Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum!
Il y a de ça un peu plus d'un an, j'avais arrêté la pillule, à la plus grande joie de mon ami qui attendait depuis longtemps que je me décide!
Mais voilà, rien ne s'est passé comme je l'espérais, moi qui m'imaginais que cette attente serait l'occasion de se rapprocher l'un de l'autre, que ce serait une période douce et sereine (dans le genre période à l'approche de Noël, une gentille impatience quoi!)... j'ai vite déchanté!
Le problème est d'abord venu de moi, qui suit très angoissée de nature, et qui n'ai pas réussi à contrôler mon anxiété... De plus, après 9 ans de pillule, mes hormones ont foutu le bordel (cycles très longs) ce qui n'améliorait pas mon état! Comme je n'allais pas très fort, j'espérais trouver soutien et réconfort auprès de mon homme, mais voilà, lui ne voyait pas le problème (au-delà de moi) et même pas l'utilité de parler de bébé, de fouiner dans les magasins spécialisés, etc... alors que c'était ce dont je pensais avoir besoin pour dépasser mes peurs et continuer à rêver ce petit "bout d'chou" qu'on espérait...
J'étais très déçue de son attitude, je suis devenue agressive, et tout a dégénéré... On n'arrivait plus à se parler sans s'engueuler, rien n'avançait et peut-être par réaction il a commencé à agir égoïstement (par exemple à dépenser pour lui tout seul l'argent que j'aurais voulu mettre dans un petit voyage en amoureux, histoire de se rabibocher..). Une chose en entraînant une autre, on a finit par atteindre le point où j'ai voulu partir, me séparer de lui... Là il a eu très peur, je pense qu'il prenait mes angoisses pour des caprices jusque là. Mais là il a vu que ça n'allait vraiment pas...
On a laissé passer un peu de temps (évidement j'ai recommencé la pillule, décision que je vis comme un échec même s'il était impensable de mettre un bébé en route vu l'état de notre couple...).
Pour finir, un an et demi plus tard, on est toujours ensemble, beaucoup de choses ont changé, la plupart en mieux: j'ai changé de boulot (moins stressant, plus motivant), on a déménagé, notre relation est plus saine (on s'engueule mais au moins on se dit ce qui ne va pas), et maintenant que les choses se remettent en place, l'envie de bébé refait doucement son apparition...
Mais voilà, j'ai peur de me remettre à "psychoter" dès l'arrêt de la pillule (peur d'avoir peur, c'est gravement bête non?), j'ose même à peine parler à mon ami du retour de mon envie de bébé (il est toujours aussi impatient...), j'ai quand même fait quelques légers sous-entendus et il avait un sourire jusqu'aux oreilles!
Je me sens nulle, une vraie trouillarde, et nulle aussi de ne pas lui avoir pardonné totalement son attitude de la dernière fois... Je sais pourtant que j'ai une grande responsabilité dans ce qui c'est passé. Et je l'aime, c'est un mec vraiment bien, il sera sans doute un bon papa!
Alors aidez-moi, racontez-moi comment vous avez surmonté vos angoisses!!!
(désolée pour le roman...)
Bisous!
Snoopy
Angoisses
re: Angoisses
Tout d'abord, je me présente. Je suis l'heureuse maman de deux enfants que j'adore plus que tout au monde : Emilie (5 ans en novembre) et Téo (2 1/2 ans en novembre également).
Pour ce qui est de tes angoisses, il faudrait peut-être que tu "fouines" un peu dans ton enfance ! Je ne te connais pas, mais je pense que bien souvent, elles viennent de problèmes rencontrés dans l'enfance... Ensuite, et prends ça comme des conseils, il faut que tu parles de ces angoisses à ton homme !!! Je crois qu'il est très important d'établir un vrai dialogue avec la personne qui partage ta vie ! Il trouvera certainement les mots qu'il faut pour que tu surmontes tes angoisses !
Concernant le fait d'avoir des enfants, je peux te dire à 100% que c'est l'expérience la plus belle... Bon, d'accord, avant d'en avoir, on se pose plein de questions du style :
- est-ce que la grossesse se passera bien ?
- Et l'accouchement aussi ?
- est-ce que je vais savoir m'en occuper ?
- serai-je une bonne mère ?
... et ainsi de suite...
Il faut que tu saches que nous passons presque tous par des interrogations de ce genre... Mais je peux te dire que quand bébé arrive, c'est vraiment génial !!!
