bebe.ch

Mes deux ptits mecs ont débarqué sur Terre le 16 octobre 2008
J'ai allaité mes loulous pendant 6mois et 14 jours

Alors perso je comprends très bien tes craintes car j'ai eu ma césarienne à 8h16 et je n'ai pu aller voir mes fils que vers 16h car ils étaient en néonat et moi dans le cirage. Donc oui, psychologiquement c'était très très dur, pour moi le jour de mon accouchement est à la fois le plus beau jour de ma vie et à la fois le plus dur. Cette attente était interminable, même si on me donnait constamment des nouvelles, même si le papa était tout le temps avec eux. Je m'accrochais comme une perdue aux polaroid que les sf avaient fait de mes bébés.
J'espère pour toi que tu n'auras pas à vivre tout ça...

Je pense que je vais me faire lyncher, mais je peux pas m'empêcher de réagir...

Honnêtement, qu'est-ce qui est le plus sage ? Être sûre que son bébé est bien pris en charge, que tous les examens qui pourront détecter un éventuel problème soient faits à temps, histoire de pouvoir intervenir immédiatement s'il y a un problème ou rester dans son cocon avec son bébé pendant des heures ?

Non, sérieusement, j'ai attendu mon bébé pendant des années, j'ai dû avoir recours à la procréation médicalement assistée, alors Dieu sait si j'avais envie de lui faire tous les câlins du monde à sa naissance. Mais je préfère être séparée de lui immédiatement pour son bien plutôt que de le garder égoïstement avec moi quitte à mettre en péril sa santé.

Et puis ton/tes bébés, tu auras toute ta vie pour partager un lien étroit avec lui. Moi par exemple, je n'ai jamais laissé mon bébé à la nurserie, même pas la nuit. Il a passé tout son temps dans ma chambre dès mon retour de la salle d'op. Les seuls moments où il est sorti sans moi, c'était quelques minutes parce qu'on me faisait des soins et qu'il pleurait un peu.

Finalement, l'"avantage" de la césarienne, c'est que papa va tisser un lien étroit avec bébé, puisque c'est lui qui l'accompagne pour les soins pendant que maman se fait recoudre puis récupère la mobilité de ses jambes en salle de réveil. N'oublions pas que les papas n'ont pas 9 mois de grossesse pour apprivoiser bébé. Alors ces quelques heures du début, c'est précieux pour eux. J'ai été ravie de pouvoir faire de "cadeau" à mon mari.
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Arthur est arrivé dans son royaume le 9 février 2010!

Va à Aigle ils sont géniaux tu l'auras non-stop avec toi!

"On reconnaît le niveau d'évolution d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux" Gandhi

Maman de Lou, née le 1er octobre à 9:55 et Alice le 27 mars à 23:22

Pour les questions posées, j'y reviendrai tout bientôt. Merci de me signaler que je ne suis pas sur le bon forum, mais alors, pouvez-vous m'indiquer lequel serait le plus approprié afin que je rectifie ce faux pas ?

Bonjour!
Merci d'avoir pris le temps de me répondre. En téléphonant à plusieurs hôpitaux pour me renseigner sur le déroulement et l'accueil des nouveaux-nés, j'ai pu constater qu'il y a bien des différences et rares sont ceux où les bébés sont laissés, le temps de la rencontre, sur le ventre de la maman. Leurs arguments ne manquent pas, et même si je peux les comprendre et les entendre, toujours est-il, que l'aspect relationnel mère-enfant-père, n'est pas encore de nos jours vraiment pris en compte par tous. Donc mieux vaut le savoir avant, soit pour s'y préparer, soit pour avoir le temps d'en faire la demande écrite et d'en parler à son médecin et au personnel soignant.
Je peux penser que si tant de mamans vivent mal la séparation du premier instant, c'est faute de ne pas avoir été sensibilisées à cette pratique liée à la césarienne. Après c'est un choix personnel, mais avoir le choix sur la façon d'accueillir son enfant, celui-ci ne devrait pas nous être enlevé (ceci bien évidemment dans le cas de zéro problème). Bien à vous.
Espoir2

Si jamais va voir le site cesarienne.net, c'est une sage femme genevoise, qui a elle même eu 3 césariennes, qui l'a fait, il est très interressant et tu peux lui poser des questions si tu as besoin!

Le vécu de chacun est une histoire personnelle, comme ses choix, pour autant qu'on nous en donne la possibilité d'en faire et d'en avoir.

Pour ce qui est du cadeau du ciel, je sais ce que cela veut dire, car après maints traitements et inséminations, sans résultats, le temps passant nous avions, avec mon mari, fait le deuil et accepté pleinement cet état de fait: être maman ne serait pas pour moi.

Mais la vie est ainsi faite... elle nous donne aussi la possibilité de faire des rencontres qui nous ouvrent des portes et c'est par là que le miracle a eu lieu. Je passe les détails de ce qui pour nous a été un long mais merveilleux cheminement, car cela ne pouvait qu'être un cadeau si un bébé pouvait se concrétiser... et il y en a deux, vous pensez le bonheur!

Pour mon mari et futur papa, il ne perçoit pas comme un privilège ou un cadeau le fait de laissé la maman, seule, sans les bébés, sans lui en salle d'opération, bien au contraire.

Ce n'est pas une question d'égoïsme que d'avoir le désir d'être proche l'un de l'autre avec nos bébés à ce moment là, mais bien de partager ensemble cet instant unique.

Passé à côté de cette rencontre pour un éventuel problème qui n'arrivera peut-être jamais... encore une fois, c'est un choix personnel, je ne suis pas prête à payer ce prix.

Anticiper sur l'aspect négatif des événements c'est ouvrir la porte aux peurs et aux angoisses.

Je peux dire aujourd'hui que j'ai eu une grossesse de rêve, jamais malade, jamais mal au dos et tout ce que l'on m'avait prédit comme problème à venir, jamais rien de tout ça ne m'est arrivée... certains diront que c'est de la chance, peut-être ou peut-être pas, mais l'état d'esprit dans lequel on est, y est pour beaucoup.

En cas de problème, le personnel soignant est assez réactif pour intervenir immédiatement et je leur fais entièrement confiance et il ne fait aucun doute pour moi, que je suis prête à ce que mes bébés soient éloignés rapidement pour préserver leur vie ou la mienne.

Ce que je demande, c'est de laisser ce temps de la rencontre et ce n'est certainement pas des heures enfermée égoïstement dans un cocon que je revendique.

Il y a certainement un juste milieu entre le respect que le milieu hospitalier peut accorder aux parents dans la formulation de leur désir et la préservation du bien-être physique des bébés à leur naissance.

Ma césarienne est fixée au 29 juillet, et j'ai fais les démarches nécessaires pour que ma demande soit entendue.

Merci de m'avoir fait partager votre vécu.

Espoir2