je touche le fond la suite.....

Voilà je viens écrire ici ça me permet de me décharger et d'avoir des échanges avec des filles étant passées par là...

J'ai parlé aux gens proches autour de moi de mon état (fatigue extrême, crises de nerf, pleurs...). On m'a proposé du soutien (pour garder mon fils, pour parler etc...). Hier soir mon fils a fait un cirque pas possible pour dormir donc une fois sortie de sa chambre pour la 3ème fois j'ai balancé une chaise .... je me reconnais pas ainsi je suis habituellement calme et trèèèès patitente. Il y a des petits moments dans la journée où j'arrive à me sentir "bien" où j'arrive à gérer mais après hop la fatigue reprend le dessus et je me laisse déborder par des petits riens....

Je n'arrive pas à me concentrer....J'oublie des trucs... hier j'ai mis presque une heure pour acheter 4 petits trusc à la migros je tournais en rond sans savoir ce que je devais faire.... Je n'ai plus d'élan vital...la libido on en parle même pas .... je me sens agressée dès que mon mari essaie une approche je comprendrais presque qu'il en vienne à me tromper....De plus lui c'est vis à vis de son travail qu'il est pathologique il bosse sans compter c'est un passionné.... Il a des signes physiques de fatigues mais le nie je suis donc très inquiète pour lui.....

Pour me lever le matin il me faut presque 1heure....

Mon fils est de plus en plus difficile et insolent (il a deux an et demie) et ça devient vraiment très dur....je pense qu'il ressent mon mal être je lui explique chaque jour que je me sens très fatiguée et triste mais que ce n'est pas de sa faute à lui. Je lui dit que ma patience est très limitée face aux bêtises et aux cris .... que je l'aime....

Si vous saviez comme je culpabilise d'être faible de ne pas résussir à gérer mon rôle de mère, d'épouse et de femme active tout simplement....

Heureusement mon fils va à la garderie 4 demies journées par semaine ça me sauve car en plus il ne fait plus de sieste les journées sont donc longues....

Je vois mon médecin cet après midi et j'ai annoncé au boulot ce qu'il en est ma cheffe doit m appeler cet après midi.... elle sort d'un burn out je me sens donc très angoissée à l'idée de lui dire que c'est moi qui plonge maintenant....

On verra ce que décide mon médecin mais la simple idée de reprendre le boulot me tord le bide.... je m'en sens incapable... reprendre des doubles journées travail (Ou c'est franchement la merde en ce moment) et maman ensuite j'y arriverai pas j'ai plus la force je risquerai le pire je pense....

Cela sent le burnout global... les causes sont à déterminer mais je me reconnais bien dans ce que tu écris, même si dans mon cas je n'avais pas encore d'enfant lorsque j'ai fait mon burnout.

Tiens-nous au courant de ce que donne la rencontre avec ton médecin, mais surtout ne culpabilise pas. Ta cheffe a fait un burnout, alors elle sera très bien placée pour comprendre ce que tu vis. Personne n'est parfait, ni indestructible. Demande si possible un accompagnement psy, cela fait vraiment du bien et à mon avis c'est indispensable pour se sortir d'un burnout.

Courage !


Rear Facing, the Way Forward. Mettez vos enfants dos à la route, 5x plus sûr !
Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.

Oui je pense que c'est un épuisement....de tout.... de gérer ma petite famille qui n'est pas celle de 7 à la maison mais plutôt du mari qui se noie dans le boulot car perfectioniste et qui compte beaucoup sur sa petite femme.... de gérer un enfant adorable et facile mais qui passe par le cap des deux ans (normal il grandit bien c'est plutot bon signe).
De gérer ma belle mère qui est adorable, engagée pour la garde de mon fils mais qui me fait ch.... avec ses problèmes, qui peut être odieuse et insuportbale, et qui est jalouse quand mes parents gardent mon fils....

Gérer mon passé et ses démons.... Des parents qui m'ont pas désirées mais qui m'ont tout de même élevée alors qu'ils sortaient tout juste de l'adolescence avec de l'amour je pense mais beaucoup de maladresse et des dégâts...

Gérer ma dermatilomanie qui me pourrit la vie (grattage compulsif des boutons sur le visage jusqu'au sang parfois)....
Je suis suivie pour cela et j'ai parlé à ma psy de ce que je traverse elle est donc là pour m'aider ...mais le gros soucis c'est que je n'ai que 10 sèances par années c'est rien dutout.... je vais peut être devoir me diriger vers un psychiatre je sais pas...

