Thomas

Notre petit cœur à vu le jour le 7 novembre...

Il se prénomme Thomas et faisait à la naissance 3.190 kg et 47.5 cm. Il a plein de cheveux noir... il est vraiment trop mignon.

C’est fou ce que le temps passe rapidement. A la mat., on a eu énormément de visites. J’en étais épuisée, avec un début de baby blues. A la fin de la journée j’étais en larmes. Les gens étaient super adorables mais ça nous a fait vraiment trop de monde. Heureusement mon ptit mari a pris des vacances pour profiter de Thomas et ça, je ne sais pas comment j’aurais fait sans. Il a tout pris en charge, il faisait à manger, le ménage et moi, je n’avais qu’à m’occuper de notre amour et me reposer. Alors me revoilà avec mon récit… (et surtout beaucoup de retard..)

Dans la nuit du 6 – 7 novembre, j’ai commencé à sentir des douleurs au niveau du bas du ventre. Ce n’était pas trop rapproché alors j’ai pu me rendormir. Le matin vers 6h j’ai commencé à sentir les contractions dans les reins. Je n’ai rien dit à mon mari qui est allé travaillé comme d’hab. (mais comme il est très perspicace, il m’a déneigé la voiture et me la mise dans le bon sens pour aller à l’hôpital !!) Vers 7h30, je me suis mise à compter les intervalles qu’il y avait entre chaque douleurs. J’en étais à 10 min. à 8h30, j’ai pris une douche et mangé une petite tartine. Ne tenant plus, j’ai téléphoné à la mat. en pensant que ça y était… Dès le moment ou j’ai eu la sage femme au téléphone, je n’en ai plus eu pendant une demi-heure… comme si cela m’avait destressée. Selon son conseil, j’ai pris un bain, et c’est dans le bains qu’elles sont reparties de plus belles, pour ne plus s’arrêter. A 10h30, j’ai rappelé la mat. En disant que je venais… Et bien entendu, mon chéri pour lui annoncé que je montais ! (je ne vous dis pas la panique à l’autre bout du fil !!)

Sur place, monitoring, touché vaginal, j’en étais à 3 cm de dilatation… j’avais fais une bonne avance à la maison ! Pour la péridurale, j’ai dis que je voulais attendre un peu, histoire de ne pas trop ralentir le travail. Le travail, je ne me l’imaginais pas comme ça… à 13h, ne tenant plus, j’ai demandé la péridurale… Entre ce moment là et celui ou je l’ai eue, 16h, je ne me souviens pas de tout, mais une chose est sûre c’est que je n’aurais jamais pu m’en sortir sans mon mari à mes côtés, qui m’encourageait et me donnait de la force. Je l’admire du plus profond de mon cœur, je ne sais pas comment il a fait (les émotions ne faisaient alors que commencer !) Dès le moment où j’ai (enfin ou miraculeusement ) eu l’anesthésie, ça a été fabuleux… plus aucunes douleurs… Quel bonheur ! Vers 17h45 elle a dû rompre la poche des eaux, j’étais à dilatation complète. Un peu plus tard, j’ai commencé à pousser… puis il a eu un problème, Thomas ne voulait plus descendre, et moi, je ne parvenais plus à pousser correctement. Ils l’ont sorti avec les forceps, et l’aide du médecin qui poussait de toutes ses forces sur mon ventre. De cette période, je ne me souviens pas de tout, j’étais comme dans les vapes… J’ai eu droit à une épisio, et à de multiples déchirures. Je sais simplement que lorsqu’ils me l’ont mis sur le ventre, j’ai soulever le drap et j’ai dit que c’était un ptit mec. Puis tout c’est précipité, ils me l’ont pris en disant qu’ils allaient l’amener à son papa… et moi, je me sentais très loin de ce qui se passait. Tout le monde s’agitait autours de moi, mon utérus ne se contractait pas.
La sage femme me parlait pour me maintenir éveillée, oui, je l’entendais mais je ne pouvais pas lui répondre. (mon mari était dans la pièce d’à côté, il entendait tout, subitement il s’est retrouvé tout seul avec son fils, on lui à dit de ne pas s’inquiéter, que tout allait bien et qu’on lui expliquerait. )
Ils ont donc dû faire eux-même le travail de l’utérus en appuyant sur mon ventre, ils m’ont fait une deuxième perf., et gentiment, j’ai senti que tout allait mieux. Ils m’ont recousue et mon amour de mari est venu me poser ce petit être sur la poitrine. C’est à ce moment là seulement que j’ai réalisé que c’était fini, et que ce ptit bout qu’on avait créer avec amour, était dans mes bras et me regardait avec ses gros yeux.
Tout est sorti d’un coup… j’étais en larmes de bonheur face à cette perfection de la nature qu’est un nouveau né. Il était tellement beau ! (je suis sûre que ça le fait à tout le monde… c’est vraiment trop génial comme expérience…)

Thomas est donc né le 7 nov. à 18h49, il a eu son premier bain vers 22h. Son papa est resté de bout en bout sans avoir rien avalé de la journée, il nous a accompagné dans la chambre, à dévoré le repas qui nous attendait (et que je ne voulais pas..) et est rentré à la maison pour un repos bien mérité. J’ai passé une bonne partie de la nuit à admirer ce bébé, en têtant, en ayant son premier hoquet, en dormant. Et paisiblement je me suis endormie.

Une belle et longue journée, la première journée enneigée chez nous. Une journée inoubliable et qui, lorsqu’on regarde en arrière, est passée tellement vite. C’est que du bonheur.

Ceci dit, je voulais dire que je pense que les femmes qui accouchent sans péridurale sont des héroïnes. J’en admire d’autant plus nos mamans.

Vous êtes douées les nanas, parce que j’ai pensé à venir vous faire un coucou pour vous prévenir que je partais à la mat mais je n’ai pas pu…

Mon message est le suivant : je souhaite beaucoup de bonheur aux mamans qui ont déjà leurs petits amours dans leurs bras et aux futurs mamans. Que ces dernières n’aient pas peur de ce qu’il les attend, (ce n’était pas mon but) chaque accouchement est différent. Et puis quoi qu’il arrive, on est entouré de gens formés compétents, qui font tout leur possible pour que les choses se passent très bien.

Vous toutes et tous, je vous remercie d’avoir eu la patience de me lire, et me réjouis de peut-être prochainement pouvoir vous rencontrer.

Bisous

Pam, maman de Thomas, 07.11.2002