bebe.ch

1ère question
-Aux anciennes essayeuses, pourquoi n'avez vous pas arrêté de fumer durant vos essais, sachant que vous seriez prochainement enceintes?

Ayant fait partie des ELD, j'attendais bébé depuis 2,5 ans. J'ai essayé d'arréter je ne sais plus combien de fois depuis 3 ans. J'ai tenté les patchs, chewing-gum, du jour au lendemain, petit à petit, à la maison, en voyage, avec le bouquin, avec l'aide de mon doc. Ce qui a été le plus efficace était le burpropion mais on m'en a pas donner assez longtemps puis bébé est arrivé.

-N'aviez vous pas envie de donner le meilleur à votre futur enfant?

Bien sûr comme toutes les mamans, je fais attention à ma nouriture, je ne me drogue pas (mis à part la cigarette, qui selon moi est une drogue qui devrait être considérée comme dure, c'est tout aussi difficile à arréter), je ne bois pas une goutte d'alcool, je ne sors pas.

Mais il n'y a pas que la volonté qui entre en compte avec la cigarette, je ne le répetterais jamais assez pour moi, c'est une drogue, et il y a accoutumance ave tous les signes de manques que cela sous-entend lorsque l'on aimerait arreter.

-N'avez vous pas eu le courage?

Déjà dit, il ne s'agit pas ni d'envie, ni de courage, il y a bien d'autre choses derrière. Peut-être est-ce plus facile selon depuis combien de temps on est fumeur, combien on fume, pourquoi on fume, comment on fume, et bien sûr selon le caractère de chacun.

-N'avez vous pas jugé nécessaire d'arrêter de fumer pour la grossesse?

Oui... mais ça ne veut pas dire que tu y arrives.

2ème question
-Vous êtes-vous culpabilisées ou regrettez-vous de ne pas avoir arrêter?

Il n'y a pas une heure sans que je m'en veuille depuis 3 ans. Avant je m'en voulais de rendre encore plus difficile mes essais et maintenant de lui faire du mal.

Quand on dit, comme moi, être heureuse d'avoir réduit de moitié (de 30 clopes/j à 15-20), baisser pour une marque plus "légère", etc... c'est pas pour nous donner une excuse bidon est dire ben voilà, j'ai fait ça c'est bon. C'est juste qu'on est déjà bien mal dans notre peau, que nous nous en voulons énormement de ne pas arriver, de ne pas pouvoir faire plus et c'est une façon de ce dire "je ne suis qu'à moitié indigne, j'ai essayé et j'ai fait dans mes possibilités, c'est déjà mieux que rien même si c'est pas aussi bien que l'arrêt complet."

Le fait de ne pas pouvoir arréter de fumer, ne fait pas de nous des irresponsables qui tuons volontairement et avec préméditation notre bébé, si juste notre volonté suffissait, j'aurais 1) jamais commencé et 2) arréter y'a 5 ans quand je commençais à me dire que rien que pour moi ça serait bien.

Je voulais finir en te remerciant, tu n'a effectivement pas jugé et tu essayes de nous comprendre (je sais que c'est très difficile même déjà entre fumeur qui sommes plus ou moins dépendant).

Je fume beaucoup mais je suis pour toutes les lois qui réduisent nos droits, lieux publics et autres, je ne fumes pas chez mes amis non-fumeurs (bon ils sont rares mais..) et je ne propose jamais de clopes ni au non-fumeurs hésitants ni aux fumeurs. Je sais le mal que cela fait et je ne pousserais jamais qqn dans ce sens. Je ne dit jamais du bien de cette saloperie.

Je vais m'arréter là car je pourrais continuer des heures tellement ce sujet m'est sensible.

Bonne journée.

