Regrets vie professionnelle...

Salut,

Je me demandais comment vous gérez le fait d'avoir mis en stand-by vos ambitions professionnelles ou vos projets de vie suite à l'arrivée de votre/vos loulou ?

Mes enfants me comblent de bonheur mais quand je reparle de mes débuts de carrière (aujourd'hui par exemple), je me sens morose... Je ne sais pas à partir de quand je pourrais espérer reprendre le job qui me plaît, qui demande notamment des voyages à l'étranger, des horaires compliqués et un 100% obligatoire.

Merci pour vos réponses

Coucou!

Je ne voulais pas laisser ton post sans réponse. Je n'ai pas de regrets par rapport à ma vie professionnelle, mais par rapport à mes études. J'aurais voulu faire un séjour Erasmus à l'étranger et je n'ai jamais pu le faire avec mon enfant. Je me dis que je partirai vivre à l'étranger quand mes enfants seront grands. Par contre, je suis maman solo, donc pas possible de déléguer. Ne serait-ce pas possible que ton homme s'occupe un peu plus des enfants afin que tu puisses retravailler? Ce serait dommage de le regretter plus tard.

Bon courage!

Merci d'avoir fait remonté mon post ! :-)
Oui, mon homme serait d'accord mais le problème c'est que mon petit dernier n'a que 2 mois et demi dans quelques jours donc voilà mon dilemme !!
Il faudrait que je sois patiente... chose qui devient difficile j'ai l'impression !

Je n'ai pas la chance d'avoir pu arrêter de travailler. Du coup j'ai fait le contraire je me suis formée dans un travail qui me tenait à coeur. Je n'ai pas fait la formation la plus élevée pour pouvoir rester un maximum avec mes enfants. Maintenant je regarde le positif et me dit que je suis fière de ce que j'ai fait mais si je pouvais je resterai sans hésiter avec mes enfants. C'est une question de choix. Est ce que tu ne pourrais pas trouver un travail qui te permettrai de concilier les 2 tu te sentirais peut être mieux et tu serais pas toujours loin de tes enfants.

Tu as raison, ça serait LA solution mais les 3 jobs que j'ai trouvés depuis ma réorientation professionnelle n'ont pas réussi à combler certains manques puis je suis tombée sur des employeurs nuls... le 1er, ça allait mais ils m'ont licenciée à mon retour de congé mat. Le 2ème, mobbing qui s' est terminé en burn-out et le 3ème, c'est la routine, quasiment aucun contact, aucun objectif dans une ambiance déprimante et avec une cheffe au bord de la dépression !

Salut!
Personnellement j'ai dû changer de voie de carrière mais plutôt dû à des causes différentes (pas d'embauche, mobbing). Et j'ai retrouvé un job certes moins passionnant, mais avec un chef super! Et à temps partiel.
De plus, je considère ma fille comme un projet très important dans ma vie qui, comme tous les projets, demande des sacrifices. Mais c'est vrai que je me rends compte qu'ils ont été plus conséquents que je pensais au départ. Au point que je me demande si on va en avoir un deuxième.
Par la suite, il y a d'autres projets qui se sont mis en place, plus compatibles avec la vie de famille... (entre autre un job en Australie pour 1 à 2 ans)

C'est vrai que c'est des sacrifices énormes au niveau du temps et de l'énergie pompée par nos petites merveilles, mais quelle émerveillement de pouvoir les voir grandir et évoluer! Pour moi je considère cela comme un projet merveilleux et très enrichissant au niveau personnel.
Heureusement cela n'a pas vraiment péjoré ma carrière même si elle a pris un tour nouveau ;)

