Alimentations de nos enfants !! Recommandations de la société Suisse de Pédiatrie!!!!
Publié : sam. janv. 14, 2006 6:51 pm
Bonsoir à tous,
Ceci est quand même d'une grande imporatance a mon avis et a voir trop de pédiatre n'applique pas ou ferme les yeux sur les conseils de la société Suisse de Pédiatrie!!
Je l'adresse déjà a Jeune-maman, cela ne dépend pas du pédiatre, ils devraient tous appliquer ces recommandations!!!!
Je vous fais un copié et vous met le lien pour consulter la totalité des recommandations.
http://www.swiss-paediatrics.org/index-fr.htm
Voilà j'espère que cela vous sera utile à tous.
Bonne soirée
Les maladies allergiques sont plus fréquentes dans certaines familles.
Le risque de développer une allergie est fonction du poids de l’hérédité (nombre des personnes atteintes et degré de gravité de leur maladie):lorsqu’un seul parent du premier degré souffre d’une maladie allergique le risque est modéré (env. 30 %);
lorsque les deux parents directs (père et mère) souffrent de
maladies allergiques ou si l’un des parents directs est atteint de dermatite atopique sévère le risque devient élevé (env. 70 %).
Recommandations:
Alimentation
Les Recommandations pour l’alimentation du nourrisson de la commission de nutrition de la Société suisse de Pédiatrie définissent les principes de base à respecter pour nourrir les
nouveau-nés et les petits enfants.
Pour les enfants à risque de développer une allergie,
les adaptations suivantes sont proposées:
Lait maternel:
Comme pour tous les nouveau-nés, le lait maternel doit être
conseillé en première intention (à l’exclusion de tout complément).
Laplupart des études démontrent un effet préventif lorsque l’enfant est allaité entièrement durant 4 à 6 mois. L’OMS a
d’ailleurs publié en 2001 une résolution demandant que de manière générale tous les enfants soient nourris au sein
durant 6 mois.
Si dans la période néonatale l’allaitement maternel doit être complété ou remplacé, on administrera soit une formule de
lait en poudre partiellement hydrolysé (lait «HA»), soit un lait semi-élémentaire(hydrolysat «extensif»).
Bien que de très petites quantités de protéines étrangères (lait de vache, oeuf, céréales, etc.) aient été retrouvées
dans le lait maternel, il n’est pas utile pour le nourrisson que la mère renonce à ces aliments de manière prophylactique.
Pour les cas où l’enfant souffre déjà d’une affection allergique, dont les examens diagnostiques ont confirmé
un degré significatif de sensibilisation à l’un ou l’autre de ces produits, la mère qui continue à allaiter son enfant
pourra discuter avec le pédiatre de l’opportunité de suivre elle-même, dans
un but thérapeutique, un régime excluant ces aliments.
Laits de substitution:
Chez les nouveau-nés et les nourrissons à risque
modéré d’allergie, qui ne peuvent être allaités ou ne le sont que partiellement,on utilisera durant les 6 premiers mois
un lait adapté partiellement hydrolysé(lait «HA»). Quelques études ont aussi démontré un effet préventif des préparations
hydrolysées de manière plus complète (en Suisse, par exemple Alfaré®, Damira®, Pregomin®); leur utilisation
ne devrait cependant intervenir que dans des cas particuliers, après discussion avec le pédiatre et confirmation de
la prise en charge par l’assurance del’enfant.
Aliments de complément:
A partir du 5ème – 7ème mois, l’enfant peut recevoir
des compléments de nourriture adaptée à son âge. Les différents aliments doivent être introduits l’un après l’autre,
à intervalles de 3 à 4 jours. Les aliments
contenant du lait de vache ne seront administrés qu’à partir du 11ème mois.
On évitera l’oeuf (le jaune comme le blanc) durant toute la première année.
Pour les patients considérés comme «à haut risque» il convient en plus de s’abstenir du poisson et du kiwi durant
toute la première année, ainsi que des noix, noisettes, cacahuètes et amandes jusqu’à 3 ans. Il n’est en revanche pas
nécessaire de proscrire les céréales, baies et agrumes qui ne sont que très rarement la cause de réactions allergiques.
Quelques aliments spéciaux (par exemple jus de citron, tomates, etc.)peuvent occasionnellement déclencher des irritations cutanées. Dans la mesure où même de très petites
quantités de protéines alimentaires peuvent suffire à une sensibilisation, il convient d’insister sur l’importance
d’une stricte observation des mesures diététiques d’exclusion.
