vos témoignages de dépression post partum..

... ton témoignage me touche énormément et je désire simplement te dire que tes paroles sont si franches et personnelles et pleine d'amour envers ta puce et que je suis persuadée que ton
Bébé te donnera la FORCE et les RESSOURCES pour vite aller mieux!
En pensées avec toi et bravo a ton homme pour SA PRÉSENCE tres touchante.
Bisous

Oh que oui...
Ma grossesse a été idyllique, mais mon accouchement...une vraie catastrophe! J'ai souffert physiquement (bon ça c'est une chose. Je ne suis pas la seule maman à qui cela arrive :-)) mais surtout moralement, du en grande partie au fait que la sage-femme qui était de garde cette nuit-là ne ma pas accompagnée, écoutée, comprise (d'ailleurs, si mon mari ne s'était pas maîtrisé à fonnnnnd, je crois qu'il lui aurait volontiers pêter 2-3dents...).Je me suis faite engueulée par cette personne... Moi qui ai un caractère très fort, très "je ne me laisse pas envahir par mes émotions", ben je suis tombée de haut... déjà 1 parce que je ne suis pas du genre à me plaindre et de me retrouver là, sur une table, à crier de douleur à chaque contraction (en plus bébé état mal positionné et personne n'avait rien vu), ça m'a complètement déstabilisée (mon mari m'a dit qu'à chaque fois que je criais, je m'excusais en disant "je ne suis pas comme ça d'habitude"!). Et de 2, je me suis dit que pour une fois que je me plaignais un peu, "on" ne me croyait pas...
Séjour à la mat pas top. Quand j'ai accouché, cela faisait 48 heures que je n'avais pas dormi, ajouté à cela tout ce que mon corps avait subi, déchirée dedans, découpée dehors (12 points de suture), médics...je ressemblais à une loque. J'avais mon bébé, je l'aimais très fort...mais j'avais tellement envie que tout ça ne se soit jamais passé et que ma vie redevienne comme avant... Je croisais plein de mamans avec leur bibou dans les bras qui disaient "c'est mon plus beau cadeau de Noël" (j'ai accouché un 18 décembre). et ben moi, je ne ressentais rien de tout ça...
Rentrée à la maison,je me suis sentie nulle, j'avais l'impression d'être incapable de m'occuper correctement de ce bébé. Quand mon mari partait travailler (et surtout la nuit) c'était presque l'horreur! Je me disais je ne vais pas y arriver, qu'est-ce que je vais faire de lui, et si il pleure, et si il hurle et si... Pourtant il était (il est toujours d'ailleurs) ADORABLE, facile, il dormait bien... Et de ce fait je me sentais encore plus coupable de pleurer tous les soirs... C'était en plein mois de décembre, il faisait froid, nuit, j'étais fatiguée, je souffrais (il m'a fallu plus d'1 mois pour arriver à m'asseoir), je prenais 6 Dafalgan 1000 par jour, j'avais l'impression que le monde allait s'écrouler. J'ai essayé d'en parler à mon entourage mais j'ai aussi eu droit au "t'as un joli bébé, gentil, adorable...tu vas pas te plaindre?". Pendant 6 mois je ne pouvais pas parler de mon accouchement sans fondre en larmes.
De plus je suis quelqu'un d'assez "perfectionniste", dans le style Bree van de Kamp :-)). J'aime être habillée, maquillée, coiffée, la maison rangée, le linge plié repassé, le dîner servi, le frigo plein... et avec un bébé, ça n'est parfois pas possible. Mais moi, je ne voulais surtout pas me montrer "faible", je voulais que tout soit parfait, et je mettais parfois la barre un peu haut. Et lorsque je n'y arrivais pas, je me sentais encore plus nulle. J'ai perdu beaucoup de poids (j'étais déjà pas très épaisse...) et la fatigue et l'allaitement n'ont rien arrangé.
Heureusement que mon adorable mari m'a toujours comprise et soutenue et grâce à lui, tout ça s'est estompé. Et je me suis dit "c'est bon, je crois que j'ai digéré tout ça".
Ben en fait pas tant que ça... Enceinte de mon second enfant, je suis allée faire mon dossier à la mat. Et en reparlant de ce premier accouchement, les larmes ont coulées... Rebelote lorsque j'en ai discuté avec ma nouvelle gynéco. Mais elle, elle a su m'écouter, me rassurer et mon second accouchement s'est assez bien déroulé. Et le retour à la maison aussi!
Aujourd'hui, je suis la plus heureuse des mamans! Pour moi, le temps a donc effacé (ou estompé plutôt) la douleur. Mais avec le recul, je me dis que j'aurais du avoir moins "honte" de parler de tout ça, que j'aurais du "lâcher prise" et aller en parler avec quelqu'un qui aurait su m'écouter sans jugement.
C'est un sujet encore très tabou et bravo à toi d'avoir osé en parler!
Bon courage et bonne continuation! Je suis certaine que tu es une super maman!

"La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, beaucoup de gens paraissent brillants jusqu'à ce qu'ils ouvrent leur gueule... "

Je voulais juste te dire que tu devrais pas culpabiliser et pas te sentir à la hauteur. Tu as pris des mesures pour te sortir d'une situation difficile et tu devrais être très fier de toi. Pas tout le monde à le courage de faire face aux difficultés. Et c'est beau d'être entourée.
Alors si tu te sens fragile, pense à tout ce que tu as déjà accompli à ce jour et soit fier de ça.
*****************************************
Arrêt de la pilule 01.12.2010 pour BB1 oupie
C1 : en cours depuis le 07.12.2010