Je réponds quand même a ton post, même si tu sais déjà ce que j'en pense. Je comprends bien ton sentiment. Moi ça m'a pris depuis l'annonce de la grossesse des jumeaux jusqu'à il y a quelques semaines pour faire le deuil de ma carrière, soit deux ans... Je suis devenue fataliste. Je me dis que c'est le destin qui m'a envoyé deux bouts de chou d'un coup pour me montrer que ça ne servait a rien de continuer a me battre pour me faire une place dans la sphère de la recherche académique.
Mais il me semble que pour toi tout est une question de temps? D'ici quelques années, quand les enfants ne seront plus tout petits, tu pourras t'investir davantage dans ton boulot? Peut être pourrais tu en attendant faire un cours de quelque chose qui te motiverait, qui serait compatible avec les enfants et qui t'aiderait a supporter ton boulot actuel?

Mais toi, tu fais une croix sur tes ambitions ou tu penses que laisser passer du temps va te permettre de t'occuper de tes jumeaux et de revenir à la charge dans quelques années quand ils seront plus grands ?

Moi, c'est ça qui me fait peur... de perdre toutes mes capacités pour atteindre mon "but" !

Ce n'est pas un milieu où tu peux revenir après quelques années. Je suis déjà quasiment disqualifiée du fait que je n'ai pas travaillé et publié pendant mes congés maternité... Donc c'est un deuil que je dois faire pour me tourner résolument vers quelque chose d'autre.
Mais preuve que ça évolue pas mal dans ma tête ces temps, je commence à ne plus voir l'abandon de ce qui a fait en grande partie ma vie ces 20 dernières années comme une fin, mais davantage comme le début d'autre chose :-)... Plus de temps pour m'occuper des mes bibous et de ma maison. Plus de temps pour moi, pour réfléchir dans quel domaine j'aimerais m'investir dans un avenir plus ou moins proche...
Je te comprends bien pour l'esprit globe-trotter. J'ai aussi la bougeotte. Mais c'est clair qu'avec 3-4 gosses, on voyage pas très léger :-(
Je ne crois pas que tu puisses perdre tes capacités. Je pense au contraire que tu peux les affuter (des cours en option?) et les augmenter. Rien qu'en travaillant et en élevant tes enfants, tu développes des aptitudes que tu n'avais pas avant. Il suffit de regarder comme on arrive à jongler avec 12000 trucs nuit et jour....

T'es très positive, c'est chouette ! J'ai hâte de voir dans quoi tu vas te lancer ! :-) J'aimerais être dans cet état d'esprit mais faut que je me prépare pour ma reprise dans mon job actuel ou un nouveau déjà...
Tes jumeaux sont plus grands que mon petit Gabriel qui a beau être super facile et s'adapte super bien à la vie familiale, mais les tiens vont te laisser plus de liberté pour te préparer à faire quelque chose d'autre ! D'ailleurs, j'espère que tes nuits sont meilleures avec ton loulou car ça aide pas mal !!

Merci pour vos messages réconfortants.... désolée pour ma réponse tardive mais week-end très occupé.

Je dois dire que je ne sais plus trop comment tout cela va pouvoir s'organiser et dans quel délai surtout. J'ai fait beaucoup de sacrifice pour mon couple déjà car je me voyais plutôt globe-trotter.^^ Donc rester vivre 10 ans dans la même région relève de l'exploit pour moi ! Puis cela fait 6 ans que j'ai fait des sacrifices pour mes enfants en me réorientant professionnellement dans des jobs qui me plaisent sans plus, voire pas du tout comme en ce moment. Je ne vois pas comment retrouver du plaisir dans un job à temps partiel dans la branche dans laquelle je travaille actuellement.

Donc maintenant, je sais pas si c'est la naissance de mon petit dernier qui fait que je me sens comblée et que j'ai un vrai besoin de m'épanouir professionnellement maintenant ou le fait que les années passent et que j'ai l'impression que c'est devenu trop long de mettre de côté mon plaisir au travail !

Très intéressant en effet... et tellement d'actualité ! ça donne envie d'être un peu plus féministe ! ^^

Puis je crois qu'en lisant ça, ça donne envie de se battre pour suivre ses envies plutôt que la "raison" ou le moule dans lequel on veut nous faire rentrer !