******
1.07.2006: arrêt pillule
Cycle irrègulier
2.1.08 : FC
1.4.08: FC
Syndrome des ovaires polikystiques confirmé
8.12.08 : test +, ensuite de stimulation au puregon
1er contrôle le 30.12.08 : il fait 9mm, son ptit coeur bat
2e contôle : le 15.01.2009 : 26m, il bouge, j'ai pu voir ces débuts de bras et jambes
3e contrôle : le 11.02.2009 : clarté nucal, imagerie du flon

Alors, je m'incruste...
J'étais une grosse fumeuse (1paquet de Gauloise bleu par jour), et je ne voulais pas de bébé. Je me rappelle exactement le jour ou j'étais avec mon ami dans un bistro boire un café, la cloppe à la main et d'un coup, je me suis, mince... mes règles... (enfin, tout ce qu'on peut se dire à ce moment-là). J'ai écrasé ma cloppe que je venais de commencer dans le cendrier et je ne plus jamais re-fumé depuis.
Je ne veux pas que mes propos soient durs ou un jugement, mais pour moi, il était tout simplement hors de question de mettre mon bébé en danger de façon consciente.
Je n'ai d'ailleurs eu pas le moindre mal d'arreter, jamais eu de stresse ou de problèmes avec ça (sauf que j'ai toussé mes poumons pendant un moment, tout ces toxics devaient sortir). C'était tout simplement une évidence.
Je pense sincèrement que l'histoire d'être accro à la clope PSYIQUEMENT, c'est un mythe. Psycologiquement, oui. Mais le corps ne reclame pas sa dose de poison quand on lui la retire. D'ailleurs le fameux livre de Alan Carr (La méthode simple pour arreter de fumer) dit à peu près ça. Je le lu après coup et il m'a confirmé sur pas mal de choses.
Pour moi, ça fait deux bébés et quatre ans et je ne fume plus et que je ne fumerai plus jamais.
J'aimerais encourager les mamans fumeurs. Pourquoi mettre nos bébés en detresse respiratoire dans le ventre? Pourquoi les intoxiquer? Pourquoi risquer des accouchement prématurés, des difficultés respiratoire et des bébés petits ou mal dévélopés (oui, je sais que ce n'est pas chez tout le monde, mais les statistiques sont clairs là dessus). QUand j'ai accouché, j'ai partagé ma chambre à l'hopital avec une fumeuse qui venait d'accoucher le même jour que moi. Mon bébé pesait 3.5kg, le sien 2,2kg. Le stress à chaque fois qu'il mangait mal... le soucis lorsque la prise de poids ne suit pas exactement... toutes des choses que je n'avais pas, je pouvais être beaucoup plus tranquille.
Bref, vous avez compris ce que je veux dire.
Soyez encouragé, tous ceux et celle qui considère l'arrêt. C'est possible et c'est beaucoup plus facile que ce qu'on pense quand on veux et décide vraiment. Peut-être qu'on a simplement trop peur... Mais ça fait pas mal, et c'est géniale! En plus, quelle économie!!! Tout ça de plus de choses qu'on peut acheter pour bébé!

A bientôt!

Fair play ...

Alors moi j'ai fumé durant toute la grossesse ... Hé oui ! Et j'ai arrêté le jour de la naissance de ma fille hé oui !

Pour reprendre tes questions :

1ère question
-Aux anciennes essayeuses, pourquoi n'avez vous pas arrêté de fumer durant vos essais, sachant que vous seriez prochainement enceintes? Parce que c'est difficile !!! Je culpabilisais mais ne parvenais pas à tenir bon. Durant la grossesse, je suis passée de + d'1 paquet à 5-6 clopes par jour. Je tenais bon toute la journée et vers 17h00 ça devenait une obsession ... Hé oui ! Et en plus, dès le 4ème mois j'étais allitée à la maison durant 4 mois et le temps était long ... Comme Payam, mon gygy m'avait dit que jusqu'à 5 clopes, ce n'était pas dramatique. La nuit où le travail s'est mis en route, avant de partir pour la mat. j'ai encore fumé une dernière clope, pliant en 2, avec des contractions douloureuses et ce fût la dernière.


