grossesse et licenciement
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grossesse et licenciement
salut tout monde
J'ai été licenciée il y a 1 mois et apparement je suis en enceinte mais j'ignore de combien de semaine puis -je faire valoir un droit à mon employeur?
En vous remerciant par avance des vos suggestions.
meilleures saluatations
J'ai été licenciée il y a 1 mois et apparement je suis en enceinte mais j'ignore de combien de semaine puis -je faire valoir un droit à mon employeur?
En vous remerciant par avance des vos suggestions.
meilleures saluatations
Si la date de conception
Si la date de conception date d'avant la fin du contrat, ton licenciement est tout simplement nul. Un employeur n'a pas le droit de licencier une collaboratrice enceinte.
Je te conseille de faire estimer la date de conception par ton gynécologue à l'aide d'une prise de sang.
J'ai vécu cette situation !
Je te conseille de faire estimer la date de conception par ton gynécologue à l'aide d'une prise de sang.
J'ai vécu cette situation !
Absolument !!
tout dépends, depuis combien de temps travails-tu chez lui, et depuis combien de temps sais-tu que tu est enceinte, est-ce que ton patron était au courant que tu était enceinte, car s'il ne savait que tu l'étais ca peut changer...
...
Tout licenciement d'une femme enceinte est nul et non avenu jusqu'à 16 semaines révolues après l'accouchement, ceci même si tu ignorais ta grossesse quand ton licenciement a été annoncé. C'est ton patron qui va faire une sale tête si ton gygy date la grossesse d'avant le licenciement...
Exact ! Le fait que
Exact ! Le fait que l'employeur n'ait pas été au courant, ça ne change rien du tout.
Si tel est le cas, munis-toi d'un bon avocat qui défendra au mieux tes intérêts tout en t'enlevant le poids de la bataille.
Si tel est le cas, munis-toi d'un bon avocat qui défendra au mieux tes intérêts tout en t'enlevant le poids de la bataille.
Je me permets de préciser
Je me permets de préciser que ce n'est pas la date du licenciement qui compte, mais la fin du contrat.
Ainsi, si tu as été licenciée il y a un mois mais que la fin de ton contrat est à la fin d'août ou septembre, c'est cette date-là qui compte.
Pour illustrer le principe, je vous raconte mon histoire.
J'ai été licenciée avec fin de l'obligation de travailler immédiate une semaine après mon mariage, et je n'étais pas enceinte. Toutefois, la fin officielle du contrat était pour deux mois et demi plus tard. Je suis tombée enceinte entretemps (10 jours avant la fin du contrat) et mon licenciement a été considéré comme nul.
La maternité est très bien protégée en Suisse, même si employeurs et employés l'ignorent bien souvent.
Ainsi, si tu as été licenciée il y a un mois mais que la fin de ton contrat est à la fin d'août ou septembre, c'est cette date-là qui compte.
Pour illustrer le principe, je vous raconte mon histoire.
J'ai été licenciée avec fin de l'obligation de travailler immédiate une semaine après mon mariage, et je n'étais pas enceinte. Toutefois, la fin officielle du contrat était pour deux mois et demi plus tard. Je suis tombée enceinte entretemps (10 jours avant la fin du contrat) et mon licenciement a été considéré comme nul.
La maternité est très bien protégée en Suisse, même si employeurs et employés l'ignorent bien souvent.
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ok, c'est bien de le préciser parce que je n'osais pas m'avancer si c'était le licenciement ou la fin du contrat. Si j'y pense, je regarderai demain au boulot le guide de l'employeur, ça me fera une mise à jour.
Ton employeur a dû tirer une tête... Comment as-tu été traitée pendant tout ce temps ? As-tu dû à nouveau travailler ? Pas de harcèlement j'expère ?
Ton employeur a dû tirer une tête... Comment as-tu été traitée pendant tout ce temps ? As-tu dû à nouveau travailler ? Pas de harcèlement j'expère ?
Fais appel à ton
Fais appel à ton syndicat... En général, ils s'occupent très bien de ce genre de soucis. J'ai vécu pareil, si tu veux que je t'en parles, fais-moi un MP.
Courage!
Courage!
Vu la manière dont j'avais
Vu la manière dont j'avais été traitée (c'est un brin traumatisant de se retrouver d'une heure à l'autre hors du travail avec ses petites affaires sous le bras) je n'avais aucune envie de retourner dans cette entreprise, c'était le mobbing garanti et enceinte je n'avais pas envie de me démolir émotionnellement. L'employeur n'avait non plus pas envie de me voir revenir, parce qu'il ne pouvait pas me rendre mon poste et que vis à vis des collaborateurs ça aurait été ingérable je pense.
Ca s'est donc réglé "à l'amiable" par le versement de très juteuses indemnités. Les prudhommes m'ont conseillé de réclamer 2 ou 3 mois de salaire après la fin du contrat, mais mon avocat adoré en a obtenu beaucoup plus !
Ca s'est donc réglé "à l'amiable" par le versement de très juteuses indemnités. Les prudhommes m'ont conseillé de réclamer 2 ou 3 mois de salaire après la fin du contrat, mais mon avocat adoré en a obtenu beaucoup plus !