Gérer la vie quotidienne le ménage la lessive le repassage les courses...presque toute seule parce que je suis à temps partiel et c'est à moi de le faire vu que mon mari bosse plus ....

J'en peux plus.... comment j'ai pu en arriver là? j'en sais rien... je suis pourtant dans les soins...le message que je devrait moi même appliquer je le donne chaque jour à mes patients ...prenez soin de vous..... Bha voilà c'est dans mes tripes je prend soins des autres à m'en oublier.... pas très malin....

Ma cheffe a été remarquable et très compréhensive.... elle m'a dit de me centrer sur moi de me soigner et de revenir quand je me sentirai bien et tant pis si ça prendra des mois. Elle espère me retrouver avec le sourir (je suis à la base une grande déconneuse qui sort toujours des blagues.... ben là vous verriez ma tête on dirait une vendeuse de saucisse dépressive.....)

Je pense que je vais devoir apprendre à déléguer ..et penser à moi....

j'aurai pu écrire ce que tu as écrits, si jamais n'hésite pas

maman de 2 lutins

J'aurais aussi pu écrire ça il y a une petite année, si tu as besoin de parler n'hésite pas à me contacter... Peut-être qu'un anti-dépresseur prescrit par un psychiatre te permettrait de te sentir mieux (je suis à priori pas trop pour mais parfois après une longue période de stress intense et de fatigue émotionnelle ça peut rétablir l'équilibre chimique dans le cerveau et te permettre de te remettre plus vite...) avec une thérapie plus régulière jusqu'à ce que tu remontes la pente...

Depuis que j'ai fais tout ça et que je vais vraiment mieux mon fils est beaucoup plus facile à vivre, et moi j'ai une attitude qui me permet de moins m'épuiser (plus d'autorité, de confiance en moi, de self contrôle etc..), je suis toujours un peu crevée, j'ai du mal à me lever etc, mais rien de comparable à avant...

Voilà j'ai vu mon médecin hier ...je me suis effondrée lors de la consultation il m'a arrêtée 1 mois et va me suivre d'un peu plus près je le revois dans 10j. Il m'a encouragé à me reposer et me recentrer sur moi. Idem pour ma cheffe qui a été super compréhensive.Il m'a dit que j'ai le droit de vivre, de sortir au cinema de rire de faire mes courses... je ne dois surtout pas rester chez moi cloîtrée et culpabiliser. Pour l'instant il n'a pas entrepris de traitements médicamenteux on fera le point dans 10j.

Donc voilà....j'ai pris rdv pour du Reiki + réflexologie près de chez moi. C'est très bizard car dans la journée j'ai des petits moments de bonheur ou je me sens bien puis tout à coup le mal être prend le dessus....Et dans ces petits instants ou j'ai la tête hors de l'eau je me dit "tu pourrais bosser en fait ça va" et je culpabilise puis en fait non.... Cette nuit impossible de trouver le sommeil....à 4h du matin je m'assoupi et là c'est mon fils qui s'est mis à jeter son doudou puis hurler, ensuite pareil avec la couverture.... puis le duvet.... il a finit par dormir au bout de la 4 ème fois qu'on est passés....Mon mari pense qu'on va se faire bouffer tous crus faut le laisser un peu pleurer ma foi....mais moi j'y arrive pas je sens que c'est à cause de mon état qu'il est demandeur et je me sens coupable..... J'ai finit par pleurer dans mon lit .....

Estce que vous avez déjà testé des fleurs de bach aidante dans ce cas de figure d'épuisement avec déprime crise de nerfs et difficultés d'endormissement ??

Tu peux tenter le rescue, il y a une version nuit qui marche assez bien chez certaines personnes.

C'est bien que ton médecin t'ai arrêtée, et c'est bien aussi qu'il ne t'ai pas donné de médocs... ceci dit si l'anxiété prend le pas, et que tu n'arrives pas à dormir, il peut aussi te prescrire des anxyolitiques pour une courte durée (même si c'est mieux de faire sans...). Moi je n'avais plus le choix, je faisais des crises de panique dès qu'il y avait du monde autour de moi. Même la sonnerie du téléphone me faisait paniquer, c'est dire...

