Quels risques fais-je courir à mon enfant en le vaccinant? quelques points de réflexions (sans polémique mais très très
Publié : dim. avr. 20, 2008 11:23 pm
Bonsoir,
Tout d'abord, je ne recherche pas la polémique par ce post (je n'ai jamais participé à un post polémique et je ne vais pas commencer ce soir, lol). Mon but est de partager mes réflexions au sujet des vaccins.
Il y a périodiquement des posts qui reviennent sur la vaccination. A chaque fois, on est à la limite du post polémique car c'est un sujet pas évident du tout. Après une discussion sur l'un de ces posts, j'ai répondu à Bluelyly que j'allais essayer de trouver de la documentation sur les avantages des vaccins.
En fait, le problème vient qu'il est très difficile de se faire un avis sur les vaccins, et donc dans le doute, on préfère ne pas vacciner plutot que d'injecter un éventuel poison à notre enfant en bonne santé. Après mure réflexion sur comment faire pour amener les parents à une juste réflexion sur les vaccins sans jouer sur la peur (des effets secondaires, ou des conséquences à ne pas vacciner son enfant) ou la culpabilité, j'ai bcp discuté avec mon copain, qui a écrit un petit texte pour aider celles qui ne savent pas trop sur quelle pied danser avec les vaccins. Mon copain est un scientifique qui travaille dans les appareils médicaux. Il connait bcp la législation en matière de médicaments et appareils médicaux. Mais je précise qu'il ne commercialise pas de vaccins et n'a donc aucun intérêt particulier à ce que les parents vaccinent plus leurs enfants.
"Les risques associés aux vaccins.
Il y a des informations qui circulent sur le web quant à la sécurité de certains vaccins. On rapporte que certains vaccins pourraient être liés à des maladies comme par exemple la sclérose en plaque, l’asthme le diabète ou l’autisme.
Je pense que ceci est très préoccupant, parce que personne n’a tellement envie d’attraper l’une de ces maladies – et encore moins de la transmettre à ces enfants (et j’ai un petit garçon de 10 mois…). En trois mots, je n’ai pas envie de débattre si l’association entre ces maladies et les vaccins est réelle ou non. Je veux seulement dans ce contexte parler de rapport risque-bénéfice :
1. Toute intervention comporte des risques.
Si je me fais vacciner contre la grippe par exemple, le risque le plus probable que je vais faire prendre, c’est que je fasse une allergie au vaccin. En l’occurrence, les vaccins contre la grippe sont faits avec des œufs de poule (on fait pousser des virus de grippe dans les œufs). Ca parait anodin – et c’est très rare, mais on peut effectivement avoir un choc anaphylactique et mourir d’une allergie pendant une vaccination contre la grippe. Evidemment que si cela devait arriver chez un médecin dans un pays occidental, il faudrait beaucoup de malchance pour qu’il ne puisse pas vous sauver.
Et les autres risques : - j’y reviens plus bas.
2. Toute intervention comporte des bénéfices.
Cela parait simple, et évident, mais si on fait une intervention, c’est qu’on suppose qu’elle apporte un bénéfice. S’il n’y a pas de bénéfice, alors il vaut mieux ne rien faire. Parfois ce bénéfice supposé n’est pas évident – et on peut se poser la question de ce qui se passe si on ne fait rien. Ben si on ne fait rien, on a beaucoup de chance d’attraper la grippe. C’est pas la mort. Oui, mais de temps en temps, quand on a une grippe ca dégénère en bronchite, qui des fois font une pneumonie, qui des fois font des dommages a vos poumons, et des fois on en meurt. Si on se vaccine contre la grippe on a de bonnes chances d’éviter ca.
3. Le dilemme rapport risque - bénéfice.
Et voila le dilemme. On prend un risque dans les deux cas. C’est un peu comme pour les airbags. Un airbag peut vous sauver la vie si vous avez un accident et que vous foncez dans un arbre à 50 à l’heure. Si vous foncez dans l’arbre à 25 à l’heure, vous auriez peu de chance d’en mourir mais sans doute que l’airbag va vous casser le nez... Généralement préfère risquer de se faire casser le nez pour rien, si ça devait nous permettre de sauver notre vie.
Donc la chose importante : il faut peser les risques et les bénéfices d’un vaccin (comme de toute autre procédure médicale). Cela ne va pas de soi. Vous avez le droit de demander, et d’attendre de votre médecin ou de votre professionnel de santé qu’il vous explique quels sont les bénéfices probables et les risques d’un vaccin. Il est possible que pour lui ce rapport semble évident. Mais même s’il est évident, il doit vous l’expliquer – en langage simple.
Une fois que vous avez les éléments du rapport de risque – bénéfice en mains, vous déciderez ce qui est le mieux. Ce ne sera peut-être pas plus facile, mais au moins ce sera une décision informée.
