La naissance d’Anaïs, d’une maman, d’une famille (long récit)

[Snake Charm]

Ma puce était prévue le jour de Noël, mais la date approchait à grand pas, et à part quelques contractions pas très vigoureuses, elle ne semblait pas très pressée de venir.

Depuis déjà plusieurs semaines, le gynécologue m’annonçait un gros bébé de plus de 4kg. Il me conseillait une césarienne, mais comme je ne gardais cette option qu’en dernier recours, j’ai plutôt opté pour une provocation avant la date prévue d’accouchement, histoire de garder un maximum de chances de pouvoir accoucher par voie basse. N’ayant pas d’assurance privée, cette décision revenait à l’hôpital où j’avais choisi d’accoucher, mais je n’ai pu cependant avoir un rendez-vous à Morges que pour le lundi 18 décembre, soit une semaine avant le terme.

Le jour prévu, je suis reçue par une adorable gynéco, qui estime le poids du bébé à 4,4 kg. Elle me propose de rentrer le lendemain afin de provoquer la naissance, car en plus le liquide amniotique commence à manquer. Tout à coup, tout se concrétise! Mon coeur bat à 100 à l’heure. Demain??? Je ne suis pas prête, c’est trop vite et le bébé est bien plus grand que ce que j’imaginais. Vais-je réussir, être à la hauteur? J’annonce la nouvelle à Futur Papa qui manque défaillir, lui aussi ne s’attendais pas à un préavis aussi rapide! Finalement, ça sera une demi-fausse alerte, car les salles d’accouchement sont très sollicitées, et j’ai rendez-vous le 21 décembre à 7h du matin.

Le mardi se passe plutôt tranquillement vu les circonstances, puis le mercredi arrive et avec lui la tension monte graduellement! Je réalise que je vais être maman le lendemain, c’est indescriptible! Je n’arrête pas d’avoir les larmes qui monte, je suis envahie par toutes sortes d’émotions contradictoires: bonheur intense, peur, anxiété, impatience de découvrir mon bébé, nostalgie... oui nostalgie, car le jour de notre rencontre sera aussi celui de notre séparation. Ce bébé qui fait partie de mon corps, qui est partout où je suis, qui accapare toutes mes pensées depuis 9 mois, je devrais aussi le partager. Ca me fait déjà peur.

J’ai aussi encore un peu l’espoir que le travail se fasse tout seul sans devoir passer par tous ses produits, mais visiblement, ça n’est pas le cas. Futur Papa et moi expliquons donc à notre puce tout ce qui va se passer le lendemain, ce qu’on va me faire, et lui faire aussi. J’ai en effet peur que ce chamboulement organisé risque d’être mal vécu par bébé.

Ayant étonnamment réussi à dormir la nuit de mercredi à jeudi, c’est même plutôt en forme que nous avons pris la route de l’hôpital très tôt le matin du 21 décembre. La matinée commence par les examens d’usage: monitoring, pas de contractions. C’était prévisible mais j’ai quand même un petit pincement. Après quelques formalités administratives, nous sommes installés dans une chambre de pré-accouchement par une très gentille sage-femme prénommée Candice, qui nous accompagnera d’ailleurs tout au long de cette journée. Le gynécologue arrive, c’est apparemment un des chefs. Peu taciturne, il discute avec la sage-femme des différentes sortes d’ovules qu’ils pourraient utiliser, valide un choix et s’en va. A 8h20 du matin, la première ovule est posée... les dés sont jetés.

Pendant les quatre heures qui suivent, il ne se passe pas grand chose. Futur papa et moi nous baladons dans l’hôpital, on se pose à la cafétéria, on monte des escaliers (sait-on jamais). Je ne sens absolument rien, mais suis plutôt sereine.