-N'aviez vous pas envie de donner le meilleur à votre futur enfant? Cette question est ... tu penses que certaines vont de répondre "non, je n'avais pas envie de donner le meilleur à mon enfant ..." ? Il est évident que nous voulons toutes le meilleur pour nos enfants mai c'est pas toujours facile, c'est la vie. Et comme tu l'as écrit, et bien pour moi aussi, c'est un peu comme si, tant que bébé n'était pas née, je ne parvenais pas à concrétiser tout ça et à vraiment en prendre conscience.

-N'avez vous pas eu le courage? ... moi non plus, je ne comprends pas trop ta question.

-N'avez vous pas jugé nécessaire d'arrêter de fumer pour la grossesse? Là aussi, penses-tu vraiment que certaines mamans ne trouvent pas nécessaire de prendre soin de la santé de leur enfant ... ? Bien sûr que je trouvais nécessaire de prendre soin de mon bébé mais comme déjà écrit, ce n'était pas facile du tout et ma foi, je n'y suis pas parvenue totalement !

2ème question
-Vous êtes-vous culpabilisées ou regrettez-vous de ne pas avoir arrêter? Oui, évidemment ! à chaque clope que je fumais, je me disais que c'était mal, que je faisais du mal à mon bébé... mais, dès la fin de la journée, ça devenait obsédant et je ne pensais qu'à cette clope qui me narguait !!!

Enfin, pour conclure, en tant qu'ex-fumeuse durant quasi 20 ans, je trouve que pour TOUS les fumeurs, la situation est dég... Ils sont en quelque sorte les otages du système ! Hé oui, la clope finance la recherche contre le cancer ... et l'AVS !!!

Je trouve qu'il est facile de les juger, et qu'il serait bien plus utile de les aider et que l'Etat prenne enfin ses responsabilités ! Vous pensez que vous pourriez vendre un produit mortel avec mention "ce produit tue", "ce produit nuit gravement à la santé", "ce produit peut rendre stérile" ... sans être inquiétés ?

@cherry, j'ai répondu à ton post et à tes questions sans vraiment en comprendre le but.

Bonne journée

Sady

Salut Cherry

étant donné que mes réponses d'avant répondent en partie à tes questions, je mets plus bas un copié collé, mais en résumé, pour ma 1ère grossesse, j'ai fumé pendant la moitié de la grossesse.

1ère question
-Aux anciennes essayeuses, pourquoi n'avez vous pas arrêté de fumer durant vos essais, sachant que vous seriez prochainement enceintes? parce que je n'y arrivais pas
-N'aviez vous pas envie de donner le meilleur à votre futur enfant? si, mais je n'y arrivais pas
-N'avez vous pas eu le courage? si, mais je n'y arrivais pas
-N'avez vous pas jugé nécessaire d'arrêter de fumer pour la grossesse? si, mais je n'y arrivais pas

2ème question
-Vous êtes-vous culpabilisées ou regrettez-vous de ne pas avoir arrêter? oui j'ai culpabilisé, et je n'ai réussi qu'à la moitié de ma grossesse et avec de l'aide médicale

voici ma 1ère réponse dans le précédent post, tu peux aussi suivre le lien à mon post de mars 2008, tout y est expliqué:

coucou

moi pendant ma 1ère grossesse, j'ai failli ne pas arriver à arrêter, mais OUF j'ai réussi au milieu de la grossesse, avec l'aide du centre de tabacologie de l'hôpital.

JAMAIS je ne me permettrai de juger celles qui n'arrivent pas à arrêter, car il ne suffit pas de volonté, parfois c'est encore plus fort que ça, et tellement "ancré" en nous (je fais environ 1 à 2 fois par mois des rêves où je suis tjrs fumeuse)

je juge quand-même un peu celles qui disent que ça ne fait pas de mal... apparement il n'y en a pas ici, mais j'ai eu entendu ça "dans la vraie vie"... genre "c'est pas pire que la pollution" et après en plus elles s'envoient 2-3 verres.. oooops.