Je pense aussi avoir fait une dépression post-partum après la naissance de ma première fille. J'ai aussi eu un accouchement très douloureux ou je criais (pourtant je suis assez résistante à la douleur en général!). Après, un bébé aux besoins intenses qui dormait très peu (7-8 heures de sommeil par 24h) Mais quand ma fille a eu 4 mois, je suis sorti de l'enfer dans lequel j'étais. Le manque de sommeil est vraiment terrible pour moi, je crois que c'est le pire.
Enceinte de ma deuxième, j'avais très peur des premiers mois et de l'accouchement. C'était pour moi exclu de retourner à la maternité (pourtant globalement appréciée (aigle)). J'ai donc fait le choix d'accoucher en mdn pour être soutenue par une sf que j'avais choisie. Et ensuite je me suis tournée vers LLL et les méthodes telles que le cododo et maternage. Ce qui a fait que j'ai eu un accouchement et des premiers mois de rêve !!!!
Je suis trop contente car pour ma deuxième, tout a été parfait et ça m'a bcp aidé et moins culpabiliser pour le ratage de la première. J'ai pu enfin comprendre que je n'avais rien fait de faux ni de mal mais que je n'avais pas été correctement aidée et soutenue pour ma première fille.
Je regrette seulement de n'avoir pas eu directement les bonnes infos avant la naissance de ma première fille.
Maintenant, je suis la plus heureuse des mamans et nous espérons aggrandir la famille prochainement.



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Merci d'avance.

Bonjour à toutes,

Je vous lis très régulièrement mais ne poste jamais.... mais le sujet de ce post me pousse à le faire....

Alors je suis, comme vous dites, une "avrilette 2009". J'ai une une grossesse de rêve, un accouchement parfait à mes yeux, un séjour à la mat tip-top. Mais.......... 10 jours après la naissance, le début de l'enfer !!!!

Un quotidien impossible à gérer ( et pourtant j'avais un bébé hyper facile). Entre mes crises de larmes et mes menaces de suicide avec mon fils.... je ne mangais plus, je ne dormais plus.... l'horreur... je pleurais quasiment 24h/24... et surtout, je ne voulais plus rien en savoir de ce "truc" qui m'avait rendue ainsi..
Diagnostic: terrible depression post partum
Mon mari me soutenais du mieux qu'il pouvait mais entre son travail et nous, ca devenait difficile.De plus, il avait en permanance peur que je mette mes menaces à exécution. Et un jour il craqua...
Suite à cela, j'ai accepté de me faire hospitaliser et j'ai passé plus de 2 mois en hôpital psychiatrique avec mon fils.
A essayer quotidiennement de créer ce lien manquant... à apprendre à aimer mon enfant malgré la maladie..... à comprendre et à guérir...

Aujourd'hui, mon fils à bientôt 2 ans et tout se passe pour le mieux... C'est un petit bonhomme plein de vie et très sociable...
Les jours ou ca ne va pas, ou je repense trop à cet enfer que j'ai vecu, je le regarde et lorsque je le voit me sourire et m'appeller "maman", je retrouve ma raison de vivre et je sais pourquoi je me suis battue...

Voilà...c'est la 1ère fois que je "parle" de ce que j'ai vécu mais si cela peux aider des mamans, alors tant mieux..

Vos témoignages sont si bouleversants que j'en suis vraiment émue.



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Je pleure en vos lisant. Parce que moi aussi c'est en train de m'arriver... et que j'ai honte et je me sens coupable. Coupable de faire subir ça à mon bébé et à mon mari! Tellement coupable que je n'ose pas poster sous mon vrai pseudo...

J'ai mal vécu ma grossesse (insomnies, nausées, contractions prématurées). Médicalement, les choses n'étaient pas graves mais dans ma tête, ça n'allait pas. J'avais peur d'accoucher prématurément, j'avais l'impression d'être en sursis. Je me fixais constamment des paliers (28 SA = viable, 33 SA = plus grand prématuré, etc.) Finalement, j'ai accouché à terme. Je ne peux pas me plaindre, j'ai eu un accouchement merveilleux et rapide. Les jours suivants, ça allait déjà moins bien : je pouvais pas fermer l'oeil et j'ai eu un allaitement difficile. La veille de mon départ, j'ai pleuré toute la soirée. J'avais peur de rentrer, peur de ne pas savoir quoi faire avec mon bébé. Une fois rentrée, pas de souci. J'étais pleine d'énergie, mon bébé était facile, en pleine forme. Tout allait pour le mieux.

Jusqu'aux 3 mois de mon bébé. là, grosses crises d'angoisses, insomnies. J'avais peur de rester seule avec non bébé. Peur de lui faire du mal (pas physiquement mais surtout de lui communiquer mon angoisse). Actuellement, c'est toujours difficile : je dors pratiquement pas, je ne mange que difficilement et j'ai perdu bcp de poids, bien en dessous de celui que j'avais avant la grossesse. J'ai bcp d'angoisses, liées au fait que je vais reprendre le travail dans quelques jours. Je me demande si je vais y arriver.
Par dessus le marche, j'ai une relation très difficile avec ma mère, qui m'a fait vivre une enfance horrible. Le fait d'être mère a fait resurgir mon passé et je suis en train de me le prendre en pleine figure. J'ai peur de faire mal les choses quand mon bébé sera plus grand et de lui faire vivre ce que j'ai vécu de manière inconsciente!

Je suis suivie par un psy. Ca me fait du bien mais je sens que je suis sur le fil du rasoir, à fleur de peau, toujours à me demander quand ça va péter...

Merci pour ce post, ça fait du bien de l'écrire!

J'ai été très très touchée par ton témoignage, Louloute83. J'espère que les jours qui s'annoncent seront meilleurs pour toi.

Voilà, courage à toutes!

