Noëllie est arrivée!
Publié : lun. oct. 23, 2006 6:47 pm
Avec un peu de retard, voici le récit de mon accouchement:
Mardi 10 octobre, je me sentais pas bien, j'avais mal dans aux muscles du dos et des jambes, plus d'appétit, un peu de peine à respirer. Bref je me suis dit dans le doute on va voir le médecin.
A l'hôpital, on remarque que j'ai 39° de fièvre et une infection urinaire. On me fait une prise de sang et les paramètres inflammatoires sont augmentés. Du coup il décide de me garder et on me perfuse des antibio et des médic pour faire tomber la fièvre.
La première nuit je continue de faire des pics de fièvre à 39° et ça redescend à 36° avec les médic, c'est fatigant, la fièvre me déclenche des contractions mais qui n'annonce pas la venue de l'accouchement.
La deuxième nuit j'ai une douleur dans le dos à gauche,ça m'empêche de respirer, j'arrive pas à bouger pour monter le dossier du lit et la fièvre me déclenche des contractions qui m'empêche encore plus de respirer. J'appelle la SF pour qu'elle me donne de l'oxygène car j'étouffe. Elle appelle le gynéco qui ne comprend pas ce que j'ai et fait réveiller le chef: ils ont peur que je fasse une embolie pulmonaire (urgence vitale), du coup on me fait une radio du thorax (heureusement que bébé est recouvert par le tablier de plomb...). On ne voit rien à la radio, mais ils ont toujours peur alors on essaie de me faire des prises de sang artériel mais ils s'y prennent à 5x pour réussir, puis on me dit que je dois faire un ultrason des jambes et si ça montre rien, un scanner du thorax (du coup ils réveillent le radiologue). Et comme finalement ils ne trouvent pas d'embolie pulmonaire et que les médic et l'oxygène font effet, on attend le matin pour discuter avec les autres chefs de l'hôpital.
La journée se passe bien sauf que je suis essoufflée...
La nuit suivante j'arrive plus ou moins à dormir mais le matin, pas assez d'air, j'arrive pas à respirer, du coup je passe la journée avec l'oxygène, je peux plus m'en passer, manger c'est trop pénible, aller au toilette c'est le plus vite possible. Du coup, les médecins décident de me faire une césarienne d'urgence car les pédiatres ont peur pour mon bébé (tous les contrôles étaient normaux) et les gynéco ne peuvent pas me soigner tant que bébé est dans le ventre...
La césarienne se passe bien (bébé crie tout de suite), sauf que à cause de mon état on me transfert aux soins intensifs et mon bébé est pris aux soins pédiatriques juste pour surveillance au cas où.
Ma fille Noëllie Céleste est née le vendredi 13 octobre!
Heureusement que la suite se passe bien, je récupère assez vite après la césarienne, Noëllie n'a pas d'infection mais doit quand même rester aux soins pédiatriques pour surveillance et on lui donne des antibio.
La séparation avec elle est dure, je peux la voir 10min le vendredi soir grâce à une infirmière sympa de pédiatrie qui me l'apporte. Samedi j'arrive à me déplacer en fauteuil jusqu'à elle. Et finalement je suis appelée pour l'allaiter à chaque fois qu'il y a besoin.
Maintenant on est rentrée à la maison et tous ces soucis sont derrières.
Voilà, il me semble qu'on fait fort les octobrettes avec nos accouchements!
Gros bisous à toutes!
Chandra
Mardi 10 octobre, je me sentais pas bien, j'avais mal dans aux muscles du dos et des jambes, plus d'appétit, un peu de peine à respirer. Bref je me suis dit dans le doute on va voir le médecin.
A l'hôpital, on remarque que j'ai 39° de fièvre et une infection urinaire. On me fait une prise de sang et les paramètres inflammatoires sont augmentés. Du coup il décide de me garder et on me perfuse des antibio et des médic pour faire tomber la fièvre.
La première nuit je continue de faire des pics de fièvre à 39° et ça redescend à 36° avec les médic, c'est fatigant, la fièvre me déclenche des contractions mais qui n'annonce pas la venue de l'accouchement.
La deuxième nuit j'ai une douleur dans le dos à gauche,ça m'empêche de respirer, j'arrive pas à bouger pour monter le dossier du lit et la fièvre me déclenche des contractions qui m'empêche encore plus de respirer. J'appelle la SF pour qu'elle me donne de l'oxygène car j'étouffe. Elle appelle le gynéco qui ne comprend pas ce que j'ai et fait réveiller le chef: ils ont peur que je fasse une embolie pulmonaire (urgence vitale), du coup on me fait une radio du thorax (heureusement que bébé est recouvert par le tablier de plomb...). On ne voit rien à la radio, mais ils ont toujours peur alors on essaie de me faire des prises de sang artériel mais ils s'y prennent à 5x pour réussir, puis on me dit que je dois faire un ultrason des jambes et si ça montre rien, un scanner du thorax (du coup ils réveillent le radiologue). Et comme finalement ils ne trouvent pas d'embolie pulmonaire et que les médic et l'oxygène font effet, on attend le matin pour discuter avec les autres chefs de l'hôpital.
La journée se passe bien sauf que je suis essoufflée...
La nuit suivante j'arrive plus ou moins à dormir mais le matin, pas assez d'air, j'arrive pas à respirer, du coup je passe la journée avec l'oxygène, je peux plus m'en passer, manger c'est trop pénible, aller au toilette c'est le plus vite possible. Du coup, les médecins décident de me faire une césarienne d'urgence car les pédiatres ont peur pour mon bébé (tous les contrôles étaient normaux) et les gynéco ne peuvent pas me soigner tant que bébé est dans le ventre...
La césarienne se passe bien (bébé crie tout de suite), sauf que à cause de mon état on me transfert aux soins intensifs et mon bébé est pris aux soins pédiatriques juste pour surveillance au cas où.
Ma fille Noëllie Céleste est née le vendredi 13 octobre!
Heureusement que la suite se passe bien, je récupère assez vite après la césarienne, Noëllie n'a pas d'infection mais doit quand même rester aux soins pédiatriques pour surveillance et on lui donne des antibio.
La séparation avec elle est dure, je peux la voir 10min le vendredi soir grâce à une infirmière sympa de pédiatrie qui me l'apporte. Samedi j'arrive à me déplacer en fauteuil jusqu'à elle. Et finalement je suis appelée pour l'allaiter à chaque fois qu'il y a besoin.
Maintenant on est rentrée à la maison et tous ces soucis sont derrières.
Voilà, il me semble qu'on fait fort les octobrettes avec nos accouchements!
Gros bisous à toutes!
Chandra