4. Et les autres risques.
Nous ne sommes pas des voitures fabriqués à la chaine. Il n’y a pas de certitude possible quant aux effets d’un traitement comme un vaccin. Vous pouvez très bien être sauvé par un vaccin contre le tétanos, alors que précisément votre voisin d’en face est la personne sur cent mille qui meurt foudroyé chez son médecin. Donc sur – sur – sur, on ne le sera jamais.
Toutefois, généralement les vaccins sont testés sur des dizaines de milliers de personnes, puis ces personnes sont suivies pendant des années. Puis périodiquement les institutions de surveillance des épidémies vérifient quel sont les effets indésirables à long terme sur ces personnes. Donc les gros risques sont dans l’ensemble connus, et les petits risques sont suivis et documentés. La plupart des informations sont publiques et les résumés scientifiques sont accessibles par exemple sur www.pubmed.gov du département de la santé américaine. Une seconde source est le centre de prévention des épidémies américaine http://www.cdc.gov/vaccinesafety/concerns/
Mais une fois de plus, votre médecin doit pouvoir vous expliquer cela. S’il ne le peut pas, demandez lui de vous référer à un confère qui en soit capable."
Et je vous donne encore un "parallèle" qu'on a encore trouvé avec mon copain: la ceinture de sécurité: il y a un nombre incalculable de personnes dont la vie est sauvée par la ceinture de sécurité et pourtant, il y a aussi malheureusement quelques personnes qui n'ont pas réussi à sortir à temps de leur voiture en flamme à cause de leur ceinture de sécurité. Et pourtant, on continue à imposer la ceinture de sécurité, car statistiquement, il y a bcp plus de bénéfices à la porter.
Pour vous donner aussi un exemple concret sur les vaccins, nous sommes allés voir sur les sites mentionnés plus haut sur le sujet de l'autisme qui serait induit depuis l'utilisation du Timerosal (un dérivé du mercure utilisé comme agent conservateur) dans les vaccins. Suite à cette polémique et bien qu'aucune relation n'est vraiment été démontrée, les autorités américaines ont décidé d'arrêter l'utilisation du Timerosal dans la plupart des vaccins. C'était en 1999, et depuis, aucune diminution de l'autisme chez les enfants n'a été observée.
Bien sûr, il faudrait aller voir au cas par cas et essayer de lire les vrais études scientifiques effectuées pour chaque vaccin, ce qui n'est pas évident du tout à faire.
Sur le site mentionné plus haut, nous avons aussi trouvé le résumé d'un papier très intéressant que je vous retranscris ici:
"Medizinische Klinik, Universitätskinderklinik Zürich, Zürich. walter.zingg@kispi.unizh.ch
Not many inventions in medical history have influenced our society as much as vaccination. The concept is old and simple. When Edward Jenner published his work on cowpox, "variolation" was quite common. In this procedure, pus of patients with mild smallpox was transferred to healthy individuals. Meanwhile smallpox has been eradicated worldwide. Diseases such as poliomyelitis, diphtheria or tetanus almost disappeared in industrialized countries. The same happened with epiglottitis and meningitis due to Haemophilus influenzae type b (Hib) after vaccination against Hib was introduced in Switzerland in 1990. This success was possible because of routine vaccination. Immunization is a save procedure and adverse events are much lower than complications in the natural course of the prevented diseases. However vaccinations were accused to cause diseases themselves such as asthma, multiple sclerosis, diabetes mellitus, chronic arthritis or autism. Hitherto no large cohort study or case-control-study was able to proof responsibility of vaccines in any of these diseases. Public media are eager to publish early data from surveillance reports or case reports which are descriptive and never a principle of cause and effect. In large controlled trials there was no proof that vaccination causes asthma, hepatitis-B-vaccination causes multiple sclerosis or macrophagic myofasciitis, Hib-vaccination causes diabetes mellitus, rubella-vaccination causes chronic arthritis, measles-mumps-rubella-vaccination causes gait disturbance or thiomersal causes autism. These results are rarely published in newspapers or television. Thus, many caring parents are left with negative ideas about immunization. Looking for the best for their children they withhold vaccination and give way to resurgence of preventable diseases in our communities. This must be prevented. There is more evidence than expected that vaccination is safe and this can and must be told to parents.
PMID: 16277033 [PubMed - indexed for MEDLINE]
"
C'est un suisse qui a écrit ce papier, je vais lui envoyer un mail pour lui demander l'article complet et s'il pourrai lui aussi nous parler un peu plus des études scientifiques sérieuses faites au sujet des vaccins.
Malheureusement, tout est en anglais, je peux faire quelques traductions si certaines d'entre vous le veulent.
Voilà, j'espère que ce post aidera celles qui se posent des questions sur les vaccins à mener leur réflexion un peu plus loin et qu'ainsi elles soient un peu plus confortées dans leur choix, que cela soit celui de vacciner son enfant ou de ne pas le vacciner.