Environnement
Le rôle de l’environnement dans le développement
des maladies allergiques a fait l’objet de recherches intensives ces dernières années. Les résultats en sont en
partie contradictoires. Pourtant il n’est pas contesté qu’en l’absence d’un allergène dans son environnement, l’enfant ne développera jamais d’allergie contre celui-ci.
Mais l’élimination absolue de certains allergènes (p.e. les antigènes du chat) peut être parfois difficile à réaliser.
Les mesures préconisées ci-après pour la prévention primaire ont pour but de diminuer, par de simples précautions et à
moindre coût, la charge allergénique dans l’environnement des enfants, en ce qui concerne les antigènes importants à cet âge.
Une famille dont les enfants sont à haut risque de développer une allergie ne devrait pas faire l’acquisition d’un animal à fourrure, comme chat, chien, lapin etc.
En ce qui concerne les acariens de la poussière de maison, lorsqu’il n’y a encore ni signes cliniques, ni sensibilisation, les mesures de prévention primaire suivantes
sont conseillées: au maximum un ou deux animaux en peluche lavables dans le lit, lavage du linge et des draps à 60°, passage de l’aspirateur deux fois par semaine et aération
de la chambre deux fois par jour, régler la température de la chambre à coucher del’enfant entre 18° et 20°.
Des mesures plus drastiques, comme par exemple l’utilisation
de housses de literie imperméables aux acariens,
doivent être réservées au traitement d’allergies déjà confirmées; les données actuelles de la littérature sont trop imprécises pour recommander celles-ci de manièregénérale pour la prévention primaire.
En revanche, si le logement est infesté par des moisissures ou des cafards (blattes),des dispositions d’assainissement doivent
être prises.
Plusieurs études ont démontré l’effet protecteurd’un mode de vie «proche de la nature» (par exemple dans une ferme).
Différents facteurs (comme par exemple la charge microbienne dans l’environnement de l’enfant, la nourriture etc.) ont été associés dans des études épidémiologiques à une certaine prévention du développement des allergies. Les renseignements tirés de ces études ne permettent cependant pas àce jour d’en déduire des recommandations valables pour la prévention primaire des allergies.
L’effet nocif de la fumée de tabac pendant la
grossesse et plus tard dans l’environnement
direct de l’enfant n’est en revanche pas
contesté.
Ceci est quand même d'une grande imporatance a mon avis et a voir trop de pédiatre n'applique pas ou ferme les yeux sur les conseils de la société Suisse de Pédiatrie!!
Je l'adresse déjà a Jeune-maman, cela ne dépend pas du pédiatre, ils devraient tous appliquer ces recommandations!!!!
Je vous fais un copié et vous met le lien pour consulter la totalité des recommandations.
http://www.swiss-paediatrics.org/index-fr.htm
Voilà j'espère que cela vous sera utile à tous.
Bonne soirée
Les maladies allergiques sont plus fréquentes dans certaines familles.
Le risque de développer une allergie est fonction du poids de l’hérédité (nombre des personnes atteintes et degré de gravité de leur maladie):lorsqu’un seul parent du premier degré souffre d’une maladie allergique le risque est modéré (env. 30 %);
lorsque les deux parents directs (père et mère) souffrent de
maladies allergiques ou si l’un des parents directs est atteint de dermatite atopique sévère le risque devient élevé (env. 70 %).
Recommandations:
Alimentation
Les Recommandations pour l’alimentation du nourrisson de la commission de nutrition de la Société suisse de Pédiatrie définissent les principes de base à respecter pour nourrir les
nouveau-nés et les petits enfants.
Pour les enfants à risque de développer une allergie,
les adaptations suivantes sont proposées:
Lait maternel:
Comme pour tous les nouveau-nés, le lait maternel doit être
conseillé en première intention (à l’exclusion de tout complément).
Laplupart des études démontrent un effet préventif lorsque l’enfant est allaité entièrement durant 4 à 6 mois. L’OMS a
d’ailleurs publié en 2001 une résolution demandant que de manière générale tous les enfants soient nourris au sein
durant 6 mois.
Si dans la période néonatale l’allaitement maternel doit être complété ou remplacé, on administrera soit une formule de
lait en poudre partiellement hydrolysé (lait «HA»), soit un lait semi-élémentaire(hydrolysat «extensif»).
Bien que de très petites quantités de protéines étrangères (lait de vache, oeuf, céréales, etc.) aient été retrouvées
dans le lait maternel, il n’est pas utile pour le nourrisson que la mère renonce à ces aliments de manière prophylactique.