J'ai senti dans tes posts chez les novembrettes que tu devais passer par des moments difficiles. Avec ce post, je me rends compte à quel point! Moi je n'ai pas arrêté de me dire "personne ne m'a parlé de ça ou pourquoi est-ce qu'on nous prévient pas?" En fait j'ai réalisé que j'avais souvent entendu autour de moi que c'était très dur à certains moments mais en on ne peut pas se rendre compte avant d'être le nez dedans.
Mon histoire de vie ressemble beaucoup à celle de louloute83, donc je voyais vraiment le fait de me marier et d'avoir des enfants comme un accomplissement. Bébé a été très attendu!!! par contre ma grossesse s'est bien passée à part des grosses douleurs de dos et insomnies de fin de grossesse qui m'ont énormément fatiguée avant l'accouchement.
J'ai été choquée par mon accouchement sans péridurale pendant lequel je n'ai pas arrêté de dire à quel point je l'a voulais et finalement on me dit que c'est trop tard. On me dit que j'ai été courageuse de le faire sans péri mais ce n'est pas ce que je voulais! Et je n'ai pas été courageuse j'ai plutôt le sentiment d'avoir subi et de n'avoir pas eu le choix, il faut bien qu'il sorte ce bébé! Bref, comme il n'y a pas eu de complications, j'ai de la peine à parler de mon ressentis car je culpabilise envers celles qui ont eu de "vrais" problèmes. A la mat' je garde tout le temps mon bébé vers moi car je me dis que je l'ai voulu alors je dois assumer mais je dors environ deux heures par nuits pendant 4 nuits. En rentrant à la maison je suis exténuée et pleure pendant que je nourris mon bébé la nuit et n'arrive pas à fermer l'oeil quand il dort.
Et surtout comme vous, j'avais cet horrible sentiment de ne pas l'aimer assez. Et puis tous ces gens qui me disent "tu nages dans le bonheur?" Alors on sort le sourire de surface... et cette angoisse qui prends à la poitrine quand la nuit tombe...
J'ai eu de la chance, cet état n'a pas durer longtemps (environ deux semaines) mais je compatis!

Maintenant j'ai l'impression de l'aimer chaque jour un peu plus même si certains moments sont encore difficiles. Ouf ça fait du bien quand ça passe!
En tout cas biby86 je pense bien à toi et si tu te sens mal n'hésite pas à m'envoyer un mp, ça fait du bien de parler!

Si je peux encore me permettre.....

Voici les "coordonnées" d'un livre formidable qui m'a beaucoup aidée à comprendre tout cela....
Il est sorti l'année passée et à été écrit par une psy (suisse) qui travaille à Genève et qui s'est spécialisée dans la prévention et le traitement des dépression post partum.
J'ai eu le plaisir d'échanger quelques Mails avec elle et elle vraiment géniale....!!

Le titre c'est " la dépression postnatale : sortir du silence" et c'est aux éditions Favre.

Voilà... je le recommande vivement. Elle y explique notamment que les "causes" sont la plupart du temps à chercher dans notre propre enfance... comme le disent quasiment toutes les mamans qui en souffrent.. celà s'appelle la transparence psychique.

Voilà... je souhaite encore "Bon courage" à toutes les mamans qui sont malheureusement " en plein dedans" et qui souffrent en se demandant "pourquoi??". Ne vous sentez surtout pas coupable, ce n'est pas de votre faute !!! On ne choisit pas d'être malade...
Puisez en vous la force pour vous battre et guérir. Ayez confiance en l'amour de votre enfant pour vous soutenir.
Et, même si cela vous parait impossible, vous en sortirez grandies !!!! Croyez-moi...

vos récits sont bouleversants c'est vrai que ce n'est pas toujours aussi simple de devenir parents on est rempli de doute, de crainte de ne pas savoir bien faire, faire juste/faire faux. En vous lisant à travers vos lignes vos mots on sent tous l'amour que vous portez à vos enfants et puis jour après jour on apprends à se connaître, à s'aimer toujours de plus en plus fort. Je dis bravo d'oser dire ce que vous ressentez, cette peur tapie au fond de vous. Ce qui est bien vous pouvez partager sur ce site avec des copinautes et vous vous rendez compte que vous n'êtes pas seule dans cette situation. L'important est de vous faire aider par physcologue qui sera à l'écoute de votre souffrance en étant de bons conseils et vous aidera à franchir étape par étape sans jugement. La famille, les amis peuvent aussi apporter leur soutien un plat déjà tout prêt plus qu'à réchauffer, proposer une ballade en poussette à bb pendant que vous faites une petite sieste l'aprés-midi pour que vous puissier récupérer le manque de sommeil mais surtout ne pas s'incruster, aider, se faire discret, vous proposer de faire votre repassage,courses....Mais surtout ne restez pas seule dans votre coin faites vous aider.Il faut que la dépression après naissance ne soit plus et pas tabou.
Mais ce que je constate en vous lisant, c'est que vous êtes toutes de formidables mamans car c'est vrai que le plus dur métier au monde qui s'apprends sur le tas c'est bien celui de parents et chacun va aller à sa vitesse.
Je vous embrasse toutes avec beaucoup de tendresse et fais de gros bisous à vos baboos qui ont des parents extras http://www.moulages.ch/

Coucou Bybi,
La dépression du post-partum touche presque 15% des jeunes mamans mais malheureusement on en parle que trop peu. La naissance d'un enfant est toujours présentée comme un heureux événement et lorsque l'on ne ressent absolument pas ça, on a l'impression d'être folle. Comment dire que l'on ne ressent rien pour son enfant ? comment dire qu'on souhaite qu'il ne soit pas là ? que chaque jour est un véritable calvaire ?..... beaucoup de mamans restent silencieuses face à cette douleur, c'est tellement tabou de dire ça.
J'ai traversé cette longue descente aux enfers il y a maintenant 6 ans. J'ai tellement regretté la naissance de mon fils, je lui en ai voulu d'être né, d'avoir bouleversé ma vie, de m'avoir privée de ma liberté, j'ai espéré durant pratiquement 2 ans qu'il ne se réveille plus un matin. C'est horrible de dire ça mais je ne m'en suis jamais cachée. Lorsque j'ai été mieux, j'ai créé une association destinée aux mamans qui vivent cette difficulté maternelle, j'ai travaillé avec la psy de Genève qui a écrit le livre dont parle Samine. J'ai essayé et j'essaie toujours (avec l'aide d'autres mamans) de faire connaître cette maladie afin que les mamans se sentent moins seules et puissent venir en parler ouvertement sur le forum du site. J'ai témoigné à la radio, dans les journaux car c'est indispensable de parler de ce type de dépression et bien entendu de dire qu'avec un bon soutien la guérison se fait.

