Texte sympa sur le rôle des papas: "Parlons des pères", auteur: Louis-Simon Ferland

Hello toutes et tous, j'ai trouvé un texte sympa sur le rôle de papa que désire vous partager. Le voilà:

"PARLONS DES PERES" de Louis-Simon Ferland

Le tourbillon de la vie

De petit garçon, on devient un ado qui se questionne sur soi, sur ses parents, sur le monde; on s’épuise le corps dans les sports et les tympans dans la musique. On vieillit un peu avec un peu de maladresse et quelques excès. On doute; on croit choisir une carrière puis c’est une autre qui nous choisit. On se lance dans la théorie, on apprend des données floues sur des sujets nébuleux. Puis on fonce dans le travail, tête baissée, pour se faire une place, pour être pris au sérieux. On ne regarde pas derrière soi. On devient sérieux, trop sérieux. On se donne à de nouvelles batailles: la maison, la banlieue, le confort. Sans la voir venir, la vie a fait de nous un enfant avec une vie, une grande personne. Et finalement un jour, le sort nous désigne pour changer encore de rôle. Un grand enfant, un homme et soudain, un papa.

Le plus beau rôle qui soit

Oui, la fête des Pères est passée. Et pourtant, je parle encore des pères. C’est presque normal, puisqu’être père, c’est plus qu’une journée, plus qu’une fête, plus qu’un cadeau et une carte. Aussi bien en reparler encore une semaine plus tard.

Allons droit au but. Être père, c’est le plus beau rôle jamais inventé pour l’homme. Un rôle qui offre des défis à l’aventurier, de la tendresse au grand sensible, du courage à l’homme timide, des tas de rires au bon vivant et beaucoup de découvertes à celui qui sait s’émerveiller encore.

Un boulot de tous les jours! On n’y travaille pas pour enrichir quelqu’un d’autre, pas pour un patron, pas même pour gagner des sous ou du prestige. C’est un drôle de métier qui est encré dans nos gènes, qui efface toutes nos crises d’identités passées et nous pousse enfin à devenir meilleurs. À transmettre à une autre génération le meilleur de nous, sans les défauts. À améliorer la race, quoi! La paternité serait-elle une sous-catégorie de la théorie de l’évolution?

Des papas de toutes les couleurs

Il y a le papa gâteau, qui donne un peu trop grassement. Le papa effacé, qui ne parle pas beaucoup. Le papa-jouet qui s’amuse autant que ses mousses. Le père-missif, qui achète du calme avec des «oui» à chaque demande. Et tous les autres papas ordinaires qui n’ont pas de catégories. Je ne peux pas me définir comme père, ce serait impossible. Ce sera à mon fils de le faire un jour, en espérant que ses compliments soient plus nombreux que ses reproches. Encore là, qu’est-ce qu’un bon parent? Quand et comment sait-on qu’on a agi correctement? Et le sait-on vraiment un jour? On passe des années à surveiller le bulletin scolaire de nos enfants, en oubliant qu’un jour, ce seront eux qui donneront les notes.

Peu importe ce que fiston en pense, j’aime mon rôle de papa, plus que tout autre. C’est ce qui me valorise le plus, ce qui me fait sentir le plus important.

Les pères, ces inconnus?

Globalement, on ne sait pas grand-chose des papas. Pensez à des pères, en général. Pas le vôtre, ni aucun papa connu. Qu'est-ce qui vous vient en tête? Les mêmes clichés, n’est-ce pas? Il y a mille chansons sur les mamans, mais très peu sur les papas. Avouez qu’on aurait peu de chose à dire…

Les papas ne parlent pas beaucoup
Mais ils réparent tout
N’aiment pas aller magasiner
Préfèrent regarder le hockey
Ils pincent les fesses des mamans
Et sont grognons de temps en temps
Donnent souvent de bons conseils
S’occupent très peu de leurs orteils…

Avouez que ça ne ferait pas un grand succès.

L’instinct maternel est-il exclusif aux femmes?

Ne partons pas de chicane, mais nous aussi, les hommes, avons cette puce connectée directement au cœur de notre enfant. Chacun vit sa paternité différemment, c’est vrai. Les livres et documents abondent à propos de notre utilité et de notre rôle à jouer dans le développement des enfants. C’est presque insultant d’avoir besoin de théories pour le prouver. Dommage qu’on ait poussé l’homme à avoir besoin de telles ressources pour trouver sa valorisation de papa. On peut douter de ce que l’on fait, mais jamais de qui on est.

C’est vrai, on ne le porte pas en nous.
On ne souffre pas le martyr quand il naît.
Notre silhouette ne change pas d’un poil après sa venue.
Notre corps ne fournit pas une goutte de lait pour le nourrir.
On ne s’y connaît pas vraiment en crèmes et pommades à appliquer pour adoucir sa peau.
On raconte bien rarement nos souvenirs d’accouchement à nos amis.
Bref, on n’est pas des mamans.

Et pourtant, on l’aime aussi viscéralement que vous. Les papas ont peut-être quelques défauts, mais quand vient le temps d’aimer, ils rattrapent le temps perdu.

C’est que notre grossesse à nous dure toute la vie: chaque jour, notre cœur de père gonfle un peu plus.
Fin.

A bientôt. Papa-Câlin

C'est chouette, merci
Je viens de l'envoyer à mon zhom
Biz

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C'est chou ouais merci!!!
Je l'ai aussi envoyé à mon futur mari-futur-papa!

Tickybee Ticker

Aussi envoyé à mon Homme

Spaniella
Lilypie 2nd Birthday Ticker

Spaniella
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Je suis une mère célibataire, mais sa donne a réflechir cette lecture,moi j'ai jamais connu mon père, mais je veux que mon enfant continu a voir son papa,car comme l'amour d'une maman, il y à qu'un amour de papa. Bye