bebe.ch

Bonjour à toutes !

J'espère que vous allez toutes bien et que vos grossesses et vos ptits bouts vont bien.
Si vous avez un ptit moment et que vous auriez plaisir à raconter votre accouchement, je suis toute ouie ! J'aime tellement ces récits émouvants ! Personnellement je ne suis pas enceinte et j'ai pas d'enfants, mais je me réjouis de passer par cette étape !
Bonne journée à toutes !
Bye
Nadia85

Hello Nadia !
Moi aussi, comme toi, avant mon accouchement j'avais très envie de lire les histoires de chacun, et j'ai trouvé un site super, crée par Sophie Gamelin, c'est sur la page: http://fraternet.org/naissance/recits.htm
J'y ai même raconté le mien !!!
Bonne lecture !

le 19 janvier 2004 à 3h du matin j'ai senti que je perdais les eaux. on m'avait souhaité cette chance de perdre les eaux et de voir l'effet que ça fait. j'ai senti que ça coulait entre mes jambes et j'ai tout de suite su que c'était ça.j'ai réveillé mon homme, on s'est préparer, j'ai mis des linges entre mes jambes,on a prévenu la mat' et on est parti. j'ai eu des contactions qu'on appel faux travail durant quelques heures. j'avais décidé d'accoucher sans péridurale. ces contractions étaient tout à fait supportables. Une sage femme m'a dit que je me fatiguais un peu alors elle m'a proposé de me faire un "contrôle" pour accélérer le travai, ce qu'elle a fait. de magnifiques contractions sont arrivées, on m'a mise en salle d'accouchement, on me donnait à boire, j'ai demandé à la sage femme de me masser le dos car j'avais très mal. cette sage femme je ne l'oublierai jamais, c'était mon ange, je lui ai demandé de me tenir la main pour me relaxer; elle m'a aidé, elle était merveilleuse. quand la première poussée est arrivée.. mon Dieu c'est vrai que j'ai eu peur car c'est super impressionant. j'ai eu je crois en tout 7 poussées et là j'ai vu un bébé que la sage femme tenait et j'ai réalisé que ce bébé avait vécu en moi et ça m'a boulversée. on a mis ma fille sur moi, elle était venues de chez les anges. Depuis ce jour là ma fille est ma plus belle histoire. nous vivons une histoire d'amour terrible. J'ai accouché sans péridurale, je n'ai pas eu d'épisiotomie et je n'ai jamais eu de baby blues, que demander de mieux?
nadoche

Salut Olea,

Merci pour le site intéressant ! C'est vraiment super ces récits !

Salut Nadoche,

Merci pour ton beau récit ! C'est super de lire des belles histoires comme celle-là.
Bonne continutation

Salut Naida,

Il faut cliquer sur Histoires, en haut de l'ecran a droite et bien tu verras il y a beaucoup d'histoire d'accouchement.

Moi auss j'adore les histoire et dans l'ancien site et bien sur le forum il y avait un forum histoires.

Mais la mon mari a change le concepte et histoires et bien il faut aller sous histoires.

Il y en a de vraiment tres tres belles.

Justine maman d'Irina et Lorena

Le vendredi 14 mars 2003 à 6h30 je me lève avec des douleurs de règles, je me dis que ça doit être des contractions légères. A 8h00, j'avais rendez-vous à la maternité de Genève pour faire un monitoring. Sur le monitoring je contractais toutes les 20 minutes, mais l'accouchement n'était pas imminent.

Vers 10h je suis sortie de la mat' afin de rentrer chez moi. Là le travail à commencer petit à petit. Je sentais les contractions un peu plus et elles devenaient régulières, mais encore très espacées.

En milieu d'après-midi elles étaient toutes les 10 minutes pile ! C'était drôle, car ça tombait toujours sur un 8 (mon chiffre préféré !), 15h08, 15h18, 15h28, 15h38, etc...
La douleur augmentait mais était tout à fait gérable. J'ai appelé mon mari à son travail pour lui dire que notre puce arriverait sûrement le soir... Il était tout retourné.

Vers 17h00 il est rentré à la maison. Tout allait bien pour moi. A 18h15, ma sage-femme qui est une amie m'a appelé pour savoir où j'en était et m'a dit qu'elle passerait me voir un peu plus tard. Je lui ait dit d'aller dîner tranquillement avec ses parents, car je gérait la situation et qu'elle n'aurait qu'à me rejoindre après son repas.