Ce qui est sûr, c'est que la venue d'un enfant change complètement la vie d'un couple ! Quand un bébé arrive au monde, il est complètement dépendant de ses parents, mais c'est un vrai plaisir de s'en occuper. Imagines que ce petit bout de chou, c'est un mélange de vous deux, c'est un véritable "miracle" de la vie !!! Bien vite, ton instinct maternelle prendra le dessus et toutes ces angoisses vécues ne seront plus qu'un mauvais souvenir !
Concernant tes cycles hyper longs, figures-toi que c'est aussi mon cas, mais c'est de nature ! J'ai eu mes règles très tôt (j'avais un peu plus de 10 ans !!!) et, à l'époque, elles étaient très abondantes, donc douloureuses et très longues. En plus, mes cycles étaient irréguliers !!!! Après la naissance de mes deux enfants, les cycles sont devenus réguliers. Là, ils durent environ 33-35 jours, mais par contre, ils sont toujours aussi abondants, douloureux et longs ! Tout ça pour te dire que tu n'es pas la seule dans ton cas !
Moi, je te conseille de parler de ce problème à ton gynéco ! Pourquoi ? Car il me semble qu'il existe des pilules non-contraceptives. Elles te permettent d'avoir des cycles réguliers, mais tu gardes toutes tes chances d'avoir un enfant !
De toute façon, il faut tout d'abord que tu surmontes tes angoisses ! Il faut que tu sois sereine, calme et en accord avec ton homme et surtout avec toi même avant de faire ce petit bout de chou ! Ainsi, vous pourrez l'accueillir sans craintes !
Tu vois, moi aussi j'ai été longue, mais je trouve qu'il ne faut pas "compter" ! Quand on a des problèmes, il faut prendre le temps qu'il faut pour en causer et quand une personne veut en aider une autre, il faut en faire de même !
Racontes-moi ton et votre "évolution" ! ça m'intéresse vraiment ! Et j'espère que mon message contribuera à ce que tu vois la vie dans un tout autre angle !
Courage et, je l'espère, à tout bientôt !!!
Angeles
Pour ce qui est de tes angoisses, il faudrait peut-être que tu "fouines" un peu dans ton enfance ! Je ne te connais pas, mais je pense que bien souvent, elles viennent de problèmes rencontrés dans l'enfance... Ensuite, et prends ça comme des conseils, il faut que tu parles de ces angoisses à ton homme !!! Je crois qu'il est très important d'établir un vrai dialogue avec la personne qui partage ta vie ! Il trouvera certainement les mots qu'il faut pour que tu surmontes tes angoisses !
Concernant le fait d'avoir des enfants, je peux te dire à 100% que c'est l'expérience la plus belle... Bon, d'accord, avant d'en avoir, on se pose plein de questions du style :
- est-ce que la grossesse se passera bien ?
- Et l'accouchement aussi ?
- est-ce que je vais savoir m'en occuper ?
- serai-je une bonne mère ?
... et ainsi de suite...
Il faut que tu saches que nous passons presque tous par des interrogations de ce genre... Mais je peux te dire que quand bébé arrive, c'est vraiment génial !!!
Ce qui est sûr, c'est que la venue d'un enfant change complètement la vie d'un couple ! Quand un bébé arrive au monde, il est complètement dépendant de ses parents, mais c'est un vrai plaisir de s'en occuper. Imagines que ce petit bout de chou, c'est un mélange de vous deux, c'est un véritable "miracle" de la vie !!! Bien vite, ton instinct maternelle prendra le dessus et toutes ces angoisses vécues ne seront plus qu'un mauvais souvenir !
Concernant tes cycles hyper longs, figures-toi que c'est aussi mon cas, mais c'est de nature ! J'ai eu mes règles très tôt (j'avais un peu plus de 10 ans !!!) et, à l'époque, elles étaient très abondantes, donc douloureuses et très longues. En plus, mes cycles étaient irréguliers !!!! Après la naissance de mes deux enfants, les cycles sont devenus réguliers. Là, ils durent environ 33-35 jours, mais par contre, ils sont toujours aussi abondants, douloureux et longs ! Tout ça pour te dire que tu n'es pas la seule dans ton cas !
