elle est vraiment mal.

Sa psy lui a prescrit des anti-dépresseurs, ça va mieux. C'est clair que ça fait peur, mais c'est parfois nécessaire et c'est pas dramatique non plus. Quand on a une maladie quelconque, on prend un médicament pour aider, là c'est pareil. Il y en a des très légers et parfois une petite dose suffit.

Bon courage

Maman de O. dans les étoiles (27.02.2018) et de N. sur terre (17.05.2019)

Je suis sous gatilliez en permanence (premens) prescrit par gynéco. Je prends aussi de l’onagre.
Je vais voir avec mon psy s’il me trouve borderline :-( ca fait juste quelques mois que je le vois. Il ne voulait pas poser définitivement le syndrome prémenstruel comme cause principale. Pour ne pas mal disgnostiquer (il pense que je fait partie du faible pourcentage chez qui c’est très fort). Il a préféré me mettre sous millepertuis + concentré (rebalance) avant de voir si on teste les anti-dépresseurs.
J’en ai vue d’autres avant de psy. Et ils ne posaient pas ce diagnostique.
Mes symptômes se sont accentués avec les années, et comme dit dans le poste sont plus fort une dizaine de jours par mois. Merci pour cette piste.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

Ouais alors borderline c’est quand même particulier et ça arrive pas « comme ça » avec les années! Certaines personnes arrivent à « cacher » ou vivre avec mais ćest quand même tres intense comme mal être... j’ai moi aussi eu une periode ou je penais a gérer mes emotions mais pour avoir travailler avec des personnes borderline ça n’a rien a voir... c’est genre x10000

Tu peux peut-être lire un livre/arricle sur l’hypersensibilité

Merci! Je me dis aussi que depuis le temps que je vais chez des psy, on m’aurait quand même dit s’il y avait un tel diagnostique. J’ai quelqu’un de bi-polaire dans ma famille, et j’ai déjà demandé si j’avais des symptômes similaires. On m’a répondu que je n’avais pas du tout le profil.
En raison de problèmes de santé, j’ai longtemps freiner mes colères (car ça me faisait mal physiquement). Je sais pas si ça joue dans ces explosions.
Mes colères et mes larmes commencent à devenir de plus en plus ingérable à partir du 14 jours du cycle. Et à 20 jours c’est sensibilité à fleur de peau, larmes ou colère pour rien.
En revanche, à la fin de mes règles et pendant 1 semaine, suis très stable émotionnellement, moins touchée. Je peux aborder certains sujets qui d’ordinaire me font pleurer avec + de retenue.
J’ai 45 et 2x j’ai un quack (règles qui ont été retardées de 10 jours) et là, je n’ai eu que peu de symptômes.
Je vais revoir pour cette histoire d’anti dépresseur. Mais je me dis que si j’apprends à mieux exprimer mes émotions, voire gérer ces colères disproportionnées, ça m’aiderait aussi à mieux passer ce cap difficile pour moi.
Mes émotions sont souvent embrouillées, et font élastiques avec le passé (je sais pas si je suis claire dans ce que je dis). Alors je travaille là-dessus. Mais voilà je cherche toutes les pistes.
Désolée de me dévoilée comme ça, mais s’il y en qui se reconnaissent dans ce type de descriptif, ça m’intéresserait.
Hypersensible je me pose la question depuis un moment pour cette hyper émotivité.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

Moi je me reconnais assez dans ta description... J'ai l'impression d'avoir perpétuellement de la colère en moi, que cela fluctue, avec des pics disproportionnés, puis que cela se calme, mais qu'au fond, c'est toujours là... Un rien peu me mettre en colère, m'énerver... Je rumine beaucoup aussi... J'ai la larme très facile (à la limite de me mettre la honte toute seule des fois). J'ai du mal à l'extérioriser, à l'exprimer.... Je suis également quelqu'un de très très très peu patient, et ma fois sans doute un peu psychorigide... Mon mari me dit parfois "ouai là j'ai rien dit, j'ai senti qu'il fallait juste me taire et t'en causer plus tard" alors oui c'est bien, mais je me dis que c'est aussi à moi de parvenir à prendre un peu sur moi. Je me suis pas mal améliorée, mais quand je "prends sur moi" justement, cela n'a rien de naturel pour moi, je fais un mega effort.

Franchement je ne sais pas du tout quoi faire de tout cela... Je n'ai surtout pas de cas précis, j'ai l'imprssion que c'est vraiment mon état général...

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Merci pour ta réponse, ça me fait du jien e te lire. Je me sens moins seule avec ça. Et je me retrouve dans tes mots:-)

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

C'était une idée comme ça, en fait, loin de moi l'idée de faire des diag psy à qui que ce soit, surtout que ce n'est pas mon métier... en fait pour être franche, je regrette d'avoir dit ça comme ça, c'était mal avisé, désolée.

J'ai aussi un symptôme pré-menstruel assez fort, et ce qui m'aide durant ces moments-là, c'est éviter l'alcool, faire un petit peu de sport, et ne pas me forcer à faire des choses qui ne me font pas plaisir, si je peux les éviter. Genre je n'ai aucun remors à annuler une sortie entre amis si j'ai juste envie de rester en pyjama devant la télé en bouffant du chocolat. Je fais mon possible pour être le plus cosy possible.

