Ma mère a répondu à ma lettre dont je vous avais fait part sous un précédent poste. Une fois de plus, elle estime ne rien avoir à se reprocher et même, elle dit : "je vois que ta grossesse ne se passe pas très bien mais je ne vois pas en quoi cela me concerne" ou encore "je n'ai pas à réfléchir sur nos relations, je suis déjà bien au clair là-dessus" ou pire encore "tu as toujours préféré ton père à moi" ou "en ce qui concerne la venue au monde de mon futur petit-fils, on en reparlera quand il sera là".
Je ne pensais vraiment pas qu'elle me répondrait en ces termes. Je vois une fois de plus que toute tentative de ma part est vaine. Elle est jalouse que j'aie accepté l'amie de mon père et pas son ami à elle (qui est marié d'ailleurs). Elle n'accepte pas le fait que je ne sois pas allée chez elle, en personne avec mon mari pour lui annoncer que j'allais me marier au mois de juillet alors que nous étions déjà en pétard depuis plus d'une année sans se parler. Comment peut elle imaginer que j'aurais pu aller lui rendre visite ? Elle n'en n'a jamais exprimé le souhait. Je vois qu'une fois encore elle fait culpabiliser les autres pour ses propres fautes à elle, en d'autres termes, ça serait à moi de m'agenouiller pour lui dire pardon ! Alors qu'à cause d'elle mon père a tenté de se suicider et que c'est moi qui ai dû le "sauver". Qu'elle est allée jusqu'à vider mon compte épargne (15'000) quand j'étais ado pour satisfaire sa folie des grandeurs. Qu'elle a fichu mon père dans la merde pendant deux ans avec des dettes à rembourser. Qu'elle m'a fait tous les reproches possibles quand j'étais avec mon ex ami qu'elle détestait, allant jusqu'à me dire : " j'espère qu'il te fera les pires choses". Et maintenant, ça serait à moi de lui demander pardon ? Pardon pourquoi d'ailleurs ? Parce qu'au bout de 27 ans, c'est enfin moi qui ai eu le courage de dire stop à tout ça, de dire stop à toutes ces mysères qu'elle m'infligeait ?
Je suis dégoûtée à un point, vous pouvez pas vous imaginer. Les larmes me sont coulées sur les joues lorsque j'ai lu sa lettre.
Elle ne mérite pas d'être grand-mère ni même de voir son futur petit-fils. Ah ça non ! Je refuse qu'elle vienne le voir !
Je n'ai plus de mère à compter d'aujourd'hui, c'est elle qui le dit dans sa lettre d'ailleurs. C'est très dûr. J'ai tenté une réconciliation et elle m'est revenue en pleine gueule, comme ça ! Je suis humiliée, triste, seule, dégoûtée et enragée.
Vous n'avez que faire de tout ça, mais ça fait tellement du bien de pouvoir en parler alors excusez-moi de monopoliser votre écran.
Val, enceinte de 32 semaines d'un petit Enzo