Bravo à toutes d'avoir parlé de votre expérience.

Ma voisine de chambre a souffert d'un mega baby blues le 3 ème jour. Une affreuse SF lui a dit texto (alors qu elle était déjà en larmes): ah ben voilà, c'est ça la maternité! Moi c'est pour ça que je n'ai pas d'enfant, et puis d'ailleurs j'en veux pas, je ne les aime pas.
Bravo pour l'empathie pét****!
Pour ma part je me souviens aussi que j'aimais quand BB dormait et que je flippais beaucoup les moments ou jours où je devais m'en occuper seule. Je me culpabilisais pour tout et tout le temps. Je me sentais nulle et parfois j'avais envie de le "rendre". J ai saoûlé mon mari avec des théories style "notre vie était bien mieux avant, on était libres". Il est resté, bravo à lui! ;-)

Aujourd'hui tout ça est passé. J'ai une belle relation avec mon fils (20 mois) et j'attends bb2 pour août. Pour terminer sur une note d'espoir, pour l'instant je me sens forte, confiante et positive. Et pourtant je vous jure... Il y a 1 an j'étais au fond du gouffre.

vos récits m'ont bcp touchés...et je voulais vous dire mon admiration de vous raconter ainsi...moi j'ose pas, j'ai changé de pseudo...j'en suis désolée mais pour le moment, j'assume pas du tout tout ce qu'il se passe...
ça va faire 6 mois que je suis dans cet état de déprime...je suis suivie par pédospy, ma sage-femme, mais j'en parle pas...j'ai perdu l'appétit (- 25kg sur la balance depuis cet été, bon 14 c'était de la grossesse), je n'ai pas digéré l'accouchement, l'allaitement, je me sens si perdue, je croyais avoir réglé mes "soucis", et la naissance, tout ce qui tourne autour m'a ramené en arrière, ça arrive souvent....
mon mari me parle du 2ème...il peut pas s'imaginer à quel point j'ai peur, je ne peux pas...c'est pas possible d'avoir un 2ème, même si dans l'absolu j'aimerais que mon enfant ait un frère ou une soeur, ou même deux, trois...mais je peux pas refaire ça, j'ai pas les capacités, je suis pas faite pour ça...
j'ai peur de faire du mal à mon petit, pas physiquement, mais psychologiquement, j'ai peur de trop l'étouffer, j'ai des crises d'angoisses...
je veux plus que mon mari me touche, quand on a des rapports je me force et je pleure à chaque fois, je suis tendue et j'ai mal...

c'est pas venu tout de suite, j'étais trop dans mon allaitement foireux, c'est quand j'ai pris la décision d'arrêter que c'est venu...j'ai essayé de parler à ma famille, ma maman, on a banalisé tout ça...alors j'ai arrêté...

j'aimerais pouvoir en parler, ne plus avoir honte...mon enfant est merveilleux, souriant, rigolo, trop chou...et j'y arrive pas...me sens nulle...

même ici j'arrive pas à garder le même pseudo, car je connais certaines mamans pour les avoir rencontré...et j'assume pas...

merci d'avoir lu...

Ca vous dirait de se rencontrer les filles?

Pas forcément pour ressasser notre mal-être mais pour se soutenir...

Je suis de la région lausannoise si jamais!

Bisous à vous toutes

Bonjour Dépassé,

Ce n'est pas facile d'écrire ce que l'on ressent et toi, tu as tout de même essayé même si tu as changé de pseudo, bravo poru ce premier pas. Je vois que tu es suivie, là aussi c'est très positif, vois-tu des changements suite à cette prise en charge ?
Si tu veux en parler en MP n'hésites pas.

Pour lire d'autres témoignages tu veux aller sur le site www.swissmamanblues.ch

Je suis partante pour une rencontre sur Lausanne selon mes disponibilités, je vous laisse fixer un jour et un lieu et si je peux.... je viens.

merci vous êtes choues...désolée d'être pas venue avant, c'est un peu cata cette semaine..mon homme a repris le job et du coup...

je m'en veux tellement d'être comme ça, j'ai tellement peur de traumatisé mon bébé que je e dis qu'il serait mieux sans moi...

sinon pour le suivi, ben je sais pas si qqch a changé...je suis telleent mal à chaque fois que je sors de ces séances, mais la pédopsy est vraiment super...j'ai pas l'impression que les choses changent, c'est peut-être trop tôt?

j'ai tellement le sentiment d'être "rien"...

pourquoi pas une rencontre, mais je sais pas si j'ose en fait...

merci...je sais que ça serait bien de vous rencontrer, en plus je connais pas grand monde par ici...bref, j'essaierai de venir à la rencontre...mais vous prenez vos loulous avec ou bien? moi j'ai personne pour le garder...
je me demandais comment réagissait vos hommes? quand j'essaie de parler au mien, il me dit que je dois être forte que c'est dans ma tête etc etc...hier je lui expliquais que j'arrêtais pas de pleurer, que parfois je regardais mon loulou et que je me mettais à chialer, je même pas pourquoi...alors ils vous soutiennent? comprennent? ils réagissent comment? j'avais envie de lui dire que j'y pouvais rien, mais en même temps j'en suis pas convaincue...

Voici le lien pour la rencontre :

http://www.doodle.com/bkbgh6zbik7dfbui

Biby86 : peut-être peut-tu éditer ton post avec le lien doodle de manière à ce que tout le monde le voie?

Ne culpabilise surtout pas, dis-toi au contraire que tu es bien courageuse d'avoir surmonté tout ça et de continuer à te "battre". Avant d'être maman on idéalise bcq la maternité mais ce n'est pas si simple que ça. En plus les hormones s'en mêlent.
Tu as l'air de t'en tirer très bien alors bravo et continue sur cette voie. Tu as fais tout ce qu'il fallait :-)
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Ateliers et vente de modelages en porcelaine froide: www.nanabidouille.canalblog.com
Vêtements et jouets: www.bonnesoccasions.canalblog.com

si jamasi vendredi prochain, il y a un film et un doc sur la DPP sur ARTE...