Pour les cas où l’enfant souffre déjà d’une affection allergique, dont les examens diagnostiques ont confirmé
un degré significatif de sensibilisation à l’un ou l’autre de ces produits, la mère qui continue à allaiter son enfant
pourra discuter avec le pédiatre de l’opportunité de suivre elle-même, dans
un but thérapeutique, un régime excluant ces aliments.
Laits de substitution:
Chez les nouveau-nés et les nourrissons à risque
modéré d’allergie, qui ne peuvent être allaités ou ne le sont que partiellement,on utilisera durant les 6 premiers mois
un lait adapté partiellement hydrolysé(lait «HA»). Quelques études ont aussi démontré un effet préventif des préparations
hydrolysées de manière plus complète (en Suisse, par exemple Alfaré®, Damira®, Pregomin®); leur utilisation
ne devrait cependant intervenir que dans des cas particuliers, après discussion avec le pédiatre et confirmation de
la prise en charge par l’assurance del’enfant.
Aliments de complément:
A partir du 5ème – 7ème mois, l’enfant peut recevoir
des compléments de nourriture adaptée à son âge. Les différents aliments doivent être introduits l’un après l’autre,
à intervalles de 3 à 4 jours. Les aliments
contenant du lait de vache ne seront administrés qu’à partir du 11ème mois.
On évitera l’oeuf (le jaune comme le blanc) durant toute la première année.
Pour les patients considérés comme «à haut risque» il convient en plus de s’abstenir du poisson et du kiwi durant
toute la première année, ainsi que des noix, noisettes, cacahuètes et amandes jusqu’à 3 ans. Il n’est en revanche pas
nécessaire de proscrire les céréales, baies et agrumes qui ne sont que très rarement la cause de réactions allergiques.
Quelques aliments spéciaux (par exemple jus de citron, tomates, etc.)peuvent occasionnellement déclencher des irritations cutanées. Dans la mesure où même de très petites
quantités de protéines alimentaires peuvent suffire à une sensibilisation, il convient d’insister sur l’importance
d’une stricte observation des mesures diététiques d’exclusion.
Environnement
Le rôle de l’environnement dans le développement
des maladies allergiques a fait l’objet de recherches intensives ces dernières années. Les résultats en sont en
partie contradictoires. Pourtant il n’est pas contesté qu’en l’absence d’un allergène dans son environnement, l’enfant ne développera jamais d’allergie contre celui-ci.
Mais l’élimination absolue de certains allergènes (p.e. les antigènes du chat) peut être parfois difficile à réaliser.
Les mesures préconisées ci-après pour la prévention primaire ont pour but de diminuer, par de simples précautions et à
moindre coût, la charge allergénique dans l’environnement des enfants, en ce qui concerne les antigènes importants à cet âge.
Une famille dont les enfants sont à haut risque de développer une allergie ne devrait pas faire l’acquisition d’un animal à fourrure, comme chat, chien, lapin etc.
En ce qui concerne les acariens de la poussière de maison, lorsqu’il n’y a encore ni signes cliniques, ni sensibilisation, les mesures de prévention primaire suivantes
sont conseillées: au maximum un ou deux animaux en peluche lavables dans le lit, lavage du linge et des draps à 60°, passage de l’aspirateur deux fois par semaine et aération
de la chambre deux fois par jour, régler la température de la chambre à coucher del’enfant entre 18° et 20°.
Des mesures plus drastiques, comme par exemple l’utilisation
de housses de literie imperméables aux acariens,
doivent être réservées au traitement d’allergies déjà confirmées; les données actuelles de la littérature sont trop imprécises pour recommander celles-ci de manièregénérale pour la prévention primaire.
En revanche, si le logement est infesté par des moisissures ou des cafards (blattes),des dispositions d’assainissement doivent
être prises.
Plusieurs études ont démontré l’effet protecteurd’un mode de vie «proche de la nature» (par exemple dans une ferme).
Différents facteurs (comme par exemple la charge microbienne dans l’environnement de l’enfant, la nourriture etc.) ont été associés dans des études épidémiologiques à une certaine prévention du développement des allergies. Les renseignements tirés de ces études ne permettent cependant pas àce jour d’en déduire des recommandations valables pour la prévention primaire des allergies.
L’effet nocif de la fumée de tabac pendant la
grossesse et plus tard dans l’environnement
direct de l’enfant n’est en revanche pas
contesté.