Mais ce qui m'a aidée, c'est de pouvoir en parler, bien plus que les médicaments. Vider ton sac à quelqu'un de neutre, et d'après ce que tu as écrit plus haut, je crois que tu as des choses à digérer et à résoudre. J'étais aussi dans ce cas, et j'ai été suivie durant deux ans par une psychiatre-psychothérapeute. Cela m'a fait le plus grand bien. Elle ne m'a pas bourré de médicaments (ça c'est le généraliste qui l'avait fait avant !) et m'a aidée à arrêter les anti-dépresseurs rapidement (ils n'étaient pas vraiment efficaces dans mon cas). Cela m'a permis de me recentrer sur ce qui comptait vraiment dans ma vie. Je ne sais pas quel âge tu as, mais tu entres peut-être aussi dans cette période de la vie où on remet beaucoup de choses sur le tapis et ou un bilan est nécessaire...


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Ma puce est née en août 2012, mon scarabée en avril 2015.

Le Relaxane. Ce sont des comprimés aux plantes, dans le pire des cas ça ne fonctionne pas ;-)
Je trouve que tu te mets la pression: "je pourrais bosser", etc. Tu es arrêtée donc on a reconnu que tu avais besoin de repos. Il n'est pas question de remettre ça en cause. Laisse-toi le temps d'aller mieux car ça ne va pas venir d'un coup.
Tu parles beaucoup de ce que tu n'arrives plus a faire, ou plus assez bien ou plus assez vite. Peut-être faire une liste de ce que tu fais bien? Même si c'est la vaisselle ou te maquiller, tu vois de que je veux dire? Une liste des petites choses qui font que tu es quelqu'un qui sait faire des choses et qui les fait bien.

Je pense à toi! Courage!

Ma grande est née en 2006 et ma mini en 2015.

Oui c'est vrai que ça pourrait être pire. J'arrive dans ma 28ème année. En fait j'ai été élevée par ma grand mère qui était méga angoissée et qui anticipait tout et faisait tout à ma place donc enfant j'était une angoissée très dépendante et cerise sur le gateau le mouton noir à l'école pas facile. Mes parent m ont jamais vraiment aidée car ne me valorisaient pas beacoup....au contraire ce que je faisait était nul, quand mes notes étaient basses me prenaient des branlées.... Donc en fait en grandissant j'ai toujours voulu me débrouiller seule pour prouver que MOI JE PEUX! et en fait ma grande fierté est que je ne dois rien à personne dans ma réussite c'est moi qui ai bossé durant mes études pour payer un loyer et mes affaires. D'où ma grande difficulté à me dire Là j'y arrive plus, je dois être aidée....ma fierté en prend une sacré claque....

Et je pense que j'en suis arrivée là à cause de ça à tout vouloir gérer d'une main de maître sans broncher. Il va faloir que je réorganise certaines choses dans mon quotidien. Je vais me renseigner pour les fleurs de bach pour la nuit car ne pas dormir c'est vraiment un facteur aggravant.

N'empêche niveau plantes j'ai essayé plusieurs trucs valverde, nux vomica (c'est l homeo de mon fils qui me l'a prescrit pour le trop plein émotionnel).... donc niveau fleurs de bach je vais me renseigner auprès de ma pharmacie

Mon message n'avait pas pour but de dire que ça pourrait être pire... on ne peut pas mesurer la souffrance d'autrui, il y a toujours pire mais vu sous cet angle là on ne résoud rien :)

Je me reconnais dans ton message dans le sens que moi aussi j'ai tout fait pour me débrouiller seule et ne compter que sur moi... et j'ai tellement lutté pour ne pas demander de l'aide que j'ai fini en mega burnout, qui aurait pu être évité si j'avais ravalé ma fierté. Maintenant j'ai appris de cette expérience et je m'écoute plus -- et je suis plus indulgente vis-à-vis de moi-même (c'est connu que les gens qui finissent en burnout sont souvent des perfectionnistes), je me permets d'être humaine. Nous ne sommes pas des machines :)

Courage ! (si jamais le Rescue sont des fleurs de Bach)


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Na ne t inquiète pas sybille j'ai pas pris ton message dans ce sens là... par écrit des fois on se comprend mal. Je suis allée en pharmacie et j'ai rencontré une super conseillère en homeo qui m'a donné une fleur d'olive pour l'épuisement physique et moral et du rescue night pour dormir. On verra ce que ça donne elle m'a dit que si cela n'était pas efficace elle propose un entretien et elle fera un mélange de fleur de bach sur mesure selon mes manifestations .