A 11h30, examen du col: il est toujours long et postérieur, à peine un peu ouvert (la sage femme me dit qu’elle passe un doigt). Visiblement, bébé est toujours très haut. Le monitoring montre des contractions régulières que je ne sens pas vraiment, à peine quelques petites coliques mais rien de plus. Bon, patience, pour l’instant pas question de s’alarmer car selon la sage femme, une provocation peut prendre même plus de 24h. Je reste donc positive et on me pose le deuxième ovule à 12h30. Prochain bilan dans trois heures.
Je prend un léger repas, car j’ai l’estomac noué quand même. Futur Papa décide de rentrer à la maison manger (on habite à 10 minutes) et de revenir en taxi. En effet, le prix du parking, payant depuis peu, est prohibitif, et nous ne savons pas encore que la journée de l’accouchement est offerte. Je reste donc un moment seule en chambre, et pour m’occuper, je joue sur ma Nidento DS, mais je dois avoir la tête ailleurs, car en fait je suis super nulle. Il faut dire aussi que ces coliques deviennent de plus en plus gênantes, j’en ai même la diarrhée au bout d’un moment. Tant mieux me dis-je, comme ça, pas besoin de lavement.

Je m’ennuie de Futur papa, j’ai envie d’aller marcher un peu avec lui mais il arrive en gros en même temps que la sage femme pour le prochain bilan. Le monitoring montre de vraies contractions, je commence à les sentir de plus en plus aussi, mais le toucher est une déception: le col n’a pas bougé, ou alors il s’est à peine raccourci (je soupçonne d’ailleurs Candice d’avoir dit ça pour m’encourager un peu). Bébé est encore très haut, visiblement, les contractions n’ont pas l’air de le déloger. Le prochain bilan est fixé à 16h30 où on passera à la perfusion d’ocytocine et au percement manuel de la poche des eaux pour accélérer les choses. Ca me stresse énormément ce percement manuel, je m’imagine être déchirée de l’intérieur et ça ne m’enchante pas du tout. Cependant, j’essaie de ne pas trop y penser et à 15h30 je décide de me mettre en training pour refaire une balade dans l'hôpital. Sait-on jamais? Je pourrais perdre les eaux sans aide! J’enlève donc mon pantalon et là, que se passe-t-il? Quelque chose coule dans mon slip! Je vais aux toilettes et constate qu’il est tout tâché de sang clair, je dois avoir perdu les eaux! J’appelle, et après un nouveau toucher, Candice m’annonce que je dois avoir juste fissuré, car elle sent encore la poche, mais c’est bon signe, car ça veut dire que le travail avance! Par contre, c’est cuit pour la promenade, on me remet au lit avec une perfusion d’antibiotiques (je suis positive au streptocoque B), re-monitoring, et à 16h30, direction salle d’accouchement et perfusion d’ocytocine. Le pouvoir de l’esprit agit encore un fois, car Candice me dit qu’elle va percer ce qui reste de la poche des eaux: à peine elle enlève mon slip que c’est l’inondation! Voilà, j’ai fait ça toute seule, je crois que j’avais vraiment trop peur! Par contre, nouvelle déception: malgré de bonnes contractions qui commencent à faire mal et la perte des eaux, le col et bébé ne se motivent pas.

A 17h00, je suis toujours collée sur ce lit avec le monitoring et toutes les perfusions: j’ai l’impression d’être emprisonnée, la douleur devient vraiment très désagréable, et surtout, elle est en continu, car je contracte toutes les minutes. J’aimerais marcher pour me soulager, faire quelque chose, quoi que ce soit, mais j’ai vraiment l’impression que l’on me retient, et je commence à ressentir de la frustration. Je demande à me lever, je suis sûre que ça aiderait le bébé à descendre, mais personne ne veut rien savoir, je dois rester là. C’est de moins en moins supportable.

A 17h30, Candice vient me proposer une péridurale, car l’anesthésiste est dans les parages. Ca permettrait aussi d’augmenter la dose d’ocytocine. Le coeur du bébé réagit en effet très bien aux contractions les unes sur les autres. J’accepte bien sûr, je ne supporte plus vraiment d’être couchée comme ça en souffrant, je voudrais soit participer plus, soit au moins arrêter d’avoir mal.

A 17h45, l’anesthésiste arrive et boucle le travail en 10 minutes. C’est un soulagement énorme, car une de mes craintes était que la péridurale ne fonctionne pas sur moi, ce qui n’est absolument pas le cas. L’opération n’est d’ailleurs absolument pas douloureuse (est-ce à cause de la douleur continue que je ressens?), même si l’anxiété me fait broyer la main de Futur Papa. Ce dernier supporte d’ailleurs sans rien dire, même si c’est la main où il porte l’alliance et qu’elle s’incruste dans ses doigts.