Moi, je te conseille de parler de ce problème à ton gynéco ! Pourquoi ? Car il me semble qu'il existe des pilules non-contraceptives. Elles te permettent d'avoir des cycles réguliers, mais tu gardes toutes tes chances d'avoir un enfant !
De toute façon, il faut tout d'abord que tu surmontes tes angoisses ! Il faut que tu sois sereine, calme et en accord avec ton homme et surtout avec toi même avant de faire ce petit bout de chou ! Ainsi, vous pourrez l'accueillir sans craintes !
Tu vois, moi aussi j'ai été longue, mais je trouve qu'il ne faut pas "compter" ! Quand on a des problèmes, il faut prendre le temps qu'il faut pour en causer et quand une personne veut en aider une autre, il faut en faire de même !
Racontes-moi ton et votre "évolution" ! ça m'intéresse vraiment ! Et j'espère que mon message contribuera à ce que tu vois la vie dans un tout autre angle !
Courage et, je l'espère, à tout bientôt !!!
Angeles
re: Angoisses
Je viens de voir ton message, Angeles, mais je te répond ici, ok?
Tout d'abord je ne viens pas très souvent sur ce forum... Je suis désolée de n'avoir pas pris le temps de te remercier avant pour ta réponse, que je trouve très gentille et attentionné... Ca m'a fait beaucoup de bien d'avoir le sentiment d'être comprise...
(Pour la "pillule" non contraceptive mon gygy m'en avait prescrit... en fait avant de prendre la pillule j'avais des cycles "normaux" et assez réguliers, mais après 9 ans de pillule ça devait être le "bordel" dans mes hormones!)
J'ai eu une enfance plutôt heureuse! En tout cas je ne pense pas que mes angoisses en proviennent directement...
Je me demande dans quelle mesure ce ne sont pas les angoisses de ma mère que je reproduirais… elle s’est toujours longuement justifiée de la possibilité qu’elle a eu de s’arrêter de travailler pour s’occuper de ses enfants, choix que je trouve tout à fait honorable, mais qui la mettait mal à l’aise vis-à-vis de sa belle sœur qui se vante sans arrêt de ses capacités à conjuguer super boulot et relations privilégiées avec ses enfants… elle se sentait, du coup, « obligée » de faire « mieux » puisqu’elle avait plus de temps à nous consacrer. Je comprends son malaise (mais je trouve qu’elle est très dure avec elle-même !) mais peut-être que je ne veux pas qu’elle me voit comme, à l’époque, sa belle sœur, telle une « concurrente » dans la course à la meilleure maman… puisque je n’ai pas l’intention (ni la possibilité) d’arrêter de bosser. Si j’y arrive (à conjuguer les deux) je deviens son « ennemie », si j’échoue … Triste combat !…
En fait il y a quatre-cinq ans, après mon diplôme et avoir démarré mon 1er job, mon ami et moi avions commencé à rêver de faire un bébé... on se trouvait trop "jeunes" et pas assez "installés" mais c'est vrai que ça nous titillait…
A ce moment ma mère n'avait pas vraiment le moral, elle démarrait sa préménopause, période très difficile où elle même était très angoissée (bon, elle l'a toujours été)... Elle a passé des heures au téléphone à me répéter qu'il ne fallait pas faire un bb trop tôt, qu'après ta vie était bouleversée, qu'on ne revenait pas en arrière... (on n'avait pourtant rien dit de nos envies !) je pense qu'elle déprimait car ses enfants étaient devenus adultes ou presque, elle devait se sentir seule et inutile...
Ce qu'elle a dit était très dur à entendre, car en plus de m' "interdire" de faire des enfants elle remettait en cause (sans vraiment le dire) ce qu'on était pour elle. Mes envies se sont éteintes... Faire un enfant à ce moment aurait été comme de nier mes sentiments pour elle. J'angoissais rien qu'à l'idée de sa réaction, elle aurait dit "oh, non... pas maintenant..." et je serais tombée raide!
Il y a deux ans, quand ma soeur a annoncé sa grossesse, elle a eu un choc mais s'est montré heureuse... Je suis très contente de ça, mais j'ai honte de dire que j'ai aussi ressenti ça comme une sorte de "trahison" en même temps que je me suis sentie si nulle de d'avoir craint autant ce moment...