Je comprends parfaitement tes craintes et je peux te dire que tu n'es pas la seule dans ce cas (l'association dont je m'occupe organise de temps en temps des rencontres autour d'un café et à ce jour..... personne n'est venu, la peur ? la honte ?...).Nous rencontrer te permettrait certainement de te sentir moins seule. C'est important de voir que ce que tu traverses est un état qui touche de très nombreuses mamans (et papas aussi !. Tu n'y es pour rien, tu n'as pas à te sentir coupable, trouver le chemin de sa maternité est parfois long pour certaines mamans, il faut comprendre des choses, régler des situations, savoir lâcher prise et ne pas mettre la barre trop haute. Nous sommes souvent trop exigeantes envers nous-mêmes, nous voulons que tout soit parfait et ce n'est pas possible, heureusement d'ailleurs.

Comme les autres mamans te l'ont dit, nous connaissons ton mal-être et jamais nous ne te jugerons. C'est avec grand plaisir que nous t'accueillerons.

Pour moi c'est possible un merdredi pm, je n'habite pas sur Vaud mais je m'organise pour venir.

Pour votre information :
Diffusion sur Arte le 14 janvier 20h30 du film "L'étranger en moi", suivi d'un documentaire sur la dépression du post-partum. Rediffusion le 17 janvier 2011 à 02:10.

Bonsoir les filles!

Je viens de jeter un coup d'oeil sur le doodle... la date retenue (qui joue pour tout le monde d'ailleurs) est le mercredi 16 février!
Biby86 propose de se retrouver à Sauvablin. Je trouve que c'est une très bonne idée car il y a le resto et possibilité d'une balade au bord du lac. Est-ce que ça convient à tout le monde?

Je me réjouis de vous rencontrer!

Ok, je note la date sur mon agenda, concernant le lieu ça me semble pas mal et surtout pratique si on vient avec les enfants. Comme déjà dit sur doodle, je viens de Genève par le train, ensuite je dois bien pouvoir trouver un bus pour aller jusqu'au lac.....

Au plaisir de vous rencontrer.

je sais pas du tout où se trouve Sauvabelin...je suis en train aussi...je connais très mal Lausanne, mis à part le centre...ça fait loin du centre? c'est le bus 16 depuis la gare? je suis désolée, je panique tjrs un peu qjand je connais pas le lieu ou je dois aller...(c'est nul..je sais)...mais si vous pouvez m'aider à y aller, je viens...

Merci pour l'info concernant le numéro du bus, c'est inscrit dans ma petite tête.
Dépassé, j'allais là-bas lorsque j'étais gamine et je peux te dire que ça fait très, très longtemps. Dans mes souvenirs c'était sur les hauts de Lausanne donc faut vraiment prendre le bus depuis la gare. Si tu veux on peut se donner rendez-vous à l'arrêt du bus et y aller ensemble. Faut juste encore connaître l'heure du rendez-vous.

Oui Ouchy ça me parait bien! Plus simple pour celles qui viennent en train effectivement...

14h pour moi c'est bon. Faudra juste qu'on aille se réfugier dans un bistrot sur les coups de 16h, que je puisse donner son goûter à mon puceron!

alors plus volontiers, là je sais y aller lol...
pour moi 14h c'est tout ok. le mien prend son goûter vers les 15h...bon même sur un banc je lui donne :)enfin et de toute façon on verra bien en fonction du temps...s'il pleut des cordes, la balade c'est moyen...
donc je note, le 16 à 14h à Ouchy...