La sage femme se montre très positive, elle augmente la dose et les contractions deviennent de plus en plus hautes sur le monitoring. Elle me dit qu’à ce rythme, et vu que j’ai perdu les eaux, mon col doit avoir beaucoup évolué depuis le dernier toucher. Elle fait donc l’examen et... presque rien n’a bougé, le bébé n’est pas descendu et le col ne s’est même pas raccourci. A peine commence t-il à devenir mou, et on peut passer deux doigts... mais à part ça, rien, et d’après ce que je comprend, ça devient même dangereux pour bébé, car vu l’intensité des contractions et la perte des eaux, le cordon peut descendre et cesser de l’alimenter.

A 18h15, le gynécologue arrive, le même que le matin. Il me regarde d’un air navré et me dit que ça se finira en césarienne, le bébé est en effet trop gros, n’arrive visiblement pas à s’engager et ça devient risqué d’attendre trop longtemps. Il se donne encore trois quarts d’heure mais il y a peu d’espoirs que la situation évolue. Moi j’écoute sans rien dire, j’essaie de rester impassible, mais à peine a-t-il le dos tourné que je fonds en larmes: tout ça n’a servi à rien, je me sens impuissante, je ne contrôle plus rien... et j’ai peur aussi pour bébé, car j’ai entendu que les césariennes d’urgence comportaient des risques plus élevés. Futur Papa me console comme il peut, mais je sens bien que lui aussi est anxieux. Cependant, je ne pense pas qu’il puisse réellement comprendre ce sentiment d’inachevé. Les minutes se passent, j’essaie de digérer la nouvelle, et j’essaie aussi de communiquer avec mon bébé. Que va-t-il ressentir lorsqu’on l’arrachera de moi? C’est à mon tour d’essayer de le rassurer, de lui parler, ça me fait du bien à moi aussi.

19h00: ça y est, on vient me chercher. Dans quelques minutes, je vais être maman. Je retiens mes larmes comme je peux, j’ai peur, j’ai froid. je me sens totalement perdue, sans repères. Arrivée au bloc, l’équipe est d’une gentillesse formidable, surtout les anesthésistes. Il y en a un qui a une voix très douce, il m’explique tout ce qui va se passer, me demande comment je me sens. Je lui dis avec une voix tremblante que je suis déçue, et il me répond qu’il comprend mais que tout va bien se passer. Je décide alors de faire entièrement confiance à l’équipe et ça diminue un peu mon stress.

A partir de là, je perd toute notion du temps. L’opération commence, et c’est franchement un supplice: non pas la douleur, non, je n’ai pas mal, mais je sens tout ce qu’il me font, je sens mon ventre qui s’ouvre, que ça tire, ça secoue, j’ai l’impression qu’on m’arrache les tripes. Quand tout cela va-t-il se terminer? Ca me paraît si long! Je commente tout ce que je ressens, tellement que le gynéco se retourne vers moi et essaie de plaisanter en me disant qu’on se croirait à la radio. Je n’ai pas vraiment l’humeur à rire, mais j’avoue que ça me permet de penser à autre chose au moins quelques secondes. Puis, je sens qu’on m’appuie très fort sur le haut du ventre, j’entend le gynéco demander les forceps, je panique, que ce passe-t-il??? Puis, un gros cris, puissant, ma fille vient d’ouvrir les yeux sur le monde et hurle à pleins poumons. Moi je suis secouée de spasmes, je n’arrive plus à dire un mot, on me la montre par dessus le champs stérile, elle a de gros yeux noirs et me crache le contenu de ses poumons à la figure! J’entends “elle est belle, elle est belle!”. Est-ce que c’est moi qui dis ça? Nouveau Papa? Je ne sais pas, tout se mélange! Puis elle disparaît, et nouveau Papa aussi, mais j’entends ma fille qui hurle toujours, ça me remplit de soulagement, tout va bien! L’équipe médicale me demande son nom, je dis “Anaïs”, le gynéco me sourit, me dit que c’est très joli.