Je ne peux pas vraiment parler de tout ça avec mon ami car il juge ce genre de réflexion comme étant du blabla pseudo-psy et surtout très barbant. Mais je suis sûre que ça m’influence… en plus des traditionnelles questions sur nos capacités d’amour et d’organisation, la façon dont notre maman a vécu sa maternité est forcément imprimée dans notre façon de devenir à notre tour maman… J'aimerais arriver à ne pas être aussi dure avec moi-même qu'elle l'est avec elle-même, ça rendrait les choses plus facile si on avait davantage confiance en soi...
C’est fou je ne pensait pas que ce serait si dur de me lancer ! Ca révèle plein de questions… Et j’ai tellement peur de tout un tas de truc !!! Je voudrais arrêter de réfléchir et laisser parler mon instinct…
Pour l’instant l’envie s’installe petit à petit… Mon ami commence à me « relancer » , mais j’ai l’impression qu’il craint que je ne me décide jamais et ça me mets la pression… Non non non ! ça ne se passera pas comme ça !
Bisous Angeles,
"Snoopy"
Tout d'abord je ne viens pas très souvent sur ce forum... Je suis désolée de n'avoir pas pris le temps de te remercier avant pour ta réponse, que je trouve très gentille et attentionné... Ca m'a fait beaucoup de bien d'avoir le sentiment d'être comprise...
(Pour la "pillule" non contraceptive mon gygy m'en avait prescrit... en fait avant de prendre la pillule j'avais des cycles "normaux" et assez réguliers, mais après 9 ans de pillule ça devait être le "bordel" dans mes hormones!)
J'ai eu une enfance plutôt heureuse! En tout cas je ne pense pas que mes angoisses en proviennent directement...
Je me demande dans quelle mesure ce ne sont pas les angoisses de ma mère que je reproduirais… elle s’est toujours longuement justifiée de la possibilité qu’elle a eu de s’arrêter de travailler pour s’occuper de ses enfants, choix que je trouve tout à fait honorable, mais qui la mettait mal à l’aise vis-à-vis de sa belle sœur qui se vante sans arrêt de ses capacités à conjuguer super boulot et relations privilégiées avec ses enfants… elle se sentait, du coup, « obligée » de faire « mieux » puisqu’elle avait plus de temps à nous consacrer. Je comprends son malaise (mais je trouve qu’elle est très dure avec elle-même !) mais peut-être que je ne veux pas qu’elle me voit comme, à l’époque, sa belle sœur, telle une « concurrente » dans la course à la meilleure maman… puisque je n’ai pas l’intention (ni la possibilité) d’arrêter de bosser. Si j’y arrive (à conjuguer les deux) je deviens son « ennemie », si j’échoue … Triste combat !…
En fait il y a quatre-cinq ans, après mon diplôme et avoir démarré mon 1er job, mon ami et moi avions commencé à rêver de faire un bébé... on se trouvait trop "jeunes" et pas assez "installés" mais c'est vrai que ça nous titillait…
A ce moment ma mère n'avait pas vraiment le moral, elle démarrait sa préménopause, période très difficile où elle même était très angoissée (bon, elle l'a toujours été)... Elle a passé des heures au téléphone à me répéter qu'il ne fallait pas faire un bb trop tôt, qu'après ta vie était bouleversée, qu'on ne revenait pas en arrière... (on n'avait pourtant rien dit de nos envies !) je pense qu'elle déprimait car ses enfants étaient devenus adultes ou presque, elle devait se sentir seule et inutile...
Ce qu'elle a dit était très dur à entendre, car en plus de m' "interdire" de faire des enfants elle remettait en cause (sans vraiment le dire) ce qu'on était pour elle. Mes envies se sont éteintes... Faire un enfant à ce moment aurait été comme de nier mes sentiments pour elle. J'angoissais rien qu'à l'idée de sa réaction, elle aurait dit "oh, non... pas maintenant..." et je serais tombée raide!
Il y a deux ans, quand ma soeur a annoncé sa grossesse, elle a eu un choc mais s'est montré heureuse... Je suis très contente de ça, mais j'ai honte de dire que j'ai aussi ressenti ça comme une sorte de "trahison" en même temps que je me suis sentie si nulle de d'avoir craint autant ce moment...
Je ne peux pas vraiment parler de tout ça avec mon ami car il juge ce genre de réflexion comme étant du blabla pseudo-psy et surtout très barbant. Mais je suis sûre que ça m’influence… en plus des traditionnelles questions sur nos capacités d’amour et d’organisation, la façon dont notre maman a vécu sa maternité est forcément imprimée dans notre façon de devenir à notre tour maman… J'aimerais arriver à ne pas être aussi dure avec moi-même qu'elle l'est avec elle-même, ça rendrait les choses plus facile si on avait davantage confiance en soi...