Salut les filles,

lisette 16 ton poste m'interpelle et les réponses que tu as obtenu sont assez intéressantes.

Moi aussi j'ai fait de longues études universitaires. J'avais un job qui me plaisait mais j'ai dû m'arrêter pour certaines raisons mais aussi pour mes enfants.
J'entends beaucoup parler de reconversion mais cela ne me parle pas trop. Que faut il entendre par cela? Faire autre chose oû on a pas forcément d'expérience et être en concurrence avec des personnes qui en ont? Pas sûre que notre candidature passerait.
Travailler pour son compte et idéalement avoir ses propres horaires ça fait rêver en effet! Mais tout le monde sait qu'il faut avoir "l'idée qui marche" pour pouvoir en vivre correctement et ça c'est pas garanti.

Bref je suis aussi en pleines réflexions mais ça ne m'avance pas malheureusement....

La vie est faite d'étape... et les enfants en sont une... c'est normal que tu te pose des questions!!! y'a les rêves de jeunesse et puis... la réalité :)

Effectivement nous les filles ont a les épaules un peu trop grande pour les sacrifices... ce qui nous joue des tours quand on commence à veillir... on devient "has been" pour les employeurs, pour nos chers ados et le mari qui z-yeute les p'tite jeune... pas juste aprés tant d'année de bon et loyaux services mais c'est comme cela que la roue tourne...

Est-ce que tu as l'occasion de "mettre à jour" ta formation pendant que tes enfants sont petits ? Histoire de faire un truc "rien que pour toi" et garder ton attractivité future dans les job qui te plaisent ?

Les enfants sont conçus à deux, et sont autant proches de leur mère que de leur père, mais pourquoi paraît-il "évident" pour beaucoup que c'est à la mère (quasi exclusivement) de cesser d'avoir une vie professionnelle et sociale pour se consacrer à l'éducation des enfants ? Surtout que la période pendant laquelle les enfant sont vraiment totalement dépendants de ceux qui les prennent en charge est courte, à peine 4-5 ans, puis ils vont à l'école...

Pour ma part, j'a fait de longues études universitaires (pas terminées, puisque justement je suis toujours aux études aux USA en ce moment), j'ai deux jeunes enfants, et je travaille à 100%. J'ai certes pu obtenir des aménagements d'horaires grâce à mon employeur, mais jamais je n'aurais arrêté totalement de travailler. J'aurais au pire continué à temps partiel, dans une position moins élevée, mais je n'aurais jamais arrêté. Dans mon domaine, c'est aussi 100% obligatoire, mais j'aurais trouvé autre chose si nécessaire. Mieux vaut gagner moins que rien du tout, à mon avis.

Je suis mère, mais je ne veux pas être réduite à ce rôle, et je veux conserver mon indépendance financière aussi, et ne pas dépendre des décisions de mon mari. Comme l'article de l'Hebdo cité par Aude_Vessel, je pense que certaines "oublient" qu'elles ne sont pas à l'abri d'un revers de la vie (divorce, décès, maladie...) Et retrouver un travail à 40 ans quand on a arrêté de travailler ne serait-ce que pendant 5-6 ans, est illusoire, ou très difficile. J'admire celles qui trouvent du plaisir et se sentent valorisées en tant que mères au foyer, ceci dit. Après 4 mois de congé maternité, j'étais vraiment contente de retrouver des adultes à qui parler d'autres choses que de couches et biberons.

Mais, je pense que c'est une bonne idée de songer à une mise à jour ou reconversion dans ton domaine, de profiter de ces années pendant que tes enfants sont encore petits (et ton mari toujours disponible pour te soutenir), de te remettre lentement dans le bain. Et qui sait, tu seras peut-être prête pour un nouveau défi lorsque tu y seras vraiment disposée ? Bonne chance, dans tous les cas !