Concernant la gestion des émotions durant ces moments-là, tu peux essayer de travailler ça, notemment avec des choses comme la méditation ou yoga pleine conscience ou d'autres méthodes psy, mais le problème, c'est que tu ne peux pas avoir complètement prise dessus: c'est ton fonctionnement hormonal et c'est pas quelque chose qu'on peut complètement changer avec de la théorie, ou des exercices mentaux. Mis à part l'accepter et vivre avec (ce qui aide à gérer), il n'y a pas de solutions miracles. Et surtout, comment apprendre à gérer quand on est submergé?

A part ça, tu vis sur Lausanne? Je connais une psy qui propose des cours de yoga, il paraît que ça fait du bien.

Maman de O. dans les étoiles (27.02.2018) et de N. sur terre (17.05.2019)

Je suis sur Epalinges, donc proche Lausanne. J’en ai reparlé à mon psy. Et on va peut-être tester un anti dépresseur utilisé pour le syndrome prémenstruel. Il s’agirait de le prendre la 2e partie du mois (du cycle) pour atténuer l’aspect biologique. Je vais réfléchir (je le revois dans 1 semaine), mais je crois que je vais dire oui.
Cela me permettrait de travailler sur le reste (blessure du passé, mes blocages, mon hypersensibilité si c’est ça...) en ayant moins ces trop plein.
Je vais regarder pour la cohérence cardiaque et la pleine conscience.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

au centre des Toises à Lausanne propose du yoga. Après je sais pas si il faut être suivie là-bas pour pouvoir en profiter, mais tu peux toujours poser la question.

Maman de O. dans les étoiles (27.02.2018) et de N. sur terre (17.05.2019)

Merci Dodie pour ta réponse :-) j’aime toujours lire tes points de vue, en tant que dr , et aussi en tant que la dodie que je connais sur ce forum depuis quelques années maintenant. Ce n’est pas de gaieté de coeur que je pars sur ça. Comme dit je suis sous premens et epogam (onagre) en permanence depuis 2-3 ans je crois. Et rebalance depuis janvier suite aux nuits difficiles de mes petites.
J’ai testé acupuncture, essayé sans succès de me discipliner pour la cohérence cardiaque, divers psy...
Celui là est spécialisé en Emdr (Nussbaumer).
Et surtout je vois les effets de ce manque ee contrôle sur mes filles justement. Ces jours-ci j’ai eu tellement de peine à me contrôler et de les voir s’impreigner de ce climat à chaque fois me fait peur. Les voir de plus en plus agressives, parfois peureuse de mes réactions dans fes jours-là... Comme dit dans mon poste je vois les répercussions.
J’ai peur de prendre des AD. Mais il dit qu’on pourrait essayer 15 jours par mois, au moment du cycle où ça commence à capoter. Il a une pariente qui fait comme ça pour qui ça marche. Et je continurais le travail sur moi avec lui en parallèle (même si j’ai l’impression en ce moment d’être un « cas » et que je n’arrive pas à sortir de mes blessures passées, de mes histoires de famille etc) ce ne serait pas juste AD et aucun suivi.
J’en ai parlé à mon homme qui était longtemps contre. Mais lui trouve aussi que c’est fluctuant dans le mois chez moi et qu’il y a des moments où je gère bien ou mieux (tout en restant sensible) et d’autres plus du tout et que cela devient disproportionné.
Je t’avoue que là, je suis au stade où je veux bien d’une béquille, encore faut-il voir si elle fonctionne sur moi, si ça peut m’aider à avancer moins violemment et en protégeant un peu mes enfants de ce surplus d’émotions moins controlées.
J’ai dit « non » pendant longtemps, j’ai espéré y arriver sans, mais là, je n’arrive plus. Et je ne vois plus trop quoi essayer.
On verra bien, si c’est trop violent j’arrêterai.

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

J ai pas lu toutes les réponses ni tout ce que tu avais posté mais j ai lu cette réponse si et j ai été attiré par le nom de ton psy...si il s agit bien de Nicolas nussbaumer qui est systemicien thérapeute familiale je pense que tu peux lui faire entièrement confiance sur ce qu il te propose. Je l ai rencontré à plusieurs reprises dans le cadre prof est je suis toujours impressionné de sa capacité d écoute, de ses réflexions et de ce qu il peut amener de différent auprès de ces patients...
Si ce n est pas lui...désolée mon commentaire n aura servi à rien!

Ouiiii! Il s’agit bien de lui. Cela me fait plaisir de te lire si positive à don sujet. :-)

"Avant, j'étais une mère parfaite. Mais ça c'était avant d'avoir des enfants." Serial mother ☺

Et ma soeur, maman, doit prendre des médicaments pour gérer son trouble psy.

Ben de mon expérience, c'est pas exactement la même chose. Déjà parce la démarche est différente, le contrôle de la prise aussi (même si quelque part, l'alccol, c'est aussi une recherche de moyens thérapeutiques).

Ca dépend aussi de la molécule et de la réaction à la molécule. Certaines personalités peuvent changer avec une molécule, et pas avec d'autres. Moi par exemple, je ne supporte pas la Stértraline, ça me rends beaucoup plus impulsive et cyclothymique, mon comportement général s'en ressent, mais c'est aussi parce que j'ai un TDA +/- H et que ce médicament n'est pas du tout fait pour les personnes ayant ce trouble.

En tout cas, j'espère que tu vas trouver la solution qui te convient.

Maman de O. dans les étoiles (27.02.2018) et de N. sur terre (17.05.2019)