C’est fou je ne pensait pas que ce serait si dur de me lancer ! Ca révèle plein de questions… Et j’ai tellement peur de tout un tas de truc !!! Je voudrais arrêter de réfléchir et laisser parler mon instinct…
Pour l’instant l’envie s’installe petit à petit… Mon ami commence à me « relancer » , mais j’ai l’impression qu’il craint que je ne me décide jamais et ça me mets la pression… Non non non ! ça ne se passera pas comme ça !
Bisous Angeles,
"Snoopy"
re: Angoisses
Salut Snoopy,
Premièrement, pas besoin de t'excuser. Je comprends tout à fait ! Il est clair que tout le monde ne peut pas "naviguer" sur ce site tous les jours...
Merci pour t'être livrée de la sorte ! Dans ma réponse, je soupçonnais qu'il y avait quelque chose d'un peu bizarre et je m'excuse de penser que tes "problèmes" pouvaient venir de toi, de ton vécu pendant ton enfance ! Il faut croire que je n'avais pas tous les éléments en main...
Mais ton dernier message m'a révélé que c'était ta mère qui était au centre de tes "angoisses" ! En étais-tu réellement consciente ? Je suppose que oui. En tout cas, je peux t'avouer que je suis assez bouleversée par ton récit à propos de ta mère ! Et je trouve ta réaction normale (=trahison) lorsque ta soeur a annoncé qu'elle était enceinte et que ta mère l'a appris avec bonheur.
Quelle drôle de situation... As-tu essayé de discuter de tout ça avec ta mère ? Je pense que ça vous ferait du bien à toute les deux ! D'ailleurs, je trouve assez paradoxal que tu dises qu'elle te "conseille" de ne pas avoir d'enfants et qu'elle se sente si seule actuellement. Je me dis que le jour où tu auras un bébé, elle ne pourra sentir que du bonheur et qu'elle pourra même vous donner de temps en temps un coup de main pour s'en occuper...
Bref, chaque famille a son histoire et il est souvent difficile de "changer" certains faits !
J'aimerais tellement t'aider un peu plus ! C'est vrai qu'il est parfois dur de "se sortir" de l'influence de ses parents. Disons que dans ton cas, le mieux, c'est d'essayer d'être zen, de ne plus y penser tout le temps, de prendre la vie comme elle vient, de profiter de chaque instant et de laisser faire "dame nature"...
Je suis sûre que bébé va finir par se nicher en toi et je suis également sûre que tu ne répèteras pas les mêmes "erreurs" que ta mère, puisque tu en as conscience...
Je te souhaite vraiment que du bonheur auprès de ton homme ! Essaies de relativiser tous ces problèmes et tu verras qu'un beau jour, tu viendras nous annoncer sur ce site que tu attends un heureux évènement..., le plus beau qu'il va t'être donné de vivre !
Je te souhaite vraiment le meilleur pour la suite et t'envoies plein d'ondes positives !...
Bisouxxxx
Angeles
Premièrement, pas besoin de t'excuser. Je comprends tout à fait ! Il est clair que tout le monde ne peut pas "naviguer" sur ce site tous les jours...
Merci pour t'être livrée de la sorte ! Dans ma réponse, je soupçonnais qu'il y avait quelque chose d'un peu bizarre et je m'excuse de penser que tes "problèmes" pouvaient venir de toi, de ton vécu pendant ton enfance ! Il faut croire que je n'avais pas tous les éléments en main...
Mais ton dernier message m'a révélé que c'était ta mère qui était au centre de tes "angoisses" ! En étais-tu réellement consciente ? Je suppose que oui. En tout cas, je peux t'avouer que je suis assez bouleversée par ton récit à propos de ta mère ! Et je trouve ta réaction normale (=trahison) lorsque ta soeur a annoncé qu'elle était enceinte et que ta mère l'a appris avec bonheur.
Quelle drôle de situation... As-tu essayé de discuter de tout ça avec ta mère ? Je pense que ça vous ferait du bien à toute les deux ! D'ailleurs, je trouve assez paradoxal que tu dises qu'elle te "conseille" de ne pas avoir d'enfants et qu'elle se sente si seule actuellement. Je me dis que le jour où tu auras un bébé, elle ne pourra sentir que du bonheur et qu'elle pourra même vous donner de temps en temps un coup de main pour s'en occuper...