Tout à coup, on me pose un paquet de linge sur la poitrine, c’est ma fille, mon Anaïs, elle ne crie plus mais me regarde dans les yeux, moi je lui tend une main qu’elle agrippe. Elle a de beaux doigts, des ongles longs, c’est une merveille, je suis paralysée de joie, tellement que j’en oublie de pleurer. Nouveau Papa tremble comme une feuille, il me dit encore “elle est belle, elle est belle”... Je voudrais que cet instant dure une éternité... Mais il est temps de l’emmener, et me voilà à nouveau toute seule dans ce bloc opératoire tout froid, mais pendant un instant, je n’ai plus peur, et je n’ai plus mal... je me sens bien...
Ce sentiment de plénitude ne dure pas: on me recoud et là je commence à avoir sérieusement mal. Le gynécologue m’explique que le péritoine (membrane qui entoure l’intestin) échappe souvent à la péridurale, ça n’est pas une partie de plaisir et déjà ma fille me manque terriblement.

On m’amène en salle de réveil, et là les minutes me semblent des heures. Je ne fais que penser à ma fille! Est-ce qu’elle va bien? Combien mesure-t-elle? Quel est son poids finalement? Je veux la voir, j’essaie de bouger les jambes pour accélérer les choses mais évidement c’est sans succès. L’anesthésiste vient me voir régulièrement, on discute, l’assistance du gynécologue aussi, elle me dit qu’on a le même jour de naissance à trois ans près. Mais je ne suis pas à la conversation. Je commence à sentir des fourmis, c’est bon signe. A côté de moi il y a une maman qui a aussi eu une césarienne et on vient la chercher. A quand mon tour? Au bout de ce qui me paraît être mille ans, deux dames viennent enfin et me remontent dans une salle de pré-accouchement. Elles me disent: c’est vous qui avez fait un si gros bébé? Je demande combien, et elles me disent 4,5 kg! Wow, tant que ça?

Dans la salle, il n’y a pas ma fille, je suis déçue, mais il faut me donner des soins d’abord: je saigne énormément en bas, et je commence à avoir mal à la cicatrice. Les sages-femmes me font la toilette, et on me donne de la morphine, ça me rend un peu groggy. Je n’attend qu’une chose, c’est Anaïs.

Et enfin, j’entends un bruit de roues, et un petit berceau entre dans la chambre: dedans il y a un bébé tout rose qui suce ses poings à grand bruit! Jamais je n’oublierai ce moment, j’ai fondu, littéralement. Nouveau Papa est fier comme un coq, il a un sourire niais, je dois avoir le même, car je peux enfin la prendre dans mes bras autant que je veux, elle essaie déjà de téter... toute la douleur est oubliée, il n’y a plus que toi mon Anaïs, mon bébé d’amour, je suis totalement amoureuse de toi...je suis déçue de la césarienne, mais je suis contente d’avoir connu ce long chemin qui m’a menée jusqu’à toi.

Voilà, Nous t’avons ramené à la maison le jour de Noël, et j’ai pleuré de joie en te tenant dans mes bras. J’ai l’impression de t’avoir attendue toute ma vie, et cette nouvelle vie qui commence avec toi et Nouveau Papa, je l’ai toujours rêvée.

[miha]

Hello, Snake Charm
Et toutes mes felicitations!
Si t'est pas encore une ecrivaine achevée tu devrait l'être un jour. J'ai eu beaucoup de plaisir en lirant ton recit, et j'ai reconnu les phases de mon propre accouchement qui n'etait pas assez longue et plein des (finalement,bonnes) surprises comme le tien, mais qui m'a fait passer par les mêmes sentiments que tu decris. Mon fils aîné pesait 4,5 kilo et on m'a pas recommendé la Cesarienne - heureusement au bout de 12 heures de travail il eatait là. Pour ma fille de 3 mois maintentant j'ai dû demander la péridurale, car j'en pouvais plus supporter les douleurs, et elle est venue trois semaines en avant.

Un bien venu au monde de toute mon coeur à Anais et que la nouvelle famille soit bénie!
miha

[Pat70]

Salut!
C'est un magnifique récit, merci Snake Charm!

Faudrait qu'on compile des récits et qu'on publie un bouquin avec plein d'accouchements!

Félicitations et bienvenue au monde à Anaïs

Bises!