Tout d'abord, je ne recherche pas la polémique par ce post (je n'ai jamais participé à un post polémique et je ne vais pas commencer ce soir, lol). Mon but est de partager mes réflexions au sujet des vaccins.
Il y a périodiquement des posts qui reviennent sur la vaccination. A chaque fois, on est à la limite du post polémique car c'est un sujet pas évident du tout. Après une discussion sur l'un de ces posts, j'ai répondu à Bluelyly que j'allais essayer de trouver de la documentation sur les avantages des vaccins.
En fait, le problème vient qu'il est très difficile de se faire un avis sur les vaccins, et donc dans le doute, on préfère ne pas vacciner plutot que d'injecter un éventuel poison à notre enfant en bonne santé. Après mure réflexion sur comment faire pour amener les parents à une juste réflexion sur les vaccins sans jouer sur la peur (des effets secondaires, ou des conséquences à ne pas vacciner son enfant) ou la culpabilité, j'ai bcp discuté avec mon copain, qui a écrit un petit texte pour aider celles qui ne savent pas trop sur quelle pied danser avec les vaccins. Mon copain est un scientifique qui travaille dans les appareils médicaux. Il connait bcp la législation en matière de médicaments et appareils médicaux. Mais je précise qu'il ne commercialise pas de vaccins et n'a donc aucun intérêt particulier à ce que les parents vaccinent plus leurs enfants.
"Les risques associés aux vaccins.
Il y a des informations qui circulent sur le web quant à la sécurité de certains vaccins. On rapporte que certains vaccins pourraient être liés à des maladies comme par exemple la sclérose en plaque, l’asthme le diabète ou l’autisme.
Je pense que ceci est très préoccupant, parce que personne n’a tellement envie d’attraper l’une de ces maladies – et encore moins de la transmettre à ces enfants (et j’ai un petit garçon de 10 mois…). En trois mots, je n’ai pas envie de débattre si l’association entre ces maladies et les vaccins est réelle ou non. Je veux seulement dans ce contexte parler de rapport risque-bénéfice :
1. Toute intervention comporte des risques.
Si je me fais vacciner contre la grippe par exemple, le risque le plus probable que je vais faire prendre, c’est que je fasse une allergie au vaccin. En l’occurrence, les vaccins contre la grippe sont faits avec des œufs de poule (on fait pousser des virus de grippe dans les œufs). Ca parait anodin – et c’est très rare, mais on peut effectivement avoir un choc anaphylactique et mourir d’une allergie pendant une vaccination contre la grippe. Evidemment que si cela devait arriver chez un médecin dans un pays occidental, il faudrait beaucoup de malchance pour qu’il ne puisse pas vous sauver.
Et les autres risques : - j’y reviens plus bas.
2. Toute intervention comporte des bénéfices.
Cela parait simple, et évident, mais si on fait une intervention, c’est qu’on suppose qu’elle apporte un bénéfice. S’il n’y a pas de bénéfice, alors il vaut mieux ne rien faire. Parfois ce bénéfice supposé n’est pas évident – et on peut se poser la question de ce qui se passe si on ne fait rien. Ben si on ne fait rien, on a beaucoup de chance d’attraper la grippe. C’est pas la mort. Oui, mais de temps en temps, quand on a une grippe ca dégénère en bronchite, qui des fois font une pneumonie, qui des fois font des dommages a vos poumons, et des fois on en meurt. Si on se vaccine contre la grippe on a de bonnes chances d’éviter ca.
3. Le dilemme rapport risque - bénéfice.
Et voila le dilemme. On prend un risque dans les deux cas. C’est un peu comme pour les airbags. Un airbag peut vous sauver la vie si vous avez un accident et que vous foncez dans un arbre à 50 à l’heure. Si vous foncez dans l’arbre à 25 à l’heure, vous auriez peu de chance d’en mourir mais sans doute que l’airbag va vous casser le nez... Généralement préfère risquer de se faire casser le nez pour rien, si ça devait nous permettre de sauver notre vie.
Donc la chose importante : il faut peser les risques et les bénéfices d’un vaccin (comme de toute autre procédure médicale). Cela ne va pas de soi. Vous avez le droit de demander, et d’attendre de votre médecin ou de votre professionnel de santé qu’il vous explique quels sont les bénéfices probables et les risques d’un vaccin. Il est possible que pour lui ce rapport semble évident. Mais même s’il est évident, il doit vous l’expliquer – en langage simple.
Une fois que vous avez les éléments du rapport de risque – bénéfice en mains, vous déciderez ce qui est le mieux. Ce ne sera peut-être pas plus facile, mais au moins ce sera une décision informée.