mon gynéco m'avait bien précisé que quand ils disent que c'est mieux de continuer un peu que d'arrêter à cause du stress... c'est en fait pour que la patiente déculpabilise, mais que évidemment c'est mieux d'arrêter... (malformations au 1er trimestre, prématurité car le placenta se calcifie plus vite: je ne dis pas TOUTES, je dis augmentation des risques)

voilà, j'ai fait un énorme texte en mars 2008 ici: http://www.bebe.ch/drupal/node/96996#comment-578927 où je raconte tout ça et je pense bien-sûr encore pareil, seules les dates ont changé, et BB2 est dans mon ventre, et je n'ai pas repris la clope... si vous voulez réagir, je pense que c'est mieux ici plutôt que de faire remonter le vieux post....

en tout cas, si des gens vous disent que vous êtes "mauvaises" de fumer, c'est qu'ils n'ont rien compris aux mécanismes de la dépendance dans le cerveau! ne vous laissez pas juger, mais si vous y arrivez, ce serait vraiment un beau cadeau pour votre enfant.


et voici une autre de mes réponses à un des posts qui parle d'irresponsabilité:

tu sais moi aussi je culpabilisais à chaque bouffée, il m'a pourtant fallu 5 mois, et je doute que j'y serais arrivée sans aide...

je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis qu'il n'y a "que" la volonté, c'était peut-être le cas pour toi et d'autres mais pas pour tout le monde, par exemple moi c'était une véritable toxico-dépendance (peut-être le nombre des années de tabagisme?)


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Patricia
Maman d'Elias, notre petit Prince, né le 7 août 2007
Enceinte de notre 2ème petit Prince : DPA 17 avril 2009
Mon profil bebe.ch: Profil avec photos et infos

Je ne suis pas fumeuse mais je post pour réagir au post de Salade31!
Je suis désolée mais des études scientifiques prouvent que nous ne sommes pas tous égaux génétiquement face à cigarette!
De même que face au surpoids, alcoolisme et autres...
Certaines personnes peuvent fumer de temps en temps sans jamais devenir dépendants d'autres pas!
Alors désolé de te contredire mais non tout le monde n'est pas capable d'arrêter de fumer comme ça du jour au lendemain!

Bravo à celles qui arrêtent ou qui réduisent et courage aux autres!

La première femme de mon parrain (il est divorcé, mais on s'en fiche, ce n'est pas le débat !), fumait et était dépendante, bébé ou pas.

Elle disait, faut que je "crache" mes poumons pour me faire arrêter (à raison de 2 paquets par jours, vous voyez le tableau).

Enceinte du premier, elle dit, je fumerai que quelques clopes, mais c'était trop dur. Elle fumait quand même bcp.

Naissance prématurée pour bébé no 1 qui a dû bien lutter pour rester en vie.

Du jour au lendemain, elle a arrêté de fumer, sans patch, chwing-gum ou autre, ça a été radical et n'a plus jamais replongé.

Mon ami a arrêté de fumer avant de concevoir bb1. Je ne suis pas fumeuse. Il m'a dit ceci : quand on boit un café, on ne boit pas un café. On allume une clope et on boit un café.
Quand on attend le train. On attend pas le train. On allume une clope et on attend le train. etc..
Pour lui la dépendance est surtout une grande habitude. C'est elle la plus dure à tuer.
Il fumait depuis des années un paquet de Marlboro light par jour.
Du jour au lendemain il a tout arrêté.

On a regardé Planète le soir d'avant qui disait qu'un fumeur sur 2 (énorme pourcentage 50%!) tombait malade des suites d'une maladie liée à la cigarette.

Je crois que ça a donné un déclic. Il m'a dit, donc si je raisonne simplement, soit mon frère soit moi on y passe (tout en sachant que ce peut être un autre fumeur et non ces deux frères mais dans les grandes lignes ça voulait dire ça)
je crois que ça l'a fait réflechir.

