(le montant intégral des ventes sera versé à la fondation Winds of Hope de Bertrand Piccard sans aucune déduction!

LE NOMA, VISAGE DE LA PAUVRETÉ
Le Noma, du grec " nomein " qui signifie dévorer, est une gangrène foudroyante qui se développe dans la bouche et ravage atrocement le visage. Elle détruit à la fois les tissus mous et durs de la bouche et du visage. Favorisé par le manque d'hygiène et la malnutrition, le Noma se rencontre dans des conditions de pauvreté extrême. Ses victimes sont pratiquement tous des enfants entre 2 et 6 ans. En l'absence de traitement, le Noma est mortel dans 80% des cas et laisse les survivants dans un état de mutilation insoutenable.
Le noma aujourd'hui
Aujourd'hui, le noma, endémique dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du sud, a atteint les proportions d'un problème de santé publique, surtout dans certaines populations de la région du Sahel. Selon les estimations de l'OMS, publiées dans le Rapport sur la Santé mondiale en mai 1998, il pourrait y avoir près de 100'000 nouveaux cas chaque année dans ces régions. Le taux de mortalité est très élevé (80%) et les survivants, défigurés à vie, présentent des séquelles telles qu'ils ne pourront jamais plus s'alimenter ou respirer normalement. Comme pour la lèpre, les victimes sont souvent rejetées par leurs propres communautés, car elles sont la preuve vivante d'une malédiction pour la famille et pour le village.
Le noma n'est pas une fatalité
Le noma n'est pas une fatalité. Pour contenir la maladie, on sait comment agir :
- Le noma est une maladie méconnue. Il faut informer les populations touchées des moyens de prévention et de détection des premiers symptômes, ainsi que de la nécessité de soins urgents.
- Si la maladie est détectée à temps, il peut suffire de quelques bains de bouche désinfectants et d'une dizaine de jours d'antibiotiques pour guérir un enfant.
Malheureusement, la majorité des actions entreprises sur le terrain se limitent à de lourdes et douloureuses interventions chirurgicales qui ne permettent qu'une reconstruction très partielle du visage. Seule une infime minorité des enfants mutilés ne bénéficient de ces opérations.
Beaucoup de travail reste encore à faire. Chaque jour, le noma tue et défigure bien que nous sachions comment le prévenir et le soigner. L'action internationale conjointe doit permettre de faire en sorte que les générations futures ne voient plus ce visage de la pauvreté.
pour plus d'infos :
http://www.windsofhope.org
Houba, maman d'une petite puce de 17 mois