Bref, chaque famille a son histoire et il est souvent difficile de "changer" certains faits !
J'aimerais tellement t'aider un peu plus ! C'est vrai qu'il est parfois dur de "se sortir" de l'influence de ses parents. Disons que dans ton cas, le mieux, c'est d'essayer d'être zen, de ne plus y penser tout le temps, de prendre la vie comme elle vient, de profiter de chaque instant et de laisser faire "dame nature"...
Je suis sûre que bébé va finir par se nicher en toi et je suis également sûre que tu ne répèteras pas les mêmes "erreurs" que ta mère, puisque tu en as conscience...
Je te souhaite vraiment que du bonheur auprès de ton homme ! Essaies de relativiser tous ces problèmes et tu verras qu'un beau jour, tu viendras nous annoncer sur ce site que tu attends un heureux évènement..., le plus beau qu'il va t'être donné de vivre !
Je te souhaite vraiment le meilleur pour la suite et t'envoies plein d'ondes positives !...
Bisouxxxx
Angeles
re: Angoisses
Bonjour Angeles,
Et merci pour tes messages, qui décidément me font beaucoup de bien...
Je te rassure, je n'avais pas pris mal le fait que tu supposes que peut-être des souvenirs douloureux de mon enfance étaient la source de mes angoisses... Après tout je suis venue parler ici de moi même, n'est-ce pas?!
Je tiens quand même à préciser que je ne veux pas "charger" ma mère, dans le sens où je ne veux pas la considérer comme responsable "volontaire" de ce que cette période, difficile pour elle, a pu engendrer pour moi.
C'est vrai que ça a été dur à vivre mais, dans le même temps, ça m'a permis de me détacher d'elle... Ca m'a un peu "durci" et maintenant j'essaie de ne pas me laisser autant influencer par ce que les gens (tous) peuvent penser de moi. Avant cet épisode je ne pense pas m'être rendu compte qu'il s'agissait vraiment de ma vie à moi, que je pouvais penser différemment... Pourtant mes parents n'ont pas été stricts, je me suis toujours sentie libre... Peut-être que quand ça se passe bien on ne remet rien en question, et sans cette remise en question (qui sert à trouver sa voie) on ne devient pas adulte. On n'est jamais content!!! Je ne veux pas me plaindre du fait d'avoir eu des parents cool, hein!
Et puis tu sais je suis si sensible que tout me touche... Parfois je me demande dans quelle mesure ça "déforme" ce qui m'arrive. Je prends certaines remarques trop à coeur... J'espère être un jour une maman solide, avec des idées bien arrêtées, j'en suis loin mais ça viendra. Je pense aussi que devenir maman "booste", non? as-tu ressenti ça? Ma soeur me dit souvent qu'elle veut que sa fille soit fière d'elle, qu'elle ne veut pas se montrer "molle" mais pleine d'initiative. Je trouve ça bien...
Quant à parler de ça avec ma mère... c'est fou parce que quand j'étais ado (période difficile pourtant!) j'avais l'impression de pouvoir parler de tout avec mes parents. Maintenant j'ai peur de tout casser si je dis ce que je ressens. Elle est tellement à fleur de peau que tout prend des proportions démesurées, et moi, je panique dans un conflit, je perd mes moyens...
Alors j'essaie de "tourner la page", je ne veux pas lui en vouloir pour ça. Quand je la vois avec ma soeur et ma nièce, elle est super! Ca me rassure pour la suite et ça relativise ce qui a été dit auparavant...
Elle dit elle-même avoir des "problèmes" avec sa mère, avec qui elle s'entend très bien par ailleurs, et qu'elle n'a jamais voulu préciser (il me semble quand même qu'un jour elle a dit en être trop "dépendante"), en tout cas c'est possible que tout ceci n'en soit que la continuité.
Et puis vraiment, tout ne vient pas d'elle... c'est la première chose qui me soit venue à l'esprit après tes questions (c'est d'ailleurs la première fois que je "formulais" vraiment ce qui c'était passé) mais y'a tellement de choses qui m'angoissent... comme toutes les femmes j'imagine, j'ai peur de ne pas assurer, je ne veux pas me sentir coupée en deux entre mon job que j'adore et mon enfant qui passera avant tout... j'ai peur aussi que mon homme ne voit plus que notre enfant et m'oublie!