J'étais justement en poste aux Etats-Unis lorsque je suis tombée enceinte des bébés. Moi aussi j'aurais alors pu dire que jamais je n'arrêterais de travailler. Ca c'était il y a 2 ans, quand il n'y en avait que deux (enfants) et que je jonglais encore assez bien entre colloques, invitations, expertises & co en Suisse et à l'étranger. Et pourtant loin de moi l'idée d'oublier les possibles revers de la vie, pas plus je pense que la majorité de celles qui décident de mettre un terme ou en parenthèses leur carrière.
Mais maintenant il y a la théorie et la pratique. Personnellement, avec 4 enfants, dont un qui a été hospitalisé de nombreuses fois depuis qu'il est né, et des jobs à 100%, ben nous avons dû faire des choix. Je ne sais pas quel est ton employeur aux USA ou ton programme de recherche, mais en ce qui me concerne, je gagne 4 fois moins que mon mari. Ce serait assez difficile de vivre avec mon seul salaire alors que nous sommes plus que confortables avec le sien. Et je ne suis pas encore stabilisée professionnellement, ce qui signifie que je peux me retrouver n'importe quand sur le carreau des chercheurs qui ne seront jamais promus. Alors que mon mari est quasiment sûr de gagner toujours autant, voire plus dans le futur.
Alors maintenant, c'est clair que c'est toujours un pari de quitter un job sans en avoir un autre, de se consacrer à ses enfants sans connaître de quoi demain sera fait. Mais la vie n'est-elle pas un pari (surtout avec des enfants...)? A-t-on toujours le choix? Est-ce parce qu'on est une mère au foyer qu'on n'est réduite qu'à ça?
Tout ça pour dire qu'il y a parfois tellement de paramètres en jeu, qu'on se retrouve coincées avec des envies contradictoires, un sentiment d'impatience et des craintes sur ce qu'on peut perdre en faisant tel ou tel choix. Moi perso je voulais tout. La carrière et la famille (et tout le reste avec...). Mais je me suis rendue compte à la fin que je ne faisais plus rien "correctement" ni dans un domaine ni dans un autre. Alors j'ai appris. J'ai appris que parfois renoncer est un acte aussi libre que de se battre pour continuer.
Voilà pour la tartine. Tout ça pour dire que la liberté de la femme, c'est également de pouvoir décider de rester à la maison :-)

Le truc c'est que je n'ai pas cessé de travailler...mais avoir des postes qui ne correspondent absolument pas à sa formation initiale, ni à ses ambitions et cela pendant des années, c'est dur au moral et pour l'estime de soi.
Je n'ai jamais voulu arrêter de travailler. Je ne me suis jamais sentie l'âme d'une mère au foyer !
Le problème c'est qu'à 50-60% et en reconversion, je tombe sur des postes inintéressants et dévalorisants la plupart du temps.
Je suis peut-être (très) mal tombée. Mais voilà, je ne me vois pas travailler à 100% pour le moment non plus. Mes enfants sont trop petits. Même si ça fait du bien de sortir de la maison et de gagner quelques sous, il y a des jours, je ne sais plus quoi faire j'avoue car je commence à en avoir vraiment assez !
En tout cas, vos commentaires me font réfléchir et ça fait du bien de lire que je ne suis pas la seule dans ce cas-là.

Hello, après des études sup. je n'avais qu'une envie, faire carrière. Mais suite à un revers prof consécutif a un nouveau poste, j'ai commencé à voir les choses différemment. Le prestige et les sous d'un coté ou une vie avec des enfants et bcp moins stressée de l'autre. J'ai choisi la deuxième voie... j'occupe un poste a 50% (ce que je n'aurai pu avoir avant) avec des horaires fixent. Même si je suis surqualifiée je m'en fiche car j'ai bcp d'autres avantages. Bon quand j'ai accepté ce poste j'ai tout de suite dit à mon mari que je ferai une reconversion dans dix ans, car je serai grillée pour retrouver du travail dans ma prof initiale.