Tu as mis combien de temps env pour t en sortir? (sachant qu'on est tous différents avec un parcours unique)

que toi et Sybille. Personne j'ai passé cinq ans en dépression mais j'ai mis très longtemps à me rendre compte que je n'allais pas bien et encore longtemps à comprendre pourquoi. Je dirais qu'une fois que j'avais identifié les problèmes en trois ou quatre mois c'était réglé. Enfin si on peut dire réglé car je ne sais pas si cela va toujours aller mais je suis heureuse depuis.
Ce qui est drôle c'est que j'avais ton âge quand ça a commencé. Le corps et le cerveau ne peuvent pas tout faire en même temps. Et aussi le fait de devenir maman nous fait prendre conscience de comment nos parents ont fait face (ou non) à leur propre parentalité. Et tout cela nous chamboule. Enfin dans mon cas c'était une partie du problème.

Je pense à toi.

Ma grande est née en 2006 et ma mini en 2015.

Attention quand même, burnout ne veut pas nécessairement dire dépression (il peut y avoir de la dépression en plus, mais pas forcément)

Je n'étais pas dépressive (pour ça d'ailleurs que les anti-dépresseurs ne servaient à rien), mais j'étais en mode panique par contre (angoisses pour un rien, et comme je l'ai dit plus haut, c'était invalidant).

Cela m'a pris six mois de me sentir mieux, je ne suis pas sûre que ça te rassure :) . J'ai aussi dû quitter mon job. Mais j'étais dans une situation où il était hors de question de le reprendre (mobbing etc.), même avec des aménagements. La phase difficile est la reprise du boulot, soit dans ton job, soit dans un futur boulot. Si tu ne réaménages rien dans ta vie (ou dans l'organisation du travail), la rechute te pend au nez. Il faut faire cette transition en douceur, une fois que l'on se sent mieux.


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Alors niveau angoisse c'est encore "gérable" avec des exercices de respiration abdo (ma psy m'exerce et elle a également une approche dhypnose où tu es consicent je sais plus comment ça s'appelle) et si mon mari est là il me contient en général. Il y a juste un truc qui m'a fait flipper c'est hier soir vers 4h mon fils s'est réveillé et on a du y aller a 3 ou 4 reprises et ben je me suis mise à pleurer un long moment et puis tout à coup j'ai frôler l'attaque de panique (ce sentiment d'angoisse si fort qu'on a l'impression de mourir) en me disant " et si je perds pied complêtement qu'estce qu'il va se passer?" ...

Je ne pense pas en être au stade de la dépression qui est beaucoup plus grave encore mais une chose est sûre en ce moment je ne me reconnais pas....je suis agressive, triste, fatiguée, désagréable, colérique.... Et je me laisse vite dépasser je dois faire un truc à la fois sinon mon cerveau bug. Alors qu'avant j'en faisait 50 000 de trucs en même temps.

Et j'oublie des trucs.... c'est horrible, je pars pour aller jeter les poubelles j'arrive à les oublier.... Lors d'une conversation je perds très vite le fil...

Alors il est clair que pour l'instant c'est inimaginable pour moi de reprendre le boulot parce que je m'en sens juste incapable c'est tout juste si j'arrive à gérer les choses toutes simples de la vie quotidienne....

J'ai une collègue qui est passée par là et qui m'a appelée pour prendre de mes nouvelles et me rassurer. Elle m'a dit que c'est très bien que je sois en arrêt car l'environnement au travail est actuellement trop dur à supporter, les gens se crient dessus, j'ai deux collègues qui sont en arrêt car elles n'en peuvent plus.... La cheffe recommence à crier sur l'équipe (elle revient d'un burn out).
L'équipe essai de se faire aider par un intervenant externe mais la cheffe fait barrage (je pense que pour elle c'est un échec et elle ne le supporte pas). ça fait un moment que je pense à une reconversion professionnelle mais je sais pas dutout dans quoi..... Infirmière je suis trop dégoutée par nos conditions de travail (je parle pas des horaire, des week end et des patients mais de cette pression qu'on a pour "vendre" des prestations et être "productif" c'est pas dutout compatible avec des soins......)

Alors voilà.... le fait de me poser me permet de réfléchir à comment fonctionner.... j'ai des idées mais le soucis c'est que je pourrai en temps normal déléguer des choses à mon mari maisil est aussi pris dans une spirale où il s'épuise à cause de son boulot du coup c'est pas toujours évident....J'aimerai tellement qu'il se fasse aider mais même prendre un RDV chez l'osteo pour soulager ses douleurs cervicales il dit ne "pas avoir le temps" car tout cela est une perte de temps pour son travail, et du coup il a peu de temps pour se ressourcer et ses micro moments de ressourcement sont insuffisantes alors il est constamment fatigué, frustré et tente de faire d'avantage ....le problème c'est que je ne peux pas l'aider car il n'admet pas... il sait que quelque chose est problématique mais il ne comprend pas que c'est sa façon de fonctionner alors j'attend avec beaucoup d'angoisses le jour où il va s'effondrer et n'aura pas d'autre choix que de se soigner...