Bon sang quelle trouillarde!!!
Mais quand même, j'ai envie de créer avec mon "zom" un petit être tout neuf, un petit "lui+moi", quelqu'un pour qui je me donnerai à fond, qui m'aidera à faire la part des choses entre l'essentiel et la perte de temps, à ouvrir les yeux? Quelqu'un avec qui partager tout ce qu'on aime... Quelqu'un à construire... Un projet de couple!
Bisous, je te souhaite un super week-end!
"Snoopy"
Et merci pour tes messages, qui décidément me font beaucoup de bien...
Je te rassure, je n'avais pas pris mal le fait que tu supposes que peut-être des souvenirs douloureux de mon enfance étaient la source de mes angoisses... Après tout je suis venue parler ici de moi même, n'est-ce pas?!
Je tiens quand même à préciser que je ne veux pas "charger" ma mère, dans le sens où je ne veux pas la considérer comme responsable "volontaire" de ce que cette période, difficile pour elle, a pu engendrer pour moi.
C'est vrai que ça a été dur à vivre mais, dans le même temps, ça m'a permis de me détacher d'elle... Ca m'a un peu "durci" et maintenant j'essaie de ne pas me laisser autant influencer par ce que les gens (tous) peuvent penser de moi. Avant cet épisode je ne pense pas m'être rendu compte qu'il s'agissait vraiment de ma vie à moi, que je pouvais penser différemment... Pourtant mes parents n'ont pas été stricts, je me suis toujours sentie libre... Peut-être que quand ça se passe bien on ne remet rien en question, et sans cette remise en question (qui sert à trouver sa voie) on ne devient pas adulte. On n'est jamais content!!! Je ne veux pas me plaindre du fait d'avoir eu des parents cool, hein!
Et puis tu sais je suis si sensible que tout me touche... Parfois je me demande dans quelle mesure ça "déforme" ce qui m'arrive. Je prends certaines remarques trop à coeur... J'espère être un jour une maman solide, avec des idées bien arrêtées, j'en suis loin mais ça viendra. Je pense aussi que devenir maman "booste", non? as-tu ressenti ça? Ma soeur me dit souvent qu'elle veut que sa fille soit fière d'elle, qu'elle ne veut pas se montrer "molle" mais pleine d'initiative. Je trouve ça bien...
Quant à parler de ça avec ma mère... c'est fou parce que quand j'étais ado (période difficile pourtant!) j'avais l'impression de pouvoir parler de tout avec mes parents. Maintenant j'ai peur de tout casser si je dis ce que je ressens. Elle est tellement à fleur de peau que tout prend des proportions démesurées, et moi, je panique dans un conflit, je perd mes moyens...
Alors j'essaie de "tourner la page", je ne veux pas lui en vouloir pour ça. Quand je la vois avec ma soeur et ma nièce, elle est super! Ca me rassure pour la suite et ça relativise ce qui a été dit auparavant...
Elle dit elle-même avoir des "problèmes" avec sa mère, avec qui elle s'entend très bien par ailleurs, et qu'elle n'a jamais voulu préciser (il me semble quand même qu'un jour elle a dit en être trop "dépendante"), en tout cas c'est possible que tout ceci n'en soit que la continuité.
Et puis vraiment, tout ne vient pas d'elle... c'est la première chose qui me soit venue à l'esprit après tes questions (c'est d'ailleurs la première fois que je "formulais" vraiment ce qui c'était passé) mais y'a tellement de choses qui m'angoissent... comme toutes les femmes j'imagine, j'ai peur de ne pas assurer, je ne veux pas me sentir coupée en deux entre mon job que j'adore et mon enfant qui passera avant tout... j'ai peur aussi que mon homme ne voit plus que notre enfant et m'oublie!
Bon sang quelle trouillarde!!!
Mais quand même, j'ai envie de créer avec mon "zom" un petit être tout neuf, un petit "lui+moi", quelqu'un pour qui je me donnerai à fond, qui m'aidera à faire la part des choses entre l'essentiel et la perte de temps, à ouvrir les yeux? Quelqu'un avec qui partager tout ce qu'on aime... Quelqu'un à construire... Un projet de couple!
Bisous, je te souhaite un super week-end!
"Snoopy"