Je ne regrette rien, j'ai juste changé de priorités de vie et certaines de mes valeurs. Je pense que je suis plus épanouie et sereine ainsi.

Je te comprends... j'ai fait pareil mais depuis combien de temps as-tu à ce poste ?

Ca fait 3 ans. Je viens de finir ma formation pédagogique et me sens bien. Je sais que je ne pourrais jamais augmenter mon pourcentage ou changer de poste. Trouver un même job ailleurs est quasi impossible. Mais on verra bien où j'en suis dans 8 ans (échéance de notre hypothèques) et où en serra mon mari. Ensuite on avisera.

Un enfant a besoin de toi pendant 15ans... La vie professionelle dure 40ans... Y'a donc largement de quoi faire par la suite...

Biensur tes oportunités de debut de carriere seront plus difficile à trouver apres 40ans... Effectivement on forme et donne la chance plutot aux jeunes... Cela ne veut pas dire qu'avec un peu de culot on ne te donera pas ta chance plus tard...

Ne te prend vraiment pas la tete avec cela pour l'instant, tu viens juste d'accoucher profite de ton bebe !

Dans quelque temps, re-zieute les boite qui t'interesse...

Ma mere n'arrete pas de dire - ces temps - qu'on est des enfants ingrats et qu'elle n'a pas realiser ses reves a causes de nous... Ma mere n'y a jamais pensé et s'est retrouvé devant le fait accompli à 50ans apres son divorce...

Je me vois vraiment pas dire cela a mes enfants, si j'ai des regrets j'en suis la seule responsable : c'est moi qui suit maitre de ma vie et c'est plutot a moi de me bouger !

rahhh j'aime la délicatesse de ta Maman !!! J'ai eu la même à la maison, dans d'autres registres par contre ! ;-)

Alors, moi justement si j'ai décidé de faire des enfants ce n'est pas pour leur mettre sur leurs dos mes manques, mes déceptions, regrets... si j'ai écris ce post aujourd'hui, c'est justement pour voir ce qui est possible de faire pour ressentir moins de frustrations à ce niveau-là !

J'ai 31 ans et je ne veux pas attendre mes 40 ans pour me remettre sur les rails. Je ne tiendrai pas aussi longtemps !
Je vais continuer à travailler, peut-être différemment de ce que j'imaginais au départ mais je sais que tôt ou tard, je reviendrai à mes 1ers amours professionnels car je sais que c'est ce que j'aime !

Je pense qu'on peut être une bonne mère comme dit plus haut en travaillant si on se sent mieux ainsi mais travailler veut aussi dire avoir du plaisir à ce qu'on fait et ça c'est pas gagné pour ma part, pour le moment !

rahhh j'aime la délicatesse de ta Maman !!! J'ai eu la même à la maison, dans d'autres registres par contre ! ;-)

Alors, moi justement si j'ai décidé de faire des enfants ce n'est pas pour leur mettre sur leurs dos mes manques, mes déceptions, regrets... si j'ai écris ce post aujourd'hui, c'est justement pour voir ce qui est possible de faire pour ressentir moins de frustrations à ce niveau-là !

J'ai 31 ans et je ne veux pas attendre mes 40 ans pour me remettre sur les rails. Je ne tiendrai pas aussi longtemps !
Je vais continuer à travailler, peut-être différemment de ce que j'imaginais au départ mais je sais que tôt ou tard, je reviendrai à mes 1ers amours professionnels car je sais que c'est ce que j'aime !

Je pense qu'on peut être une bonne mère comme dit plus haut en travaillant si on se sent mieux ainsi mais travailler veut aussi dire avoir du plaisir à ce qu'on fait et ça c'est pas gagné pour ma part, pour le moment !