Salut,
Je suis désolée pour toi de lire la suite de ton dernier post... par contre, j'apporterais juste un petit quelque chose à tout ce qui a été dit.
Je crois très sincèrement qu'une bonne thérapie est indispensable pour s'en sortir. C'est triste mais essayer de s'en sortir par soi-même est très très difficile (voire impossible), surtout pour éviter la rechute.
Je me demande aussi dans ton cas si changer de psy ne serait pas bénéfique ? enfin cela dépend quand même depuis quand tu es suivie par ta psy.

C'est très difficile de vivre un burn-out, c'est même l'enfer mais crois-moi, après tu ne te reconnaîtras pas et tu auras beaucoup appris sur toi et tu seras plus forte finalement.

Puis la clef de la guérison d'un burn-out c'est le changement. Enfin tout cela, tu le verras au fur et à mesure, pas d'affolement. Prends du temps pour toi.

Lisette

PS : pourquoi ton mari ne ferait-il pas la lessive de temps en temps ? ;-)

Hello Lisette merci beaucoup. en fait ma psy me suit pour un problème que j'ai qui n'a rien à voir avec l'épuisement que je vis. En tous cas pas directement.
Je pense que je vais me faire aidée pour cela par un autre pro. Avec mon mari je vois que lui prend conscience qu'il doit m'aider d'avantage et qu'il doit être moins exigeant avec moi (déjà que je le suis trop toute seule alors imagines).
Là il mesure la gravité de la situation. Donc peu à peu on remet en question ce qu'on fait au quotidien mais c'est des petits pas de fourmis....

EN vue de mon retour au boulot (car oui un jour je vais bien devoir y retourner) je passerai aussi par le service de santé du personnel. Il y a un excellent médecin du travail. Car en fait maintenant que je me pose et que j'ai le temps de réfléchir je me rend compte que notre équipe subit des choses anormales au niveau de la hiérarchie et c'est ce qui fait que nous sommes en souffrance au boulot depuis des mois. Je suis même en train de penser à une reconversion professionnelle.

Là pour le moment je lâche prise, je confie mon fils pour me reposer quelques heures dans la journée. Je me dit que je fait ça par amour pour lui pour que je me sente mieux et que je puisse bien m'occuper de lui en toute sérénité, dans le calme et avec disponibilité.

Alors voilà je suis allée voir aujourd'hui ma psy. On a beaucoup parlé, de mon enfance, de ce que je vis aujourd'hui, et elle m'a proposé de faire une psychothérapie, il faut qu'on fasse un travail de fond. Je suis contente car je peux continuer à faire mon suivi chez elle car elle fait de la psychothérapie déléguée avec une psychiatre. Du coup ce sera pris en charge par LAmAL. Donc un poids en moins pas besoin d'aller chercher une théapeuthe et tout recommencer.

Remuer ces vieux démons de l'enfance ça été quand même douloureux. J'appréhende d'aller brasser tout ça mais je pense que c'est nécessaire pour que je puisse poser mes sacs et continuer de vivre plus légère.

Le progrès c'est que ces deux derniers jours j'ai réussit à tenir bon sans cris et j'ai quand même réussi à rester ferme vis à vis de mon fils ça m'a demandé beaucoup d'ènergie mais j'ai tenu bon et mon fils s'est globalement beaucoup mieux comporté que ce week end. Moins de crises, moins de test. Et il dort sans interruption depuis 2 nuits aussi OUF!

De ce que tu as décrit, je pense qu'en effet la psychothérapie te fera du bien. C'est sûr que ce n'est pas facile de tout remuer, mais je t'assure que ça aide à retrouver tes priorités dans la vie. Cela a été mon cas, je suis aussi en projet/idée de reconversion professionnelle depuis quelques années et ça commence à prendre forme... et sans ce travail sur moi ma fille ne serait peut-être tout simplement jamais née.

Une autre chose : tu ne peux pas tout porter toi-même. Ton mari a ses soucis, tu peux le soutenir mais tu n'as pas à l'empêcher de couler s'il ne veut pas voir la réalité lui-même. Cela semble dur à dire comme cela, mais il faut d'abord que tu puisses te concentrer sur toi pour pouvoir aider ensuite les autres.


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