Coucou!
comme toutes les dépendances, tu n'arriveras pas à forcer une personne qui n'admet pas être malade, ou qui se le cache à elle-même et/ou au reste du monde.
dans le milieu que je fréquente, c'est plutôt la bière, et la bière et la bière, mais certains sont très jeunes et à force, ça crée la dépendance alcoolique. Perso, je suis accro à la cigarette (et c'est l'enfer de diminuer malgré que ma grossesse devrait me motiver!), dans le passé, j'ai fumé quelques joints, mais bof, l'effet était plutôt désagréable (paranoïa, impossibilité de faire quoique ce soit, perte de maîtrise) donc très peu, et je n'ai jamais rien touché d'autre.
les dépendances ont un processus dans le cerveau, chaque substance fait son propre effet (Amandine l'a très bien décrit pour les dérivés opiacés: morphine, héroine), la plupart agissent sur la dopamine, et les centres du plaisir/déplaisir dans le cerveau. Ce qui enlève beaucoup de la volonté. L'alcool et la cigarette ne sont pas "moins" que l'héroïne et les autres, simplement sont + ou - acceptées par la société (et légales) car les effets négatifs mettent des années à se voir, alors que pour les drogues dites dures, c'est quasi immédiat.
Je vous rappelle qu'il y a aussi des dépendance qu'on appelle psychologiques (dépendance au sexe, au jeu, la cyberdépendance, aux succès, au travail, boulimie, accro aux régimes, aux dépenses, etc) mais physiologiquement, ce sont aussi des mécanismes sur les centres du plaisir/déplaisir qui se sont déréglés dans le cerveau (car notre corps produit à ce moment-là les substances comme les endorphines, et quand c'est à haute dose, c'est le même problème que les drogues)
Les personnes toxico-dépendantes sont victimes, pas coupables!
De plus, certaines recherches actuelles parleraient de prédisposition génétique aux maladies de la dépendance (donc à ses mécanismes dans le cerveau), ce qui expliquerait pourquoi certaines personnes ont essayé plein de drogues et ne sont pas tombées dans la dépendance, alors que d'autres ont été tout de suite accro.
Le truc principal est que si tu aimes une personne, tu l'acceptes avec ses travers, et si tu as envie de l'aider, il faut lui montrer que tu es là en toute cironstance, sans la juger (car on n'est pas mieux, mais sur d'autres sujets), et en se souvenant que tu ne peux pas la forcer à se désintoxiquer. Tu peux par contre l'aider sur le chemin de la prise de conscience, et le jour où elle décide par elle-même de tenter un sevrage, lui apporter ton soutien. Mais tout ceci est très dur à vivre, car tu dois mettre tes propres valeurs de côté, et rester sans juger, même lors de rechutes. Il faut une sacrée dose d'amour (d'amitié) pour faire cela sur des années.
Bonne chance
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Patricia
DPA: 2 septembre 2007
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