Si ça peut vous aider alors je me dis que mon post ne sera peut-être pas inutile.
Je sais que c'est une drogue mais ça fait tellement de dégâts, d'abord pour vous, et pour ce petit être, je pense que ça vaut la peine de prendre le temps d'y réflechir et de faire le point avec vous-même et comme d'autres l'ont fait, vous faire aider car seul c'est dur.

Mon ami a mis des patch mais il a bcp de volonté c'est passé très vite. Mais ça dépend bcp des gens. Si il avait dû consulter il y serait allé, et là les gens ne sont pas là pour vous juger.
Accrochez-vous pour vous et pour votre bébé vous y arriverez!

"On reconnaît le niveau d'évolution d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux" Gandhi

Maman de Lou, née le 1er octobre à 9:55

Je suis d'accord avec toi... Nous ne sommes pas sous égaux face au tabac, moi par exemple quand je fume, je suis incapable de gêrer les doses... Par exemple je sais (même si je l'ai nié la dernière fois que j'ai recommencé), qu'il me suffit de retoucher une cigarette pour être à nouveau accro. Une et c'est reparti! Alors que d'autres de mes amies qui ont arrêté arrivent à en fumer une pour des occasions spéciales (mariages, etc...). Lorsque j'ai arrêté pour mon fils, j'étais certaine de ne jamais recommencer. Après mon allaitement, on a recommencé à sortir plus facilement avec les copains et le soir du mariage de ma meilleure amie j'ai eu envie de fumer une cigarette après le repas, en jurant à qui voulait l'entendre que ça faisait une année que j'avais arrêté et que ce n'était pas une cigarette qui allait me faire replonger.`J'avais tort. J'ai fumé un paquet et demi ce soir là, et ai recommencé le lendemain avec mes habitudes. Comme si de rien n'était. C'était plus fort que moi, ça virait à l'obession en seulement 24h!!! J'ai à nouveau arrêté du jour en lendemain pour ma grossesse, sachant que si je me limitais à 4-5 cigarettes je n'arrêterai jamais (c'est personnel, je me connais, je sais que je ne peux pas gêrer le tabac). Mais j'ai dû me faire aider (ai pris des calmants à base de plantes, fait de l'acupuncture, massages et j'ai frôlé le divorce lol)... C'était pas facile!!!

Enfin tout ça pour dire qu'avant mes grossesses, j'ai fait au moins 10 tentatives infructueuses pour arrêter de fumer et n'ai jamais trouvé la force pour me débarasser de cette merde ( ai fumé pendant 14 ans et bonne fumeuse). Je suis d'ailleurs convaincue que ces grossesses sont la seule chose qui pouvait me faire arrêter. La culpabilité pour moi était trop dure à gêrer! J'ai tenté d'arrêter et contre toute attente j'ai réussi à arrêter pendant la grossesse. Je dis pendant la grossesse car je sais qu'une fois que je n'allaiterai plus la tentation sera à nouveau énorme et que le plus dur restera à faire!!! Lutter contre cette envie permanente qui ne disparaît pas!

Bizz

c'est super!! Lala427

tu n'as jamais fumé, et pourtant, grâce à tes connaissances sur les mécanismes de la dépendance, ça te permet de ne pas juger celles qui n'ont pas pu arrêté, je ne sais pas si tu as lu mes posts, (arrêt très difficile, tabagisme, culpabilité, et aidée par le centre de tabacologie)

en tout cas je rejoins complètement ce que tu penses... c'est pour ça que je n'aime pas quand j'entends qu'il "suffit" de volonté, si seulement....

Super!