je suis aussi passée par la après la naissance de mon fils. La grossesse à été un peu difficile, sans être catastrophique non plus, mais j'ai été pas mal angoissée du début jusqu'à la fin. J'avais toujours idéalisé la maternité depuis toute petite, et je me suis vite rendue compte que quand les gens nous disent "un enfant c'est que du bonheur" c'est pas tout vrai! L'accouchement en sois ne c'est pas trop mal passé pour moi, mais c'est après que ça c'est gâté. Mon placenta n'est pas sorti naturellement, et ils ont du aller le chercher dans mon ventre. Rien que l'image c'est choquant! Mais quand tout c'est réveillé, je n'arrive encore même pas a décrire les douleurs que j'ai ressenties. J'avais des hématomes sur le haut des cuisses et tout était bloqué au fond de mon dos. Il m'était impossible de m'asseoire, de marcher correctement, je mettais des poches à glace a même les muqueuses de mon "bas ventre" tellement la douleur était attroce. J'osais pas me plaindre, les autres mamans se levaient avec leurs petits, et moi je me sentais nulle de ne pas y arriver. Je pensais que j'étais douillette, que ces douleurs étaient normales, mais je n'arrivais pas à les gérer. J'avais perdu beaucoup de sang et j'étais très faible, je devais appeler qqn pour qu'il reste près de moi quand j'allais au toilettes ou à la douche car à tout moment je passais dans les pommes. Par contre, bébé arrivait bien à teter, et je m'accrochais à ça. Au moins mon fils était en parfaite santé et mon allaitement se passais bien. J'ai beaucoup pleuré à l'hopital, je supportais plus les visites. Heureusement j'ai eu la chance d'etre en chambre avec une de mes meilleurs amies, et la plupart des visitent profitaient de venir nous voir les 2 en même temps. Et surtout, le soir, on papotait jusqu'a tard pour se changer les idées.
J'avais hate de rentrer à la maison, de prendre ma vie de maman pour de vrai... mais ça ne c'est pas passé comme ça! Arrivés à la maison, bébé a commencer à pleurer, pleurer, pleurer,... Moi je me sentais de plus en plus mal. Mon mari n'a pas pu avoir congé, donc il a fallu dès le lendemain être prête avec le repas sur la table à midi pile etc. Mes douleurs s'empiraient et je commençais a avoir de la fièvre. Un après midi j'ai une amie qui est venue me trouver, et j'arrivais plus à me lever, j'avais l'impression que j'allais mourir. Elle a appelé ma SF qui est venue et qui m'a renvoyé à l'hopital, j'avais une grosse infection dans l'utérus. Antibiotiques pendant 3 semaines, puis j'ai fait des rejets des points de suture, j'ai encore un joli kyste de la taille d'un grain de raisin juste à l'entrée du vagin (super souvenir!!). Bref, j'étais raide, bébé ne dormait pas la nuit, mon mari ne se levait pas, vu que j'allaitais et qu'il bossais la journée et j'avais l'impression d'être totalement incomprise. Sauf par ma maman, que je remercie encore aujourd'hui, qui ne m'a jamais jugée, ni trouvé de solution miracle, ni rien. Elle m'a juste écoutée, preté son épaule pour que je puisse pleurer toutes les larmes de mon corps, elle m'a même encouragé à pleurer, pour faire sortir et ne pas tout garder à l'intérieur. Les semaines sont passées, un jour je me suis rendue compte que j'avais passé plusieurs jours sans pleurer, ça m'arrivais encore, mais de moins en moins souvent. J'ai été chez l'ostéo pour les douleurs, ça les a bien diminuées (même si 2 ans après j'en souffre toujours par moments) mais j'ai appris à vivre avec. J'ai fait pleins de séances de kiné, avec mon fils aussi, pour nous remettre sur des bonnes énergies, aider à passer au dessus de tout ça. J'ai du apprendre a reprogrammer ma vie et mes envies, et surtout a me mettre la barre moins haute, car quand on se sent pas à la hauteur, c'est qu'on se fixe des objectifs trop dur a atteindre. J'ai commencé a me sentir vraiment mieux vers les 6 mois de mon petit, et vers ces 9 mois, je me suis dit, il faut 9 mois pour le faire, il m'a fallu 9 mois pour m'en remettre, maintenant je passe à autre chose! Et voilà, mon fils arrive à 2 ans, et moi il me reste 2 mois avant la fin de ma 2è grossesse. Je peux pas dire que j'ai oublié tout ce que j'ai vécu, mais c'est une expérience que je garde en moi, je sais ce que je veux faire de différent cette fois, je sais que ça ne pourra pas être pire, et surtout je sais que je ne laisserai pas autant trainer. Dès mon retour à la maison je vais aller voir ma kiné (j'y vais déjà régule maintenant), mon ostéo et tout ça... Et je vais me mettre la barre beaucoup moin haute, tant pis si on mange des surgelés quelques temps, tant pis si la lessive ou le ménage ne suivent pas au début. Je veux prendre du temps pour être à l'écoute de mon corps et de mes envies cette fois!
En tout cas je te remercie d'avoir lancé le sujet... c'est toujours difficile d'en parler, car on a honte, mais à voir le nombre de témoignage, je pense qu'il y a beaucoup beaucoup de maman (et aussi de papas) qui passent par la
je te souhaite beaucoup de bonheur pour la suite

venez voir les livres que je vends ici http://www.bebe.ch/drupal/node/222912

je suis une octobrette 2008 et mon fils est un bébé miracle pour plusieurs raison!

1: je souffre d'une maladie métabolique rare et héréditaire qui impose un régime sans protéine ( Max 12 grammes par jours) et pour avoir un bébé je devais manger que 7 grammes de protéine par jour ( 100 g de pdf à l'eau = 2 g de protéine 100 g de gruyère = 13 g de protéine 100g de veau = 16 g de protéine 100 g de concombre = 0,02 g de protéine) si j'avais eu trop de protéine dans le sang cela aurait pu créer de très grave malformation au bb voir la mort in utero

2: je suis une ancienne ELD ( merci clomid et injection pour provoquer ovulation)

3: tout le temps de la grossessej'avais risque de FC ou d'accouchement prematuré à cause de mes douleurs chronique qui me donnaient des contractions

autant dire quese bb je l'ai voulu très fort car il est arrivé le 7 octobre 2008 à 38 2/7!!!

Du point de vue petits bobo de grossesse le rêve quasi pas de nausée ni autre problèmes! A part les contractions provoqué par mes douleurs chronique!

Du point de vue maladie métabolique et douleurs chronique l'enfer!!! Pendant des semaines je n'ai eu droit qu'a 5 grammes de protéine par jour, je devais faire des test de guthrie chaque semaine, je devais monter au CHUV touteles trois semaines et mes douleurs provoquaient des contractions qui agissaient sur le col et j'ai du passer les trous dernier mois au lit!!!!

Pendant ce temps moi je faisais connaissance avec mon fils Nathanaël ( envoyé de Dieu)! On était en total symbiose je dormais il dormait je chantais il dansait ... Puis le 6 octobre à 22h le travail commence, après 1h de trajet on arrive au CHUV vers 2 h du matin j'avais peur mais mon mari et ma doula était là! Tout se passait bien quand tout d'un coup à 3h17 on me dit votre bb est en train de mourir on doit faire une césarienne d'urgence!!

La tout est allé si vite que j'ai perdu le peu de maitrise que j'avais!!!!

J'ai été violée à 18 ans et avec le gyneco j'avais fait un projet de naissance! Et j'avais mis que je ne voulais pas d'homme ( sauf mon gyneco ) dans la salle, que si y avait besoin que mon mari ou ma doula me raserait, que je voulais le minimum de personnes et comme j'avais une peur panique de la péri ( obligatoire) je voulais que me donne du gaze ilarant!

En quelque minutes j'ai eu trois touché vaginal, on ma rasé le pubisà la tondeuse on ma fait la rachi en me hurlant dessu car j'avais peur puis on m'a aracher mon fils!