--------
Patricia
C'est +++! je l'annonce sur ce message

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[mounette283]

toute mes félicitation quelle beau récit j'en et les larmes au yeux!!!!!!!
encore bravo
bizz

[sofnana]

Hello
C' est magnifique et j'ai les frissons car le 21 juillet 2004 j'ai vecu la même histoire que toi provoc, pas de contractions, perte des eau, puis bcp de contractions dans le vide mais pas de travail et pour finir cesa d' urgence le soir, sous narcose complète. mais quand ma fille étais là j' ai tout oublié.
Bienvenue a Anaïs et felicitation au nouveau parents
Biz
Sofnana

[Alicia2007]

Félicitation et Bienvenue à Anaïs!!!!

En attente BB1 depuis 2005

[kitty2003]

... j'en ai les larmes aux yeux!

Je comprend, cela dit, ta déception de la césarienne car j'aurais été comme toi si ca m'était arrivé! D'ailleurs tout comme toi j'avais peur de la provocation et surtout de la césarienne... également que la péri fasse mal et pas effet sur moi!

J'ai eu par contre la chance que mon fils décide de venir tout seul!

En tout cas tu as fais un beau bébé en pleine santé c'est le principale!

Je me souviens qu'a mon retour a la maison j'avais les larmes aux yeux aussi... se dire qu'on ne serait plus deux mais trois maintenant!

Je te souhaite pleins de bonheur avec ta puce et bonne fête de fin d'année!

kitty



http://louan06.monbebeblog.com

[tata R]

Félicitation!!! C est magnifique comme tu a écrit ca! Tu m a fait pleurer tellement c est beau. Ca m a donner tellement envie...

Maman d une puce née le 23.11.2005

[mamnini]

Merci pour ce magnifique récit...c'est trop beau, félicitations à vous 3 et bienvenue à ta petite puce, bcp de bonheur !!!

[SAM3]

Félicitation pour Anaïs (très beau prénom!) et bravo pour ton récit! J'en ai les larmes aux yeux, c'est si émouvant! En plus, c'est Candice qui a mis ma fille au monde, alors j'imagine très bien la situation (sauf la césarienne, mais je comprends ta déception!). Je vous souhaite une bonne année 2007 à Nouveau Papa, Anais et toi!

SAM heureuse maman de 3 p'tits loups!

[Coco2]

Quel beau récit... tu m'as fait pleurer! Je souhaite que tu te remette au plus vite de ta césarienne et vous souhaite plein plein de bonheur ds ce début de chemin à 3! Et quel magnifique cadeau de Noël que de rentrer avec son bébé!!!!!!!!
Bonne année 2007

[AAAngel]

super récit magnifiquement écrit, j'en ai encore la gorge nouée...magnifique vie à toute cette ptite famille je vous souhaite tout le bonheur du monde!
biz

[djoon]

très joli récit,pleins de détails!super!
BIENVENUE A ANAIS!
et félicitations aux nouveua parents,
bonnes fêtes.

[carib mummy]

Félicitation à toute la famille!
Tu as écrit ton récit avec tellement de sensibilité et de douceur que j'en étais toute émue!
Bonne continuation dans cette nouvelle aventure, à trois maintenant!

[Sixtitou]

Je vous souhaite beaucoup de bonheur pour cette nouvelle vie à 3!
toutes mes félicitations!

[Banana Split]

J'en ai pleuré....

Félicitations à toi et ton mari et bienvenue à votre petit ange !!

[Snake Charm]

Merci pour vos commentaires!

Le souvenir de ce jour est encore très vivace en moi, et en l'écrivant, j'avoue aussi avoir ressenti beaucoup d'émotions.

Une petite photo en avant-goût:

[fanni_79]

Toutes mes félicitations! Elle est super chou! Génial ton post!

Quand j'ai lu ton récit, j'en ai eu la chair de poule. A quelques détails près, j'ai vécu la même journée que toi mais le 6 juillet 2006. Juliann est né à 21h54 par césarienne.

Mon mari a eu aussi la main brisée!

Gros bisous.

[Charlie06]

Elle est adorable ta p'tite Anais, toute joufflue ! Quel beau cadeau!

Je vous souhaite à tous une magnifique et heureuse année 2007

Bisous

Charlie
Bébé attendu pour le 30 décembre 2006

[hbu]

Hello,
Toutes mes félicitations et bienvenue à la petite Anaïs!