4. Et les autres risques.
Nous ne sommes pas des voitures fabriqués à la chaine. Il n’y a pas de certitude possible quant aux effets d’un traitement comme un vaccin. Vous pouvez très bien être sauvé par un vaccin contre le tétanos, alors que précisément votre voisin d’en face est la personne sur cent mille qui meurt foudroyé chez son médecin. Donc sur – sur – sur, on ne le sera jamais.
Toutefois, généralement les vaccins sont testés sur des dizaines de milliers de personnes, puis ces personnes sont suivies pendant des années. Puis périodiquement les institutions de surveillance des épidémies vérifient quel sont les effets indésirables à long terme sur ces personnes. Donc les gros risques sont dans l’ensemble connus, et les petits risques sont suivis et documentés. La plupart des informations sont publiques et les résumés scientifiques sont accessibles par exemple sur www.pubmed.gov du département de la santé américaine. Une seconde source est le centre de prévention des épidémies américaine http://www.cdc.gov/vaccinesafety/concerns/
Mais une fois de plus, votre médecin doit pouvoir vous expliquer cela. S’il ne le peut pas, demandez lui de vous référer à un confère qui en soit capable."
Et je vous donne encore un "parallèle" qu'on a encore trouvé avec mon copain: la ceinture de sécurité: il y a un nombre incalculable de personnes dont la vie est sauvée par la ceinture de sécurité et pourtant, il y a aussi malheureusement quelques personnes qui n'ont pas réussi à sortir à temps de leur voiture en flamme à cause de leur ceinture de sécurité. Et pourtant, on continue à imposer la ceinture de sécurité, car statistiquement, il y a bcp plus de bénéfices à la porter.
Pour vous donner aussi un exemple concret sur les vaccins, nous sommes allés voir sur les sites mentionnés plus haut sur le sujet de l'autisme qui serait induit depuis l'utilisation du Timerosal (un dérivé du mercure utilisé comme agent conservateur) dans les vaccins. Suite à cette polémique et bien qu'aucune relation n'est vraiment été démontrée, les autorités américaines ont décidé d'arrêter l'utilisation du Timerosal dans la plupart des vaccins. C'était en 1999, et depuis, aucune diminution de l'autisme chez les enfants n'a été observée.
Bien sûr, il faudrait aller voir au cas par cas et essayer de lire les vrais études scientifiques effectuées pour chaque vaccin, ce qui n'est pas évident du tout à faire.
Sur le site mentionné plus haut, nous avons aussi trouvé le résumé d'un papier très intéressant que je vous retranscris ici:
"Medizinische Klinik, Universitätskinderklinik Zürich, Zürich. walter.zingg@kispi.unizh.ch
Not many inventions in medical history have influenced our society as much as vaccination. The concept is old and simple. When Edward Jenner published his work on cowpox, "variolation" was quite common. In this procedure, pus of patients with mild smallpox was transferred to healthy individuals. Meanwhile smallpox has been eradicated worldwide. Diseases such as poliomyelitis, diphtheria or tetanus almost disappeared in industrialized countries. The same happened with epiglottitis and meningitis due to Haemophilus influenzae type b (Hib) after vaccination against Hib was introduced in Switzerland in 1990. This success was possible because of routine vaccination. Immunization is a save procedure and adverse events are much lower than complications in the natural course of the prevented diseases. However vaccinations were accused to cause diseases themselves such as asthma, multiple sclerosis, diabetes mellitus, chronic arthritis or autism. Hitherto no large cohort study or case-control-study was able to proof responsibility of vaccines in any of these diseases. Public media are eager to publish early data from surveillance reports or case reports which are descriptive and never a principle of cause and effect. In large controlled trials there was no proof that vaccination causes asthma, hepatitis-B-vaccination causes multiple sclerosis or macrophagic myofasciitis, Hib-vaccination causes diabetes mellitus, rubella-vaccination causes chronic arthritis, measles-mumps-rubella-vaccination causes gait disturbance or thiomersal causes autism. These results are rarely published in newspapers or television. Thus, many caring parents are left with negative ideas about immunization. Looking for the best for their children they withhold vaccination and give way to resurgence of preventable diseases in our communities. This must be prevented. There is more evidence than expected that vaccination is safe and this can and must be told to parents.
PMID: 16277033 [PubMed - indexed for MEDLINE]
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C'est un suisse qui a écrit ce papier, je vais lui envoyer un mail pour lui demander l'article complet et s'il pourrai lui aussi nous parler un peu plus des études scientifiques sérieuses faites au sujet des vaccins.
Malheureusement, tout est en anglais, je peux faire quelques traductions si certaines d'entre vous le veulent.
Voilà, j'espère que ce post aidera celles qui se posent des questions sur les vaccins à mener leur réflexion un peu plus loin et qu'ainsi elles soient un peu plus confortées dans leur choix, que cela soit celui de vacciner son enfant ou de ne pas le vacciner.