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Patricia
Maman d'Elias, notre petit Prince, né le 7 août 2007
Enceinte de notre 2ème petit Prince : DPA 17 avril 2009
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VOus avez raison et je m'excuse d'avoir généralisé mon histoire. J'ai aussi mes points faible (tel le chocolat) ou j'ai de la peine à arreter... Mais j'esperais quand même que mon histoire pourrait peut-être encourager certains.
No hard feelings!?

je suis comme toi, j'avais bien arrêté 4 ou 5 fois avant .... et parfois pendant presque 2 ans, il avait suffit d'une cigarette pour retomber...

et là je pense que je n'ai pas repris car j'ai enchaîné grossesse-allaitement-grossesse et il va y avoir allaitement (et peut-être 3ème grossesse après? ;O)

c'est vrai que c'est plus facile de ne pas reprendre une, que d'arrêter après, mais il faut en être consciente... moi je le sais maintenant mais je ne suis pas à l'abri, je sais qu'il me suffirait d'une et je retomberais, un peu comme les anciens alcooliques qui ne peuvent PAS boire un verre alors que chez ceux qui n'ont jamais été alcooliques, quelques verres ne font pas de mal (hors grossesse je dis :)

en somme il te faudrait être enceinte tout le temps toi, puisque chez toi ça marche pour arrêter :O)

bises

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Patricia
Maman d'Elias, notre petit Prince, né le 7 août 2007
Enceinte de notre 2ème petit Prince : DPA 17 avril 2009
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Bref, pas lu tous les débats ni sur le précédent post, ni sur celui-ci, voulais juste dire que les gynécos qui disent c'est mieux de fumer de temps en temps, ben franchement, je trouve qu'ils n'ont pas le droit de dire ce genre de chose. Ils feraient mieux de diriger les patientes vers des aides ou des programmes de soutien, mais déculpabiliser les filles franchement, je trouve que ce n'est pas très responsable. Mon gynéco a toujours été clair : pas de fumée, pas d'alcool, on ignore encore les effets réels donc autant s'abstenir. Proposer des solutions, des aides, oui, mais déculpabiliser en disant c'est mieux que le stress que cela pourrait provoquer au bébé, je regrette, mais la personne qui prend le risque ce n'est pas la maman, c'est le bébé et ce n'est pas au gynécoogue de décider...

Je n'ai pas lu toutes les réponses - pas le temps - mais je veux juste répondre que c'est hyper difficile d'arrêter de fumer, encore plus en étant enceinte.
Et que sans avoir fumé, il est difficile de réaliser à quel point c'est difficile d'arrêter.
Parole d'ancienne fumeuse !

j'avais lu le premier post mais décidé de ne pas y participer vu la tournure des choses, mais je vais me faire un plaisir de répondre à celui-ci. J'ai été fumeuse (un peu plus d'un paquet par jour), puis plus petite fumeuse, 10-12 cigarettes par jour, puis j'ai arrêté 6 mois et malheureusement replongé, mais jamais plus de 5-6 cigarettes par jour. Puis un jour je suis devenue essayeuse avec la convictions d'arrêter, mais malgré une volonté de fer, je n'ai pas réussi, j'ai attendu le test +++, en discution avec gygy qui m'avait dit que 5 cigarettes par jour n'étaient pas plus mauvaises que le stress que ça engendre d'être "en manque". Mais j'attendais quand même le +++ pour avoir une bonne raison, mais pas réussi non plus, par contre, une fois que j'ai su que j'étais enceinte j'ai diminué a 1 a 2 cigarettes par jour, seulement les jours ou je travaillais... et tout à coup, c'est mon corps qui a dit STOP! A 8 semaines de grossesses j'ai commencé a vomir pour chaque taffe aspirée, et du jour au lendemain ça a été fini, j'aurai pu réessayer quand mes nausées sont passées, mais non, j'ai décidé de vaincre cette m.... de clope! pour bébé, c'est vrai, mais surtout pour MOI, pour ma fierté d'avoir pu me détacher de cette dépendance....
Mais je pense que si ces vomissements n'avaient pas apparu a ce moment là, j'en serai toujours à 1 a 2 cigarettes par jour et je comprends toutes les mamans fumeuses qui aimeraient mais qui n'arrivent pas. Plus jeune, je pensait que c'était autant facile d'arrêter que de commencer, et je ne le cessais de le répéter a tous les gens qui me disaient que je ne devrait pas fumer, mais j'espère que le jour ou mes enfants seront en age d'y toucher, je trouverai les mots assez forts pour leur faire comprendre que c'est vraiment une sacrée m.... un engrenage ou c'est tant difficile de s'en sortir...
Voilà pour la petite histoire..... et pour répondre aux questions :

