J'ai accouché en mai de cette année d'un ptit gars et ce jour a changé ma vie bien sûr.
D'abord je me disais "si c'est trop dur je demande la péri". Ensuite on a fait les cours d'haptonomie et elle m'a dit que c'était bien si je pouvais faire sans, afin d'être très présente pour le bébé, d'être dans le même état que lui et de ne pas "l'abandonner". J'ai du mal à expliquer, mais j'ai trouvé cela super comme elle me l'a dit. (attention, je ne dis pas que les mamans qui ont eu une péri ont abandonné leur bb!!!).
Du coup, j'ai un peu changé mon avis en: "je fais sans! en sachant que la péri existe". Ce changement peut paraître banal, mais pour moi cela a bcp changé mon point de vue. J'ai le sentiment que si on part dans cet esprit là, notre tolérance à la douleur est plus longue.
D'ailleurs, du coup, je suis restée le plus longtemps possible à la maison. C'est plus facile de gérer chez soi et il y a plus d'occupations à la maison. Les contractions ont commencé à 12h et à 17h elles étaient espacées de 4-5minutes. Certaines seraient déjà parties à l'hosto, mais comme je voulais éviter la péri, je suis restée à la maison. J'ai attendu la der pour partir. C'était un premier, mais au fond de moi je savais que je ne devais pas y aller encore à 19h (contract toutes les 3min). Mon mari me disait, t'es sure qu'il faut pas y aller?, mais j'ai juste écouter mon instinct. Au final, je suis arrivée à l'hosto à 21h15. On m'a fait attendre le changement d'équipe sans savoir mon niveau de dilation. Et vers 21h50 les contractions ont été super fortes et douloureuses. Là, j'ai dit à mon mari: "Si ça dure encore 3h avec ces contractions, je vais être obligée de demander la péri". Pas eu le temps de toutes manières, car à 22h40 naissait notre petit Louka!!!
C'est incroyable d'accoucher. De le faire sans péri m'a mis dans état bestial. Je me fichait de tout ce qu'il y avait autour de moi. La sf m'a demandé si je voulais toucher sa tête, j'ai gueulé "non, je veux pousser pour faire sortir mon bébé". J'étais vraiment dans un état que je ne me connais pas. Il n'y avait plus que moi, le bébé et les poussées. J'ai été totalement actrice de mon accouchement.
Je me demande toujours comment ça aurait été avec péri. Peut-être que je le vivrai un jour.
Quoique tu choisisses, tu vas donner la vie et c'est ça qui compte.
Bonne chance! ;-)
péridurale
Salut libellule... J'ai
Salut libellule...
J'ai aussi pris l'homéopathie pour l'accouchement... J'avais bien commencé 5 semaines avant d'accoucher... Malheureusement pour moi ça n'a pas fonctionné du tout :-) Dans le kit homéopathique il y avait un truc exprès pour la dilatation... Ben après 10 heures de travail intense, un ovule et deux perfusions d'ocytocine j'étais tjs à 1 cm... Bouououououh....(j'ai accouché en 17h)
Ravie que pour toi ça ait fonctionné...;-)
J'ai aussi pris l'homéopathie pour l'accouchement... J'avais bien commencé 5 semaines avant d'accoucher... Malheureusement pour moi ça n'a pas fonctionné du tout :-) Dans le kit homéopathique il y avait un truc exprès pour la dilatation... Ben après 10 heures de travail intense, un ovule et deux perfusions d'ocytocine j'étais tjs à 1 cm... Bouououououh....(j'ai accouché en 17h)
Ravie que pour toi ça ait fonctionné...;-)
Suis d'accord avec
Suis d'accord avec minou-minou pour la péri: j'avais envisagé d'accoucher dans le bain donc pas de péri, mais la partie de travail dans la baignoire m'a achevé et en sortant je ne voyais et je ne pensais plus qu'à une chose "anésthésiste-péri" LOL! Moi aussi j'avais peur de ne pouvoir plus pousser convenablement et de faire donc souffrir mon bout de choux. De coup la péri posée et qq injections de glucose et j'avais une peche d'enfer... J'ai pas "senti" l'envie de pousser mais comme j'avais bcp de forces par la suite j'ai pu faire de moi même et en 10 poussées (à peu près) mon poussin à vu le jour (malgré son bras autour du cou LOL), donc je conseillerai de penser aussi à bébé dans le choix de la péri mais bon: c'est mon avis ça! ;-)
"Donner la vie c'est accepter de mourir un peu" C. Birman
"Donner la vie c'est accepter de mourir un peu" C. Birman