Mais à peine raccroché, à 18h30 tout à basculer ! Les contractions sont devenues très douloureuses et je ne savais plus comment gérer la douleur. Je me souviens être à quattre pattes dans le salon, à tenter de trouver une position qui me soulagerait mais rien. Dès qu'une contraction arrivait, je me tordais de douleur. Entre les contractions, j'avais la pêche, on riait, on discutait quelques minutes, puis ouïe, une contraction revenait !
Je me souviens être au téléphone avec ma mère et de lacher le téléphone car je n'arrivais plus à tenir la conversation. Mon mari a confirmé à ma mère qu'elle serait grand-mère très dans la soirée !
Ma mère était heureuse mais très angoissée de me sentir souffrir...

J'ai pris mon mal en patience quelques heures, car je n'avais pas encore perdu les eaux et les contractions n'étaient pas encore assez rapprochées pour supposer un accouchement immient. De plus, ma sage-femme m'avait conseillé de rester chez moi le plus longtemps possible, car une fois qu'on arrive à l'hôpital, c'est l'hôpital !
Je prenais des bains chaud, allait me recoucher, reprenait un bain chaud, etc...

Puis, vers 20h30-21h00 j'ai hurler à mon mari qu'il appelle ma sage-femme, car je n'en pouvais plus.

Elle est arrivée vers 21h30 et j'étais encore dans la baignoire. Elle m'a examinée et m'a dit que j'avais encore le temps. Je suis retournée dans l'eau et vers 23h15 je lui ait dit "si je n'y vais pas maintenant, je pense que je ne pourrais plus marcher". Je contractais toutes les deux minutes et on a donc foncé à la mat' !
Plus tard, ma sage-femme m'a dit qu'elle était à deux doigts de me faire sortir de l'eau au moment où je lui ait dit que je voulais y aller, car elle avait la trouille que j'accouche à la maison !

Nous sommes arrivés à la mat' et avons pris la dernière salle d'accouchement de libre (ouf !). J'ai supplié ma sage-femme pour qu'on me fasse une péri.
J'ai failli ne pas l'avoir, mais elle a réussi à chopé l'anesthésiste juste avant qu'elle parte en salle d'op'.

La péri m'a soulagée une heure, puis après les douleurs sont revenues, mais différemment. Je ne sentais plus les douleurs de contractions, mais lorsqu'une arrivait, je sentais mon bébé qui poussait horriblement fort sur mon anus. J'ai dit à ma sage-femme "elle se trompe de chemin, c'est pas possible !"

J'ai pas mal souffert, je me souviens dire à mon mari que plus jamais je ne voulais revivre ça et que notre fille serait fille unique !
Le 15 mars 2003 à 3h23, elle est finalement née au bout de 53 longues minutes de poussée. J'ai vu mon mari qui se mettait à pleurer comme un bébé et l'instant d'après, notre puce est sortie. Moi j'ai pleuré sans les larmes, j'étais essoufflée et tellement heureuse.

Elle était toute rose, pas sale du tout, juste gluante. On me l'a posé sur le ventre et recouverte d'une couverture pour qu'elle soit bien au chaud. Je lui ait parlé et elle a mis toutes ses forces pour lever les yeux et me regarder. Ca y est, elle m'avait reconnu. Elle savait que j'étais sa maman. Environ une heure plus tard, mon mari l'a pris dans les bras (après les soins) et là aussi, elle s'est mise à le fixer dès qu'il lui parlait. C'était magique.

Mon mari a appelé la famille pour annoncer la bonne nouvelle et dévoilé le prénom : Anaïs.

Nous sommes montés dans notre chambre vers 6h00.

J'ai donc eu un travail et un accouchement super long, 21h, mais je suis prête à recommencer maintenant.
Anaïs est l'amour de notre vie et ça vallait le coup de souffrir.

Voilà le plus beau jour de ma vie et comme le dit la chanteuse Linda Lemay dans sa chanson "la chouette" : "le jour où j'ai été le plus heureuse, c'est le jour où ça a fait le plus mal".

Claire et Anaïs, 22 mois

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre récit si émouvant !
Bon courage pour la suite et spécialement si un ptit deuxième se pointe !
Meilleures salutations et beaucoup d'amour à votre petite !

Merci pour le renseignement.
Au fait j'ai déjà été sur la rubrique Histoires, mais c'est dommage parce que les histoires sont plus toutes récentes... et j'ai déjà lu une grande partie !
A++