1ère question
-Aux anciennes essayeuses, pourquoi n'avez vous pas arrêté de fumer durant vos essais, sachant que vous seriez prochainement enceintes?

je l'ai expliqué ci dessus

-N'aviez vous pas envie de donner le meilleur à votre futur enfant?

qui n'a pas envie de donner le meilleur pour son enfant??? Mais je pense qu'il y a aussi mille autre manières de donner le meilleur a son enfant

-N'avez vous pas eu le courage? comme ça a été dit plus haut, ce n'est pas une histoire de courage...

-N'avez vous pas jugé nécessaire d'arrêter de fumer pour la grossesse? aussi expliqué ci-dessus

2ème question
-Vous êtes-vous culpabilisées ou regrettez-vous de ne pas avoir arrêter? les 3 semaines ou j'ai fumé entre le +++ et mon arrêt j'ai regretté chaque cigarettes, mais j'ai également refusé de fumer toutes celles que je ne jugeait pas "nécessaires" (p.ex celle du matin avant de commencer la journée, etc...) A 34 semaines on m'a diagnostiqué un début de placenta calcifié, j'ai fait des cauchemards^, j'ai culpabilisé pour ces cigarettes fumées, j'en ai parlé avec gygy qui peut exclure totalement la cigarette dans mon cas car je n'ai pas fumé assez ni assez longtemps pour que cela ait un rapport.

Moi, comme vous j'ai arrêté plusieurs fois (parfois 2 ans) et dès que je reprends une cigarette, c'est reparti!
Je sais donc que je ne serait jamais non-fumeuse, mais plutôt fumeuse "inactive" ;-)
J'ai arrêté de fumer en mai 2006 et tombé enceinte en juillet 2006, depuis je n'ai pas touché une cigarette. Je ne peux pas fumer une cigarette socialement et basta, alors je ne touche plus!

Je ne suis pas fumeuse, et je ne comprends pas qu'on aime ça, mais j'essaie de ne pas juger celles qui fument en étant enceintes. Curieusement, je sais pas pourquoi, je suis plus "intolérante" envers celles qui fument devant mes bébés, (ou devant moi quand j'étais enceinte), parce que je trouve qu'elles(ou ils) pourraient s'abstenir de le faire juste là devant moi et qu'ils pourraient aller ailleurs.

Je suis persuadée qu'on n'est pas toutes égales devant les dépendances, et que si pour certaines le test de grossesse +++ est un déclic pour arrêter, ben pour d'autres c'est juste pas possible.
Bien sûr c'est hyper mauvais, c'est prouvé et tout et tout, mais les dépendances ont un côté irrationnel, même avec la meilleure volonté du monde, certaines n'y arrivent pas. Et d'autant plus pendant la grossesse qui est parfois source de stress pour une femme.

Alors à ce moment-là je trouve logique qu'un médecin dise "si vous ne parvenez pas à arrêter, essayez au moins de diminuer". La grossesse en plus n'est pas forcément un moment de plénitude pour tout le monde, alors ça plus le stress d'un arrêt forcé de la clope, ça doit pas être super pour les nerfs de la future maman.

@lacigogne, je trouve tes propos un peu durs. Parce que culpabiliser une femme encore plus, je vois pas trop quel bénéfice elle va en retirer, surtout qu'elle ne va pas réussir à arrêter pour autant.
D'ailleurs, à mon avis aucun médecin ne dit "c'est mieux de fumer de temps en temps", mais il tournera sa phrase dans l'autre sens "il faudrait arrêter, mais si vous ne pouvez pas, essayez de diminuer". Par contre, je pense que c'est bien s'ils aiguillent leurs patientes vers des aides pour arrêter, mais sans leur en remettre une couche de culpabilité.

ne juger pa