Il est né à 4h23 il a été essuyé puis on me la montré quelque seconde et il est parti! Ensuite lors de la césarienne je sens des douleurs et on m'injecte un produit pour m'endormir le ventre! A 6h15 on m'apporte enfin mon fils seul soucis je suis si chouté que je me souvient de rien!!! Les premiers souvenirs que j'ai date du 7 octobre vers 16h!!! Plus de douze heures sans avoir consiance de se que je fais!!! On ma dit que j'avais été très maternel et que je savais se que je voulais!!! Le seul truc que je me souviens c'est la deuxieme mise au sein mon fils hurlait car un sf lui faisait mal et une autre ne faisaitmal au sein!!!

Ensuite pendant plus de cinq mois je me suis occupé Delhi parcs que je devais le faire! Mais je n'arrivais pas a recconnaitre le bb avec lequel j'étais en parfaite symbiose! Il pleurait tout le temps je devenais folle! Et des que mon mari ou la MDJ le prenaisil ne pleurait plus!!!!

Maintenant il a deux ans et trois mois il est fantastique et j'ai appris a aimer mon fils a le découvrir chaque jour! Mais je suis encore en DPP!! J'ai tjs peur de mal faireje me sens Muller incapable je suis toujous dans le doute et l'angoisse!

Mais je me soigne gentillement mais sûrement

voilà pour ma DPP à moi

Solange
handicapé et maman!

car j'avais peur puis j'ai senti qu'on m'arachait mon fils !!!
Il est né à 4h23 je l'ai vu quelques seconde mais il l'avait nettoyé puis il est parti! On m'a ensuite apporté mon fils à 6h15

Solange
handicapé et maman!

Ouchy, sortie du M2 à 14h. c'est parfait pour moi aussi.

Capsule, ce livre est excellent en effet, il relate parfaitement la difficulté a s'organiser dans cette nouvelle vie de femme et de mère.

Si on parle lecture.... en plus des 2 livres déjà cités, il existe un très émouvant ouvrage de témoignages de mamans ayant vécu une DPP, il s'agit du livre "Tremblement de mères" paru aux Editions de l'Instant présent en 2010.

A bientôt.

Bonsoir les filles,

je vois ce poste que maintenant, mais je voulais juste partager que j'ai aussi vécu une dépression post-partum après la naissance de mon premier enfant (il y a 2,5 ans).
J'ai pas le temps de rentrer dans les détails maintenant, mais en résumé cela a duré un an, j'ai attendu tout ce temps pour aller voir un psy...il m'a en premier prescrit des perfusion de fer, car le fer trop bas est une cause connue de dépression et forcément les femmes qui viennent d'accoucher sont concernées de près (pour info la ferritine doit être supérieure à 100 pour ne pas avoir de symptômes de dépression ou d'angoisse). Je partage cela car c'est qqc d'étudié et de connu, mais qui est tut par les industries pharmaceutique puisque les antidépresseurs rapportent plus que le fer...enfin bref, de mon côté j'ai vu une très nette différence après la perfusion au niveau du moral et aussi bcp moins de fatigue. J'en refais très régulièrement depuis.

J'ai du faire un grand travail durant ma deuxième grossesse pour avoir le courage d'affronter à nouveau un accouchement, et j'étais tellement sûre que c'était normal de pleurer à longueur de journée après un accouchement que le truc le plus important à mes yeux était de ne pas oublier mon mascara waterproof....(maintenant j'en ris, mais ça en dit long sur le vécu du premier accouchement...). Finalement j'ai eu un 2ème accouchement qui s'est bien passé et PAS de dépression post-partum. J'ai réalisé à quel point c'était beau de devenir maman, et sans larmes cette fois! Alors je vous souhaites à toutes de tout mon coeur que vous puissiez guérir complètement et ne plus repasser par là!

moi c'est plus sûr que je puisse venir...:( je commence un ttt intensif dès demain et je dois y aller tout les jours. j'ai demandé pour changer l'^heure du rdv mais c'est encore à voir. c'est bien si on regarde assez rapidement, sinon je change pas le rdv...
merci...

C'est peut-être mieux de remettre dans ce cas, non????

je te comprends biby. Mon bébé est plus grand que le tien, je sortais bcp avant, je supportais pas de rester à la maison, j'étais si angoissée. et je partais pour des heures. mais mon bébé n'aimait aps trop la poussette, alors c'était écharpe, ensuite il aimait plus l'écharpe. j'étais coincée et j'ai dû ruser de choses et d'autres pour pouvoir m'échapper à l'air libre...(nouvelle écharpe, porte-bébé, nouvelle poussette). maintenant ça va mieux, il a un rythme. Tu verras ça va venir ta puce va trouver son rythme de sommeil, de repas. Parfois avec la diversification ça aide. En tout cas ici, c'est bien rythmé, je sais quand il mange quand il va dormir à peu près et ça va mieux. Sauf que j'ai plus envie de sortir...:(

ais courage, ça va aller, et bientôt tu seras plus sereine pour aller te balader et te rendreun peu plus loin. moi j'ai pas de voiture, alors je restais par chez moi.
a bientôt

Aucun problème pour le report de la rencontre. On pourra essayer Sauvabelin pour la prochaine fois, en plus il fera certainement beau temps et nous pourrons en profiter un peu plus.

Durant ma DPP, je sortais en permanence avec bébé en écharpe car rester à la maison me rendait folle. Bébé hurlait non stop à la maison, il ne dormait jamais plus de 30 minutes toutes les 4h !!! c'était l'horreur, dehors, ça allait beaucoup mieux et même si c'était l'hiver..... nous avons traîné des heures et des heures à l'extérieur, en revanche je n'acceptais aucune invitation chez une copine ou autre car je savais que ça allait mal se passer et que je n'arriverais pas à gérer.

Courage à vous.

Avec une amie, comme moi professionnel de la petite enfance, nous avons entendu tellement de récits touchants comme le vôtre. On a donc décidé de se lancer, parallèlement à notre activité professionnelle, dans une nouvelle idée, celle de proposer des groupes ou l'on pourrait parler de tout cela (accouchement, déprime, etc..) sans que cela soit du tout une thérapie ou un truc comme ça. On fait pas ca pour une question financière vu que les groupes sont le mardi soirs à quinzaine et que la somme demandée est raisonnable mais parce qu'il nous semble que ca pourrait etre utile..si ca marche on continuera, sinon ben tant pis ! dites moi ce que vous en pensez, si vous trouvez ca utile ou pas..e http://accouchement.romandie.com
merci d'avance !

Oui c'est hyper utile car ça manque. Par expérience je peux simplement te dire que les groupes qui proposent déjà ça, n'ont jamais d'inscription !!!!! alors, j'espère que vous aurez plus de chance.
Même les rencontres proposées sur ce thème autour d'un café par notre association ont toujours fait chou blanc. On a l'impression que les mamans ont honte de s'exprimer, c'est bien dommage mais il faut continuer à proposer des actions.

bonjour, vos témoigages sont boulversants. J'ai accouché de mon 2ėme enfant il y a 6 mois et avec le premier c'est trės trės dur ces derniers temps. Je n'en peux plus et jene sais pas vers qui me tourner pour en parler. Est-ce le gynéco, la sage-femme ou son généraliste ? Je crois que je dois faire plus qu'une petite déprime.

bonjour, vos témoigages sont boulversants. J'ai accouché de mon 2ėme enfant il y a 6 mois et avec le premier c'est trės trės dur ces derniers temps. Je n'en peux plus et jene sais pas vers qui me tourner pour en parler. J'ai des angoisses, peur de ne pas y arriver, je me sens dépassée et ne sais plus quoi faire.

Est-ce le gynéco, la sage-femme ou son généraliste ? Je crois que je dois faire plus qu'une petite déprime.

J'ai fait une dépression pré et post partum... Quand j'étais enceinte je venais lire les post ici mais je n'ai pas osé m'inscrire car je me sentais si mal que je ne voyais pas comment parler de ma grossesse et de mon bébé (pourtant très attendu!) de façon positive: J'avais honte de ne pas me sentir bien enceinte (pourtant avec une grossesse pas si horrible) et encore moins épanouie après l'accouchement. J'aurais vraiment eu besoin de savoir que je n'étais pas la seule car je me sentais anormale et le peu de fois où j'ai tenté d'évoquer mon mal-être je n'ai pas été comprise et je voyais bien qu'on me regardait l'air de dire "mais oui, ça ira mieux, ce sont juste les hormones". En fait j'aurais eu besoin de pouvoir être entendue et cela m'aurait certainement aidée de savoir que d'autres étaient dans la même situation que moi...
Aujourd'hui ça va très bien mais ça me rassure toujours de lire vos récits, je me dis que finalement c'est peut-être normal d'être bouleversée par tous ces changements :-)
Pour répondre à Elenae je pense que te tourner vers ton généraliste est un bon début. Courage ! Ca va peut-être passer très vite avec de l'aide!

Bonjour à toutes

Merci à Biby86 d'avoir ouvert ce poste par son témoignage et bravo pour votre courage à toutes!
Je n'ai pas vécu exactement pareil que vous, même si, de retour à la maison, après 7 jours à l'hôpital (1 jour avant accouch. + césarienne), j'ai eu l'impression de me ramasser un 40 tonnes ! Pourtant j'avais eu une grossesse assez sereine (à part des angoisses vers le 4-5e mois) et un accouchement "digéré".
Avais-je "idéalisé" la maternité ? Soudain je réalisais l'immense/énorme responsabilité que cela représente. Et bien que le papa soit assez présent, comme il est bon/gros dormeur, les nuits reposaient sur moi (et les jours aussi puisqu'allaitement et je n'étais pas encore assez organisée pour tirer mon lait...). Le sentiment que cet enfant dépend entièrement de vous, qu'on ne peut plus faire un pas sans lui/elle. Peut-être certaines femmes adorent et adhèrent d'office, mais moi il m'a fallu du temps pour apprivoiser la nouvelle réalité ;-)

Au bout de 10 jours et ma soeur, qui me connaît bien, m'ayant mise en garde trouvant que je n'allais pas bien, j'ai pris contact avec ma kinésiologue + une infirmière puéricultrice à domicile. Les visites de la sage-femme (10 jours après accouchement) venaient de se terminer et, quand je savais qu'elle venait, ça me rassurait encore... Je relis une note que j'avais fait pour la visite de l'infirmière : "impression de ne pas y arriver; je ne sais pas comment organiser mes journées; je ne sais même plus quand j'ai faim".

Bref, je vous passe les détails, mais ça a donné le tour.

Moi, ce qui me tue, c'est le comportement si peu adéquat de certaines sages-femmes et/ou "nurses" en milieu hospitalier. Autant certaines sont des "anges", autant certaines, on se demande ce qu'elles font dans ce métier. Et celles qu'on a l'impression de déranger la nuit, parce qu'on a le malheur d'appeler (allô, je suis une nouvelle maman, débutante).

Et tous ces discours bien-pensants et culpabilisants. L'allaitement, oui ok ça peut être une super expérience, mais si c'est ok pour les deux parties du binôme. Si la maman n'est pas à l'aise avec ça, malgré des conseils prodigués par des gens qui s'y connaissent (LLL etc...) et bien passons au LA.

En tout cas, je vous souhaite à toutes de vivre de beaux moments avec vos enfants, malgré des débuts difficiles. Dites-vous que si vous êtes devenues maman - puisqu'apparemment le fruit du désir et pas "à l'improviste" - c'est que ça correspond à votre parcours de vie et que, d'une certaine manière, cela vous était "destiné". Chacune avec sa personnalité, son parcours, son histoire. La mère parfaite n'existe pas (et tant mieux !). Ce qui compte, c'est l'amour et le respect (de soi, des gens entre eux et, si possible, de beaux échanges parents/enfants).

Belle journée à toutes